Histoire des Girondins, Volume 8Furne et cie., 1847 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
accusés amis applaudit armée avaient Barras Barrère bespierre Billaud Billaud-Varennes Bourdon de l'Oise c'était cachot Camille Desmoulins Carnot Cécile Renault charrettes citoyens cœur Coffinhal collègues Collot Collot-d'Herbois comité de salut comité de sûreté complices Condorcet conjurés conspirateurs Convention Convention nationale Couthon crime d'Hébert Danton décret députés devant dictature Dieu discours dit-il Dumouriez Élie Lacoste ennemis Fabre d'Églantine factions femme force Fouquier-Tinville geste Girondins gouvernement guillotine Henriot hommes j'ai Jacobins jeune jour justice l'âme l'armée l'Assemblée l'échafaud l'Hôtel-de-Ville Lacroix Ladmiral laisser Lebas Legendre Léonard Bourdon liberté LIVRE Lucile madame de Sainte-Amaranthe madame Roland main Marat membres ment Montagne mort mourir nationale paroles patrie patriotes Payan pensée peuple Pichegru porte prison républicains république Révolution Robes Robespierre s'était Saint-Just salle salut public sang sauver scélérats séance sentiment seul supplice suprême sûreté générale Tallien terreur tête tion tribunal révolutionnaire tribune triomphe tyran Vadier Vergniaud vertu victimes voix voulait yeux
Popular passages
Page 135 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 135 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé , Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Page 134 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.
Page 172 - Divinité n'existe pas, ô toi qui te passionnes pour cette aride doctrine, et qui ne te passionnas jamais pour la patrie? Quel avantage trouves-tu à persuader à l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées et frappe au hasard le crime et la vertu, que son âme n'est qu'un souffle léger qui s'éteint aux portes du tombeau?
Page 292 - Ils m'appellent tyran ! ... Si je l'étais, ils ramperaient à mes pieds, je les gorgerais d'or, je leur assurerais le droit de commettre tous les crimes, et ils seraient reconnaissants ! Si je l'étais, les rois que nous avons vaincus, loin de me dénoncer quel tendre intérêt ils prennent...
Page 135 - J'ai les ailes de l'espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors Et tranquille je veille; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 179 - III. 11 met au premier rang de ces devoirs de détester la mauvaise foi et la tyrannie, de punir les tyrans et les traîtres, de secourir les malheureux, de respecter les faibles, de défendre les opprimés, de faire aux autres tout le bien qu'on peut, et de n'être injuste envers personne.
Page 175 - ... les antichambres. Cette secte propagea avec beaucoup de zèle l'opinion du matérialisme, qui prévalut parmi les grands et parmi les beaux esprits...
Page 166 - Que serait devenue une République indulgente contre des ennemis furieux? Nous avons opposé le glaive au glaive, et la liberté est fondée, elle est sortie du sein des orages; cette origine lui est commune avec le monde sorti du chaos, et avec l'homme qui pleure en naissant.
Page 269 - L'administrateur de la police sort d'ici ; il est » venu m'annoncer que demain je monterai au » tribunal , c'est-à-dire sur l'échafaud ; cela res» semble bien peu au rêve que j'ai fait cette nuit. » Robespierre n'existait plus et les prisons étaient » ouvertes.... Mais, grâce à votre insigne lâcheté, » il ne se trouvera bientôt plus personne en » France capable de le réaliser.