Bibliothèque universelle des dames: Histoire. Classe 2, Volume 24

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1789
 

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Page 222 - ... suivent. Cependant tout fleurit bientôt, et Henri est au moment de donner la loi à l'Europe. Forcé de bonne heure, par les circonstances, à ne jamais rien négliger , il s'ctoit fait une habitude de tout prévoir, de tout observer, et d'être à tout.
Page 123 - ... de Henri , de la prodigalité sur-tout du dernier roi , des malversations du surintendant François d'O ; et après lui , de celles du conseil des finances. Les choses étoient au point que l'état devoit beaucoup plus qu'il n'avoit emprunté ; car parmi les créanciers , les uns n'avoient prêté qu'une partie de la somme qu'ils prétendoient leur être due , et d'autres n'avoient rien prêté ; chacun profitant de la licence des temps se portoit pour créancier sur de faux titres. S'il étoit...
Page 124 - ... le confeil étoit appliqué à mettre beaucoup de confufion dans les finances. C'étoit un vrai chaos ; on ne voyoit point le rapport de la dé,* penfe à la recette.
Page 57 - Meflîeurs, voilà le maréchal de Biron , que je préfente volontiers à mes amis & à mes ennemis...
Page 115 - ... profit.. Quelquefois ils le faisoient de leur propre autorité , d'autres fois en vertu des édits qu'ils avoient surpris par intrigue.
Page 86 - ... au même écueil & par la même imprudence , & nous voyons des débris de toutes parts. Que leurs fautes foient donc des leçons pour nous , & que les expériences du paffé nous apprennent à nous conduire dans l'avenir. Mais obfervons fur-tout la différence des circenftances ; 'car il n'efl pas toujours fur que ce qui a réuffi doive réuflir encore.
Page 127 - ... et ceux ; qu'on peut retrancher comme inutiles. Ce dernier objet n'étoit pas un des moins importans ; car depuis François Ier, les rois , pour trouver promptement des fonds , avoient créé et vendu un grand nombre d'offices. La justice, la police et les finances n'en étoient pas mieux administrées, au contraire.
Page 153 - Mon ami, lui dit -il, ce malheureux maréchal veut se perdre; je voudrais cependant lui pardonner, et lui faire autant de bien que jamais. Il me fait pitié; et mon cœur ne peut se résoudre à faire du mal à un homme qui a du courage, qui m'a bien servi, et avec qui j'ai vécu familièrement. Voyez-le donc, arrachez-lui l'aveu de ses intrigues, et faites que je lui puisse pardonner. Les efforts de Rosny ayant été inutiles , le roi en fit encore lui-même, tout aussi inutilement, Biron fut donc...
Page 82 - Il eft très-dangereux de juger vaguement de l'avenir ; car s'il arrive dans les entreprifes des cas inopinés , on pourra bien n'avoir pas la liberté d'agir , ni même le pouvoir de délibérer.
Page 74 - Ces états électifs & républicains , aflez puiffans par leur union pour empêcher l'agrandiffement des autres, étoient tous de nature à ne pouvoir jamais s'agrandir. Des limites certaines marquées entre les quinze dominations...

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