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TABLE ANALYTIQUE.

DES LIVRES ET DES CHAPITRES CONTENUS DANS CE VOLUME.

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PRÉFACE.

VII.

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L'objet et l'économie de l'ouvrage sommairement expliqués, Son objet est l'étude de la société industrielle, vin. — Il donne de son origine, de ses développements, des travaux qu'elle embrasse et de leurs moyens d'action, une idée plus exacte et plus complète qu'on ne l'avait encore fait, ibid. Il traite, non de quelque art que ce soit en particulier, mais des conditions de puissance qui sont communes à tous les arts c'est là sa spécialité, IX.- Tel paraît être aussi l'objet de l'économie politique: explications à ce sujet, ibid. - Tel est du moins l'objet de ce livre, x1. - Si un tel travail est prématuré, ibid. Bien qu'il s'occupe de l'ensemble des travaux qu'embrasse l'économie de la société, il n'a rien de commun avec les utopies des écoles socialistes, XII. - Il est très ouvertement dirigé contre les tendances prétendues organisatrices de ce temps-ci, xu. Il est très entier dans ses principes; mais, en respectant constamment les vérités de théorie, il tient compte partout des nécessités de la pratique, ibid. soin qu'a la liberté de mesurer ses réformes et de règler ses mouvements, ibid. J'aurais voulu que ce livre sur la liberté pût être dédié au suprême gardien de l'ordre, ibid. - Rôle essentiel que remplit le pouvoir dans le mouvement de progression de la société,

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XIV.

Jamais du reste la liberté n'a dû inspirer moins d'effroi : tendances du temps présent; son dédain pour les théories, ibid. Ces circonstances ne m'ont pas rebuté : j'ai dû compter sur la vitalité et l'intérêt extrême de mon sujet, xv. Quelques mots sur le style de l'ouvrage, xvi.

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Origine de l'ouvrage, 1.

liberté, 2.

-

Filiation des idées de l'auteur sur la Comment nous acquérons le libre usage de nos forces, 6. Erreurs où l'on tombe à ce sujet, ibid. Direction différente donnée par l'auteur à ses études : il porte ses regards sur les populations et s'occupe de leurs progrès de toute espèce, 9. · Tous sont favorables à la liberté, 11. -Tous sont liés entre eux et cantribuent à l'extension les uns des autres, ibid. Direction donnée par l'auteur

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à ses recherches. Plan de son livre, 14. - Que veut-il prouver? Rien : il se borne à montrer comment de certaines choses se passent, 16. Il considère, non ce qu'est la liberté sous le rapport du droit, mais comment elle s'établit en fait, 17.-Avantages de cette méthode et combien elle est favorable au progrès de la science, 18. Combien aussi elle peut influer utilement sur la conduite des populations, 19.-Puissance des bonnes definitions : elles sont aussi possibles dans les sciences morales que dans les sciences physiques, malgré la différence naturelle des deux ordres d'idées, 20.

LIVRE I.

CE QUE L'AUTEUR ENTEND PAR LE MOT LIBERTÉ.

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L'homme a des besoins et des facultés, 23. On a cherché si le mobile de ses facultés étaient en lui-même, ou hors de lui : ce n'est pas l'objet de ma recherche, ibid. L'homme ne peut être libre que dans la sphère ouverte à son activité, 26. - Dans cette sphère même sa liberté est bornée par son ignorance et son inexpérience, 27; - par ses vices, ibid.; par ses injustices, 28. Ce n'est pas assez de s'abstenir de l'injustice, il faut aussi ne pas la tolérer, 30.- La société a quelquefois besoin de se défendre contre son gouvernement, et d'autres fois elle a plus besoin encore de défendre son gouvernement contre les attaques des factions, ibid. L'homme est d'autant plus libre qu'il est moins ignorant, 32; d'autant plus qu'il est moins vicieux, 33; d'autant plus qu'il est moins injuste, ibid. La mesure de la liberté, c'est la civilisation, 34. Examen de quelques définitions de la liberté, ibid.

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LIVRE II.

INFLUENCE DE LA RACE SUR LA LIBERTÉ.

Les hommes sont d'autant plus libres qu'ils sont plus cultivés ; mais toutes les races sont-elles susceptibles du même degré de culture? 44. Distinction des races, ibid. Signalement des plus caractérisées et des plus distantes, 45. — Division des peuples d'après la race, 46. Nouveaux traits caractéristiques des principales races, 47.— Fixitė de ces caractères; ils sont indépendants du climat, du sol, des aliments, 47.— Ils paraissent provenir de cette tendance des espèces à la variation qui est commune à toutes les espèces vivantes, surtout dans l'état de domesticité : exemples, 30.- Influence de ces différences, 52. Toutes les variétés sont susceptibles de culture, mais pas toutes au même degré, 33; ni au physique, ibid.; ni au moral, 55. — La supériorité de culture paraît coïncider généralement avec celle d'organisation, 56. Cette vérité développée, 57.- Quelles inductions on peut tirer de ces remarques, 63.— Objections élevées contre la prééminence attribuée à la race européenne, 65.- Ces objections réfutées, ibid.- Conséquences pratiques à tirer de la diversité des races, 72.— Le premier intérêt de chacune serait de réunir en elle les perfections qui peuvent se trouver réparties entre toutes, 74. La culture d'un peuple, en effet, dépend, avant tout, du degré de perfection et d'énergie native de ses facultés : l'avantage d'une bonne situation géographique ne vient qu'en seconde ligne, 75.

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LIVRE III.

INFLUENCE DES CIRCONSTANCES EXTÉRIEURES SUR LA LIBERTÉ.

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Je n'avais pas donné assez d'attention à ce sujet dans la première édition de ce volume, 77. Nécessité sur ce point, non de rectifier mes idées, mais de les étendre, 78.- Influence exagérée que certains écrivains ont attribuée aux causes externes, ibid.— Remarques sur les idées de Cabanis à ce sujet, 81.-Il est difficile d'accorder,avec Ch.Comte, tout aux causes extérieures et rien aux facultés naturelles, 82. Les peuples les mieux situés devraient donc être universellement les plus civilisés? pense-t-on qu'il en soit ainsi ? 83.- Les avantages physiques n'ont pas décidé du degré de culture, 86.- Les progrès n'ont pas plus dépendu de l'élévation de la température et de la fécondité du sol, que de divers autres avantages de situation, 87.- La vie morale ne suit pas rigoureusement les mêmes lois que la vie végétative; elle ne va pas en se dégradant du centre du globe aux régions polaires, 88.- L'espèce humaine ne s'est pas développée de préférence sous la zone torride ibid.; ni même dans la partie chaude de la zone tempérée, 90.Ses progrès les plus grands se sont faits plus au nord, et l'influence de la race a prévalu sur celle des lieux, ibid.-L'homme a su forcer le climat à s'adoucir, 91. La civilisation, née dans les climats les plus chauds et les plus fertiles, n'a pas fait là ses plus grands progrès, 92. - L'industrie de l'homme, pourvu que les obstacles ne soient pas insurmontables, est plus stimulée par la difficulté que par la facilité de de vivre, 94. Nous sommes influencés par tout ce qui entre dans la constitution physique du pays que nous habitons, 97.- Ces causes influent à la fois sur la direction de nos travaux, 98;-sur leurs progrès, 99; sur le progrès des mœurs comme sur celui des arts, 100.— Leur influence néanmoins peut être modifiée par beaucoup de causes : par celle de la race, 105; par celle des progrès déjà faits : à mesure que la civilisation avance, l'influence des causes favorables augmente, et celle des causes adverses diminue, ibid. -Les mêmes causes, suivant les circonstances, influent d'une manière tantôt favorable, tantôt contraire, 102. L'important est de bien connaître sa situation et de savoir tirer parti de tous les avantages qu'elle présente, 103.- A égalité proportionnelle de talents et d'activité néanmoins, le peuple, placé dans les conditions les plus favorables, sera indubitablement celui qui fera le plus de progrès, 103. Après l'avantage d'être doué de facultés droites, fortes, actives, ardentes, perfectibles, le premier besoin pour un peuple est donc de se trouver géographiquement bien placé.

LIVRE IV.

INFLUENCE DE LA CULTURE SUR LA LIBERTÉ.

CHAPITRE I.

Observations générales sur l'influence de la culture.

L'influence d'une bonne situation et d'une organisation plus heureuse peut être singulièrement modifiée par celle de la culture, 107. L'influence de la culture est plus sensible encore que

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celle de la race et des lieux, 108. L'homme est d'autant plus libre qu'il est plus cultivé, plus civilisé, 109.- Cette vérité contredite; procès fait à la civilisation, 110.- On croit que les peuples, à la différence des individus, ont d'autant moins de sagesse qu'ils ont plus vécu, ibid. — Auteurs anciens et modernes qui ont accusé la civilisation de faire dégénérer les hommes, 111.- Examen de ce reproche: Qu'est-ce que la civilisation? 114.- Ce mot ne renferme pas seulement des idées d'art, de science, de richesse: il implique plus directement encore des idées de morale, 115. Il n'est pas vrai que les arts corrompent les mœurs, 116. Ils nuisent à la guerre, non aux vertus guerrières, 117. A quel point ils perfectionnent le courage militaire, ibid.; - et le courage civil, 119. - La richesse ne corrompt pas plus que les arts qui la produisent. Ce qui corrompt, c'est la manière de s'enrichir, non la richesse, 119. La richesse est un des moyens les plus efficaces de réformer les mœurs, 120. - Il n'est pas vrai que des peuples aient péri par excès de culture, 122. Si certains peuples ont péri, ç'a été non par excès, mais par défaut de civilisation, 122. C'a été surtout parce que de leur temps la barbarie était en majorité, 123. gement du monde: belle figure que feraient aujourd'hui, devant la civilisation armée, les bandes à demi nues d'un Alaric ou d'un Attila: où seraient les barbares assez puissants pour la détruire, ibid. — Appréciation du danger que peuvent lui faire courir les classes dénuées, 124, en note. Combien peu nous méritons le reproche d'être trop civilisés, 124. Les désordres sociaux viennent d'un défaut de culture, 125. - La liberté d'un peuple n'est pas toujours égale à sa civilisation, 126:-état de connexion où sont entr'eux tous les peuples, et comment l'état de chacun est modifié par celui de tous, ibid. peuple est d'autant plus libre néanmoins qu'il est plus cultivé, Voir si l'état des faits confirme cette remarque, 128.

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CHAPITRE II.

Chan

Tout 127.

Liberté compatible avec le degré de culture des peuples sauvages.

et

Si la liberté est en raison de la civilisation, les sauvages doivent être les moins libres de tous les peuples, car ils sont les moins civilisés, 129. -Idées contraires des philosophes du dernier siècle, ibid.-Réfutation de ces idées, 131.- Combien la vie sauvage est peu favorable au développement des forces physiques, 133. -Combien elle est contraire aux progrès de l'intelligence, 141; et à ceux des mœurs, 144; à ceux de la sociabilité état violent des relations dans la vie sauvage, 146.- A aucun autre âge de la civilisation, en résumé, l'homme ne fait de ses forces un usage aussi borné, aussi stérile, aussi déréglé, aussi violent, aussi dommageable, et partant, à aucun autre âge, il ne jouit d'aussi peu de liberté, 131.-Eléments de liberté qu'on rencontre dans la vie sauvage; commencements d'industrie, de morale privée, de justice sociale, 131.-Voir ce que deviennent ces germes dans les âges subséquents de la société, 153.

CHAPITRE III.

Liberté compatible avec le degré de culture des peuples nomades. Divers écrivains ont fait de la liberté l'attribut de la vie nomade, comme d'autres en avaient fait l'attribut de la vie sauvage, 154. — Ré

futation de leurs idées, 156.-Les peuples nomades jouissent d'un peu
plus de liberté que les peuples sauvages, 159.-Leur esprit ne se meut
pas dans un cercle aussi étroit; ils peuvent faire un usage un peu plus
étendu de leurs facultés naturelles, ibid.- Ils savent en faire, à l'égard
d'eux-mêmes, un usage un peu mieux réglé, 160.- Ils commencent à
mettre quelque calcul dans leurs relations avec les autres hommes : ils
ne massacrent pas tous leurs prisonniers, ils en asservissent un certain
nombre; c'est un progrès vers la liberté, un esclave est plus libre
qu'un homme mort, ibid.- Sous tous les rapports, ils usent un peu
mieux de leurs forces. ils sont donc un peu plus libres sous tous les
rapports, 161.— Combien peu néanmoins ces progrès sont sensibles,
ibid.- Imperfection de leur industrie, ibid.- Imperfection de leurs
mœurs, 183; de leurs relations sociales, 167.- Sophisme singulier
de Fergusson sur la sécurité que procure l'état de guerre, 169. - Le
principe des violences et de la brutalité des peuples pasteurs est dans
leur genre de vie, 171.- Ce mode d'existence rend raison de leurs
guerres continuelles, 172;-et de toutes les imperfections de l'homme
à cet âge de la société, 173.— On y retrouve toutefois les germes de
liberté aperçus dans la vie sauvage, et on les y retrouve plus dévelop-
pés à tous égards, 174.- Ce que deviennent ces progrès chez les peu-
ples sédentaires, et d'abord chez les peuples entretenus par des esclaves.

-

CHAPITRE IV.

Liberté compatible avec le degré de culture des peuples sédentaires
qui se font entretenir par des esclaves.

L'homme se nourrit d'abord de fruits et d'animaux sauvages; puis
de la chair des animaux qu'il a subjugués; puis des productions du
sol qu'il fait cultiver par son esclave, 176.—C'est à tort que l'on nomme
agricoles les peuples sédentaires qui font travailler leurs terres par
leurs esclaves on devrait donner à tous les peuples des premiers âges
de la civilisation des noms pris de la guerre plutôt que des noms em-
pruntés à l'industrie, ibid.— Les premiers peuples sédentaires parais-
sent avoir tous eu des esclaves pour exécuter leurs travaux : l'industrie
est née dans l'esclavage, 178.-L'explication donnée par Ch. Comte
de l'origine de l'esclavage combattue, ibid., en note.-Peu de gens dou-
tent que les peuples entretenus par des esclaves ne puissent être des
peuples libres. Qui n'a entendu parler de la liberté des Grecs et des
Romains, 179. Ces peuples en effet ont joui de plus de liberté que
les peuples sans établissements fixes des précédents âges de la société,
181.-On ne peut cependant admettre qu'avec beaucoup de restric
tions ce qu'on dit de leur culture, de celle des Romains notamment,
celui de tous les peuples qui a fondé le plus énergiquement son exis-
tence sur l'esclavage, 183.— C'était avec l'industrie et les capitaux des
nations vaincues que ce peuple exécutait la plupart de ses ouvrages;
tous les arts, même les arts libéraux, exercés chez lui par des esclaves,
ibid.-Son industrie à lui, c'était la gnerre; ses œuvres, c'étaient des
pillages et des massacres, 184.- Combien n'a-t-il pas retardé les pro-
grès de l'espèce humaine sans lui la civilisation eût été bien plus en
mesure de se défendre lorsque commencèrent les irruptions des bar-
bares, ibid. Combien chez lui, pendant longtemps l'industrie fut
grossière : état de la ville jusqu'au règne d'Auguste, et même de Né-

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