Histoire de la Révolution française, Volume 3Furne, Jouvet, 1870 - France |
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10 août accusation administrations adversaires allait applaudissements armées assemblées assignats Autrichiens avaient Barbaroux Barère Belgique Beurnonville Billaud-Varennes Brissot Buzot c'était cause cent citoyens Cléry comité commissaires commune conseil exécutif conspirateurs Constitution Convention nationale côté crimes Custine d'Orléans Danton Décembre déclare décret défense défenseurs demande départements députés désordre devait discussion dit-il Dumouriez Edgeworth enfin ennemis esprits eût excité Fabre d'Églantine fédérés Février force Garat général Gensonné girondins gouvernement Guadet guerre Hollande jacobins Janvier Jemmapes jour jugement l'appel au peuple l'armée l'Assemblée l'ennemi l'inviolabilité laisser Législative liberté Louis XVI Louvet maire Marat membres ment Meuse mille hommes ministre montagnards mort moyens municipaux n'avait n'était nation Novembre Octobre Pache parole patriotes Pétion porte pouvait projet prononcer propose Prussiens question reproche république révolution révolutionnaire Rhin Robespierre Roland royauté s'était salle Santerre séance sections Septembre 1792 serait seul société sur-le-champ Temple tion Trèves tribunal tribune troupes tyran Vergniaud violente voix vote voulait
Popular passages
Page 210 - En vous parlant peutêtre pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien, et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité. » Je n'ai jamais craint que ma conduite fût examinée publiquement; mais mon cœur est déchiré de trouver, dans l'acte d'accusation, l'imputation d'avoir voulu faire répandre le sang du peuple, et surtout que les malheurs du 10 août me soient attribués.
Page 92 - La sensibilité qui gémit presque exclusivement pour les ennemis de la liberté m'est suspecte. Cessez d'agiter sous mes yeux la robe sanglante du tyran, ou je croirai que vous voulez remettre Rome dans les fers.
Page 209 - Je m'arrête devant l'histoire ; songez qu'elle jugera votre jugement, et que le sien sera celui des siècles.
Page 219 - ... de l'accusé. Inexorable quand il s'agit de calculer d'une manière abstraite le degré de sévérité que la justice des lois doit déployer contre les ennemis de l'humanité, j'ai senti chanceler dans mon cœur la vertu républicaine en présence du coupable humilié devant la puissance souveraine : la haine des tyrans et l'amour de l'humanité ont une source commune dans le cœur de l'homme juste qui aime son pays.
Page 229 - ... la pitié, que des préjugés invétérés auront excitée sur le sort de Louis ? Qui me garantira que dans cette nouvelle tempête , où l'on verra...
Page 356 - La justice était lente à prononcer sur le sort des détenus , et ils s'entassaient de plus en plus dans les prisons. Une section vint en députation au conseil de la commune le...
Page 228 - ... tombera dans une langueur mortelle. Craignez qu'au milieu de ses triomphes la France ne ressemble à ces monuments fameux qui, dans l'Egypte, ont vaincu le temps. L'étranger qui passe s'étonne de leur grandeur ; s'il veut y pénétrer, qu'y trouve-t-il? Des cendres inanimées, et le silence des tombeaux.
Page 209 - Le peuple désirait la destruction d'un impôt désastreux qui pesait sur lui : il le détruisit ; le peuple demandait l'abolition de la servitude : il commença par l'abolir lui-même dans ses domaines ; le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l'adoucissement du sort des accusés : il fit ces réformes; le peuple voulait que des milliers de...
Page 228 - Que ces mêmes hommes qui proclament partout qu'une nouvelle révolution est nécessaire, qui font déclarer telle ou telle section en état d'insurrection permanente; qui disent à la Commune que lorsque la Convention a succédé à Louis, on n'a fait que changer de...
Page 209 - Louis était monté sur le trône à vingt ans; et à vingt ans, il donna sur le trône l'exemple des mœurs; il n'y porta aucune faiblesse coupable, ni aucune passion corruptrice; il y fut économe, juste, sévère; il s'y montra toujours l'ami constant du peuple.