Robespierre and the Red Terror

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Hutchinson & Company, 1899 - France - 405 pages
 

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Popular passages

Page 314 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière. Avant que de ses deux moitiés Ce vers que je commence ait atteint la dernière, Peut-être en ces murs effrayés Le messager de mort, noir recruteur des ombres, Escorté d'infâmes soldats, Ébranlant de mon nom...
Page 314 - Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Animent la fin d'un beau jour, Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre : Peut-être est-ce bientôt mon tour ; Peut-être, avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée...
Page 31 - Ton temple est sur les monts, dans les airs, sur les ondes, Tu n'as point de passé, tu n'as point d'avenir, Et sans les occuper tu remplis tous les mondes, Qui ne peuvent te contenir.
Page 62 - Et, lorsque vous me célébrez, Vos vers découragent ma prose. Tout ce qu'on m'a dit de charmant. Messieurs, a droit de me confondre : La rose est votre compliment, L'épine est la loi d'y répondre (bis).
Page 66 - Crois-moi , jeune et belle Ophélie , Quoi qu'en dise le monde , et malgré ton miroir, Contente d'être belle et de n'en rien savoir, Garde toujours ta modestie. Sur le pouvoir de tes appas Demeure toujours alarmée ; Tu n'en seras que mieux aimée , Si tu crains de ne l'être pas.
Page 211 - Descends, ô Liberté ! fille de la nature Le peuple a reconquis son pouvoir immortel. Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez, vainqueurs des rois, l'Europe vous contemple; Venez, sur les faux dieux étendez vos succès : Toi, sainte Liberté, viens habiter ce temple ; Sois la déesse des Français.
Page 24 - I cannot conceive how nature can have suggested to men fictions more beneficial than all realities ; and if the existence of God, if the immortality of the soul were but dreams, they would still be the finest of all the conceptions of human intelligence.
Page 314 - Chenier, in the dreadful period of the French revolution. He was waiting for his turn to be dragged to the guillotine, when he commenced this poem : Comme un dernier rayon...
Page 211 - Guerriers libérateurs, race puissante et brave, Armés d'un glaive humain, sanctifiez l'effroi. Terrassé par vos coups, que le dernier esclave Suive au tombeau le dernier roi.
Page 199 - Guerre, guerre eternelle aux faiseurs d'anarchie ! Royalistes tyrans, tyrans re'publicains, Tombez devant les lois, voila vos souverains ! Honteux d'avoir e'te', plus honteux encor d'etre, Brigands, l'ombre a passe, songez a disparaitre...

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