Histoire des conspirations royalistes du midi sous la révolution (1790-1793) d'après les publications contemporains, les pièces officielles et les documents inédits

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Hachette & cie, 1881 - France - 335 pages
 

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Page 46 - Manifeste || et |] protestation \\ de cinquante mille Français fidèles, || armés dans le Vivarais, \\ pour la cause de la Religion || et de la Monarchie. || Contre les usurpations \\ de l'Assemblée \\ se disant nationale, || Exoriare aliquis nostris ex ossibus Ultor ! | Que de ma cendre un jour s'élève mon vengeur.
Page 43 - ... ordonnances. 4° Défend aux commissaires nommés de se rendre à Montpellier, pour y prendre les informations sur l'affaire de Nîmes. 5° Déclare le comité militaire inconstitutionnel; en conséquence, lui fait défense...
Page 137 - ... qu'eux-mêmes. La jalousie que leur inspiraient leurs complices, l'ambition de manifester leur zèle avec plus d'éclat, devinrent le mobile de leur couduite et couronnèrent leurs efforts du plus funeste dénoûment. Ils avaient eu connaissance des plans de Claude Allier ; ils savaient que ce dernier voulait, à l'heure opportune, se porter d'un côté sur Nîmes, avec l'appui des gens d'Arles, de l'autre sur le Puy, avec le concours de ceux de Mende. Ce mouvement devait s'effectuer à un signal...
Page 245 - Midi, au lieu de .... Faute par les officiers municipaux, militaires et habitants, d'obéir à cet ordre, ils seront regardés comme complices de la rébellion contre Sa Majesté très chrétienne, et voulant exécuter de préférence les ordres des corps qui ont usurpé l'exercice de l'autorité royale, dénoncés comme rebelles aux puissances étrangères, aux prévôts de l'armée royale, poursuivis extraordinairement, condamnés à mort et leurs biens confisqués.
Page 212 - Montesquiou une éloquente protestation. « En vous félicitant de vos succès, écrivait-il, le 16 juillet, de Bourgoin au directoire de l'Ardèche, j'éprouve une vraie douleur en apprenant la manière dont M. de Saillans a expié ses forfaits. C'est un assassinat qu'on a commis au lieu d'un grand exemple qu'on aurait donné. Le peuple n'apprendra-t-il donc jamais à laisser aux lois le soin de sa vengeance ! (1) » Dans une lettre au général d'Albignac, il revenait avec plus de force sur cette...
Page 197 - A bout d'expédiens, il se décida à imiter ce qu'il voyait faire autour de lui depuis le matin, à fuir à son tour et à se dérober ainsi aux douloureux traitemens dont il était menacé. Il fit part de son projet aux quelques hommes restés fidèles à sa fortune. Tous l'approuvèrent; aucun d'eux n'aurait pu conseiller un autre parti. Il rédigea une proclamation pour l'armée royaliste. « Nous François-Louis, comte de Saillans...
Page 181 - ... moment n'était pas venu. Le voici, réjouissez-vous ; que les méchans tremblent; le jour de la vengeance est arrivé, la foudre est prête, elle va éclater sur leurs têtes criminelles et les écraser. Vous manquiez de chefs, de moyens et d'appui; vous allez avoir tout cela. Nous sommes nous-mêmes un de ces chefs... Nous venons vers vous, peuple généreux et fidèle au meilleur comme au plus malheureux des rois, pour nous mettre à votre tête et diriger vos efforts... » Ce préambule se...
Page 183 - ... maréchaux de camp réunis autour de lui, le général de Chateauneuf-Randon et le général d'Albignac, en les autorisant à prendre sur leur route les troupes qui lui étaient destinées et à s'en servir contre l'insurrection, à la condition de les lui renvoyer dès qu'elle serait dispersée.
Page 43 - Charge son président de se retirer par devers le roi pour le supplier d'ordonner au tribunal de Villeneuve-de-Berg d'informer contre les auteurs, fauteurs et instigateurs des arrêtés inconstitutionnels contenus au procès-verbal , et de faire leur procès suivant les ordonnances.
Page 198 - Bannes, comme faisant partie de mon héritage; je déclare de plus que je ferai tous les sacrifices possibles pour faire cesser tous les brigandages qui se commettent de part et d'autre. C'est dans ce moment que tout rassemblement n'aura plus lieu et chacun rentrera dans sa maison.

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