Histoire de la caricature sous la réforme et la ligue, de Louis XIII à Louis XVI

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E. Dentu, 1880 - Caricature - 323 pages
 

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Popular passages

Page 188 - ... et cinquante tyrans? Te voilà aux fers, te voilà en l'inquisition d'Espagne, plus intolérable mille fois, et plus dure à supporter aux esprits...
Page 188 - ... bannisse tes bons citoyens et conseillers , qu'on pende, qu'on massacre tes principaux magistrats. Tu le vois et tu l'endures ! Tu ne l'endures pas seulement, mais tu l'approuves et le loues, et n'oserais et ne saurais faire autrement...
Page 175 - Tandis que Colletet \ crotté jusqu'à l'échine, S'en va chercher son pain de cuisine en cuisine, Savant en ce métier, si cher aux beaux esprits, Dont Montmaur 2 autrefois fit leçon dans Paris.
Page vi - MUSÉE DE LA CARICATURE, ou recueil des caricatures les plus remarquables publiées en France depuis le quatorzième siècle jusqu'à nos jours, pour servir de complément à toutes les collections de mémoires, calquées et gravées à...
Page 239 - Renversement de la morale chrétienne par les désordres du Monachisme, enrichi de figures.
Page 151 - ... complet que je puisse endosser. Mes chemises sont toutes déchirées, mes pourpoints troués au coude, ma marmite est souvent renversée, et depuis deux jours je dîne et soupe chez les uns et les autres, mes pourvoyeurs disant n'avoir plus moyen de rien fournir pour ma table, d'autant qu'il ya plus de six mois qu'ils n'ont reçu d'argent.
Page 188 - Napolitains, un asyle, et seure retraite de voleurs, meurtriers et assassinateurs, ne veux-tu jamais te ressentir de ta dignité, et te souvenir qui tu as été. au prix de ce que tu es?
Page 279 - Si je pouvais, monsieur, mêler des plaintes aux remerciements que je vous dois, je vous supplierais très instamment de ne point laisser courir cette estampe dans le public. Je ne sais pourquoi vous m'avez dessiné en singe estropié, avec une tête penchée et une épaule quatre fois plus haute que l'autre. Fréron et Clément s'égayeront trop sur cette caricature.
Page 223 - J'étois, moi surtout et plusieurs de nous, demeuré tout à fait brouillé avec M. de. Luxembourg. Je venois d'arriver, et j'étois déjà assis, lorsque je vis par derrière force mousseline plissée, légère, longue et voltigeante, surmontée d'un bois de cerf au naturel sur une coiffure bizarre, si haut qu'il s'embarrassa dans un lustre.
Page 279 - De ce plaisant Callot vous avez le crayon; Vos vers sont enchanteurs, mais vos dessins burlesques ; Dans votre salle d'Apollon Pourquoi peignez-vous des grotesques? Si je pouvais, monsieur, mêler des plaintes aux remerciements que je vous dois, je vous supplierais très instamment de ne point laisser courir cette estampe dans le public.

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