Les Girondins: leur vie privée, leur vie publique, leur proscription et leur mort |
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Common terms and phrases
10 août accusés amis applaudissements armée arrêté assemblées assignats avaient Barbaroux barreau bataillons Bordeaux Brissot Buzot c'était choses citoyens club comité commissaires commission des douze Commune Condorcet conseil général conspirateurs Constitution Convention nationale coupable crimes Danton déclaration décret d'accusation demande dénoncer départements députés devait dire dit-il Dumouriez émigrés enfin ennemis envoyés faction force garde nationale Gensonné Gironde Girondins Guadet guerre hommes j'ai Jacobins jour jugement juin jurés justice l'Assemblée nationale Lafayette laisser Lanjuinais législative lendemain lettre liberté livre Louis XVI Louvet maire Marat Meillan membres Mémoires ment mesures ministre Mme Roland Moniteur Montagnards Montagne mort moyens municipalité nation parler passé patrie patriotes Pétion pétition porter pouvait pouvoir exécutif présente président prêtres proscrits publique représentants du peuple République reste révolution révolutionnaire Robespierre royale Saint-Emilion salle salut public sauver séance sections septembre sera seul souveraineté suiv sûreté surtout tion tocsin toyens tribunal tribune tyrans Vergniaud voix vote
Popular passages
Page 20 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 108 - ... j'ai obéi à la Constitution, qui m'ordonne de m'opposer par un acte formel à leurs entreprises, puisque j'ai mis des armées en campagne. Il est vrai que ces armées étaient trop faibles, mais la Constitution ne désigne pas le degré de force que je devais leur donner ; il est vrai que je les ai rassemblées trop tard, mais la Constitution ne désigne pas le temps auquel je devais les rassembler ; il est vrai que des camps de réserve auraient pu les soutenir, mais la Constitution ne...
Page 20 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 442 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 164 - Je pense, que ces crimes n'eussent pas eu un aussi libre cours, qu'ils eussent été arrêtés, si tous ceux qui avaient en main le pouvoir et la force les eussent vus avec horreur ; mais je dois le dire, parce que cela est vrai, plusieurs de ces hommes publics, de ces défenseurs de la patrie, croyaient que ces journées désastreuses et déshonorantes étaient nécessaires ; qu'elles purgeaient l'empire d'hommes dangereux ; qu'elles portaient l'épouvante dans l'âme des conspirateurs, et que ces...
Page 383 - Observations rapides sur l'acte d'accusation contre les députés , par Amar (i). 25 octobre i793. QU'IL ait existé une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la république, contre la liberté et la sûreté du peuple français...
Page 211 - Un chef! Ah! si telle était leur audace, il ne paraîtrait que pour être à l'instant percé de mille coups. Mais à quelles horreurs ne serait pas livré Paris? Paris, dont la postérité admirera le courage héroïque contre les Rois...
Page 178 - Il est temps de briser ces chaînes honteuses, d'écraser cette nouvelle tyrannie; il est temps que ceux qui ont fait trembler les hommes de bien tremblent à leur tour. Je n'ignore pas qu'ils ont des poignards à leurs ordres. Eh ! dans la nuit du 2 septembre, dans celte nuit de proscription, n'at-on pas voulu les diriger contre plusieurs députés, et contre moi!
Page 168 - Les députés que vous avez envoyés pour calmer le peuple sont parvenus avec beaucoup de peine aux portes de l'Abbaye. Là, nous avons essayé de nous faire entendre. Un de nous est monté sur une chaise; mais à peine eut-il prononcé quelques paroles, que sa voix fut couverte par des cris tumultueux. Un autre orateur, M. Bazire, a...
Page 403 - Après sa condamnation, elle repassa dans le guichet avec une vitesse qui tenait de la joie. Elle indiqua par un signe démonstratif qu'elle était condamnée à mort. Associée à un homme que le même sort attendait , mais dont le courage n'égalait pas le sien , elle parvint à lui en donner avec une gaieté si douce et si vraie, qu'elle fît naître le rire sur ses lèvres à plusieurs reprises. A la place du supplice , elle s'inclina devant la statue de la liberté , et prononça ces paroles...