Histoire du dix-huit fructidor: ou, Mémoires contenant la vérité sur les divers événemens qui se rattachent à cette conjuration précédés du tableu des factions qui dechirent la France despuis quarante ano, et terminés par quelques détails sur la Guyane considérée comme colonie |
Common terms and phrases
18 fructidor affreux agens armée arrêté arriver assez auroient auroit avions avoient avoit Barrick Barthélemi bonheur Buonaparte c'étoit Capet capitaine Cayenne chefs cœur colonie connoître conseil Conseil des Cinq-Cents conspiration constitution Convention Convention nationale courage crainte crime dangers décret déportés députés devenoit devoient devoit Directoire Dossonville enfans enfin ennemis étions étoient étoit eût factieux faction falloit famille foible force fûmes garde nationale général Willot généraux Pichegru goëlette gouvernement Guyane Guyane française heures hommes Indiens j'ai jours l'Agent l'Assemblée l'Etat long-temps Louis Capet Louis XVI Madame Madame Elisabeth main Majesté malheurs Marbois ment ministre monarchie mort moyens municipaux n'avoient n'avoit nation Necker officiers ordre Paramaribo passer patrie peine peuple Pichegru pirogue politique porte pouvoient pouvoit premier Prince Ramel Reine reste révolution révolutionnaires rivière royale s'étoient sang sembloit sentimens seroit seul Sinamary sort Souverain sûreté Surinam tion tour du Temple trône troupes trouver tyrannie venoit victimes vouloit zèle
Popular passages
Page 236 - C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère; comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.
Page 238 - Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Page 198 - Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner...
Page 199 - Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens ; qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment...
Page 200 - Je sais qu'il ya plusieurs personnes de celles qui m'étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l'ingratitude; mais je leur pardonne; souvent dans les moments de trouble et d'effervescence on n'est pas le maître de soi ; et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur.
Page 236 - Je suis calme comme on l'est, quand la conscience ne reproche rien, j'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que je n'existais que pour eux, et vous, ma bonne et tendre sœur ; vous qui avez par votre amitié...
Page 225 - Parvenus au deuxième étage , dans un appartement , dans la seconde pièce duquel nous avons trouvé , dans un lit, le corps mort d'un Enfant qui nous a paru âgé d'environ dix ans , que les Commissaires nous ont dit être * La date de l'année ne se trouve daus aucun endroit de ce Procès-verbal.
Page 237 - ... conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils à son tour rende à sa sœur tous les soins, les services, que l'amitié peut inspirer ; qu'ils sentent enfin tous deux que dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union.
Page 197 - Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l'erreur ; mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ , suivant ce que la charité chrétienne nous enseigne.
Page 199 - ... que j'éprouve; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois; mais en même temps qu'un roi ne peut les faire respecter et faire le bien qui est dans son cœur qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement, étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.