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CHAPITRE PREMIER. Montant des traitements et retenues sur les traitements

ib.

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§ 2.

§ 5.

Nombre et montant (taux normal) des pensions concédées de 1845 à 4854.
Influence de l'augmentation des pensions, à raison du nombre des années de con-
tribution

165

169

CHAPITRE III.
Ser.
§ 2.

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Moyenne générale de l'âge des veuves et des orphelins pour chaque caisse
Distinction, pour l'âge des veuves et le montant de leurs pensions, entre les veuves
avec enfants et celles sans enfants .

179

185

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CHAPITRE III. Équilibre entre les recettes et les charges présumées des caisses

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252

ib.

254

259

ib.

262

265

270

DOCUMENTS OFFICIELS.

I. Statuts organiques de la caisse des veuves et orphelins du Département de l'intérieur.
II. Ministère des finances.

279

Rapport au Roi. Modifications aux statuts de la caisse des veuves et orphelins du Département des finances.

294

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B. Bases de la liquidation des pensions. Age des veuves et des orphelins.

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Montant de leurs pensions

405

ib.

406

407

408

409

410

411

412

VIII. Récapitulation générale.

D. Nombre et montant des pensions éteintes. Age des veuves et des enfants au moment de l'extinction de leurs pensions.

I. Caisse du Département de la justice.

413

ib.

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F. État civil des fonctionnaires et employés ressortissant aux différentes caisses, au 31 décembre

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APPENDICE. G. Pensions de retraite civiles, ecclésiastiques et militaires, pensions civiques, etc.

425

FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.

DE LA STATISTIQUE

CONSIDÉRÉE

SOUS LE RAPPORT DU PHYSIQUE, DU MORAL

ET DE L'INTELLIGENCE DE L'HOMME;

PAR M. A. QUETELET,

PRÉSIDENT DE LA COMMISSION CENTRALE DE STATISTIQUE.

Jer MÉMOIRE.

:

La statistique est une science moderne, quoique les données qui lui servent de base soient anciennes. Les esprits les plus judicieux de l'antiquité cherchaient à se rendre compte de ce qu'un pays peut fournir en hommes et en produits matériels ils essayaient de démêler, en dehors des jugements grossiers qui se formulaient autour d'eux, les moyens les plus propres à se faire une idée juste de la force des États et des avantages qu'ils rencontraient, ou chez eux ou chez leurs voisins. Aucun écrivain cependant ne s'était avisé de calculer la probabilité qui existe de continuer de vivre à tel ou tel âge, et de garantir la valeur de la vie par l'entremise des sociétés d'assurance on doit douter même qu'ils sussent faire usage de la connaissance des moyennes.

Dans le cours des derniers siècles, les sciences politiques prirent plus de développement; on commença à soupçonner qu'en perdant de vue les individus, on

TOME VIII

55

peut démêler, à travers les phénomènes sociaux qui dominent les masses, des lois qu'on détermine de la manière la plus précise.

Ce qui arrêta d'abord, ce fut la conviction du libre arbitre de l'homme; l'on savait que sa volonté est une cause insaisissable, placée en dehors de toutes les lois; on en concluait qu'il devenait dès lors impossible d'en déterminer les effets: mais l'on perdait de vue que cette volonté n'a plus d'action au delà de certaines limites où commence la science, et que les effets, si grands en apparence, comme ceux qu'on a toujours cru voir à la naissance des choses, pouvaient être estimés comme sensiblement nuls, s'ils sont considérés d'une manière collective. L'expérience, en effet, prouva bientôt aux plus clairvoyants que les volontés individuelles se neutralisent au milieu des volontés générales.

Des catastrophes physiques, de grandes révolutions ou des actes provenant d'une puissance supérieure peuvent, à la vérité, modifier l'existence d'une nation; comme de grands incendies, de fortes commotions terrestres peuvent détruire des forêts et modifier la face d'un pays, ou bien encore comme des inondations peuvent le submerger entièrement. De pareilles calamités n'empêchent pas une science de suivre librement son cours et n'altèrent pas les lois qu'elle formule d'après la généralité des fails.

Il devint bientôt impossible de méconnaître l'exactitude des principes de la statistique, dont jusque-là on avait perdu de vue tous les effets. Mais où commençait son domaine et jusqu'où s'étendait son influence?« La statistique a pour objet de nous présenter l'exposé fidèle d'un État à une époque déterminée. En la ramenant à cette forme, doit-on la considérer comme un art ou comme une science? Avant de répondre, je demanderai à mon tour: Qu'était la botanique à sa naissance? Était-ce un art, était-ce une science? On se bornait à recueillir les plantes, à les reconnaître, à les énumérer et à les décrire d'une manière plus ou moins complète. Combien les premiers inventaires du règne végétal étaient défectueux, même sous le rapport de l'art, et combien peu ils laissaient présumer ce que deviendrait un jour la botanique constituée comme science! Qui songeait alors à ces classifications ingénieuses et profondes qu'on a créées depuis ; à l'anatomie végétale, qui devait nous initier dans les détails les plus intimes de la structure des plantes; et à la physiologie, qui nous révèle les phénomènes mystérieux de leur développement et de leur reproduction? » On s'est en général fort bien entendu quand on a fait de la statistique; mais il n'en a plus été de même quand il a fallu la définir on a presque toujours eu une tendance à resserrer outre mesure les limites de son domaine. Je pense que la définition que je propose, et qui du reste s'écarte peu de celle qu'ont donnée plusieurs savants modernes, circonscrit suffisamment les attributions de la statistique, pour qu'on ne puisse

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