La Revolution française: revue d'histoire contemporaine, Volume 46

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Charavay frères, 1904 - France
 

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Popular passages

Page 425 - Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m'est confiée, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée Nationale et acceptée par le roi.
Page 67 - Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, ARRÊTE : M. Emile LEVASSEUR, membre de l'Institut, président de la Section des sciences économiques et sociales du Comité des travaux historiques et scientifiques, administrateur du Collège de France, présidera la séance d'ouverture du Congrès des sociétés savantes le mardi 5 avril prochain.
Page 451 - L'HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE PUBLIÉS PAR LES SOINS DU MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Par arrêtés des 13 février 1907 et 12 avril 1919, le Ministre de l'Instruction publique, sur la proposition de la Commission chargée de rechercher et de publier les documents d'archives relatifs à la vie économique de la Révolution, a chargé MM.
Page 229 - J'ai fait , mardi dernier , le voyage de Sceaux, où j'ai vu de beaux jets d'eau, de belles statues et de beaux arbres bien taillés. Je crois que tout cela est parfaitement inutile à celui qui le possède; et s'il y avait du froment ou des pommiers, cela ne serait pas si beau , mais cela vaudrait mieux.
Page 51 - Maire revient au galop avec le commandant en second de la troupe parisienne ; ils trouvent le premier charriot un peu plus bas que l'Hôtel de la Guerre ; la foule l'entourait et menaçait les prisonniers. M. le Maire s'adresse aux plus échauffés : Ne vous déshonorez pas, laissez agir la justice, elle vous vengera des traîtres, il peut y avoir des innocents.
Page 214 - Si nous avions de l'argent à n'en savoir que faire, toutes nos dettes payées, nos chemins réparés, nos pauvres soulagés, notre église d'abord (car Dieu passe avant tout) pavée, recouverte et vitrée, s'il nous restait quelque somme à pouvoir dépenser hors de cette commune, je crois, mes amis, qu'il faudrait contribuer, avec nos voisins, à refaire le pont de...
Page 53 - Il veut parler, les sanglots étouffent sa voix ; il se couvre la tête, on l'enlève ; il voit le massacre, il perd connaissance, on le transporte dans une maison ; il reprend ses sens, il veut sortir, il est retenu; il dit que s'il est des hommes qui se déshonorent, il veut, lui, mourir pour la loi.
Page 51 - Pate-d'Oie était une compagnie de grenadiers qui se retourne pour ouvrir la marche. L'escorte prend la rue des Chantiers, l'avenue de Paris, la Place d'armes et la rue de la Surintendance ; jusqu'à cette dernière rue, le peuple ne faisait entendre que des cris de vive ta nation , et de fortes huées contre les prisonniers.
Page 53 - Jamais on ne vit tant de fureur et de cruauté: tous les prisonniers sont frappés presqu'au même instant ; quelquesuns parviennent à se sauver dans la foule , les autres sont mis en pièces. M. le maire est ramené à la maison commune , où bientôt une scène horriblement dégoûtante succède à celle qui vient d'avoir lieu. Ces homicides teints de sang, l'œil égaré, viennent déposer les bijoux, les assignats, les effets de ceux qu'ils ont égorgés. Ils portent comme en triomphe des membres...
Page 422 - ... d'être fidèle à la Nation, à la Loi et au Roi, et de maintenir de tout mon pouvoir, en tout ce qui est de l'ordre politique, la constitution décrétée par l'Assemblée nationale et sanctionnée par le Roi; exceptant formellement les objets qui dépendent essentiellement de l'autorité spirituelle.

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