Histoire parlementaire de la Révolution française: ou Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815, Volume 33Paulin, 1837 - France |
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22 prairial 9 thermidor accusés agens amis anglais applaudissemens applaudit Armée des Pyrénées armées arrêté assassins attaquer Autrichiens avaient Barrère Bourdon de l'Oise calomnie campagnes Chaumette ci-devant citoyens Clairfait Club des Jacobins Collot Collot-d'Herbois comité de salut comité de sûreté complices conjurés conspirateurs contre-révolution contre-révolutionnaires Convention nationale Courtrai Couthon crime Danton défenseurs demande dénoncé départemens députés despotisme discours district division enfans ennemis factions fête floréal force Fouché fripons gouvernement révolutionnaire Hébert hommes j'ai Jacobins justice l'aristocratie l'armée l'école de Mars l'ennemi l'Etre-Suprême l'ordre du jour Léonard Bourdon liberté Lignes raturées loi de prairial membres du comité ment mère de Dieu messidor Montagne morale opprimés patrie patriotes perfides porte principes publique rapport représentans du peuple représentation nationale républicains République révolution Robespierre Rousselin Saint-Just salut public scélérats séance secours section sera seront seul sorti sûreté générale système Tallien tion toyens traîtres tribunal révolutionnaire tribune tyrans Vadier vaisseaux vertu
Popular passages
Page 420 - Ils m'appellent tyran. Si je l'étais, ils ramperaient à mes pieds, je les gorgerais d'or, je leur assurerais le droit de commettre tous les crimes, et ils seraient reconnaissants. Si je l'étais, les rois que nous avons vaincus, loin de me dénoncer (quel tendre intérêt ils prennent à notre liberté ! ) me prêteraient leur coupable appui; je transigerais avec eux.
Page 436 - Je la leur abandonne sans regret, ma vie! j'ai l'expérience du passé et je vois l'avenir! Quel ami de la patrie peut vouloir survivre au moment où il n'est plus permis de la servir et de défendre l'innocence opprimée? Pourquoi demeurer dans un ordre de choses où l'intrigue triomphe éternellement de la vérité, où la justice est un mensonge, où les plus viles passions, où les craintes les plus ridicules occupent dans les cœurs la place des intérêts sacrés de l'humanité?
Page 411 - ... avons plongé dans les cachots les patriotes, et porté la terreur dans toutes les conditions? Ce sont les monstres que nous avons accusés. Est-ce nous qui, oubliant les crimes de l'aristocratie, et protégeant les traîtres, avons déclaré la guerre aux citoyens paisibles, érigé en crimes ou des préjugés incurables ou des choses indifférentes, pour trouver partout des coupables et rendre la révolution redoutable au peuple même? Ce sont les monstres, que nous avons accusés. Est-ce nous...
Page 196 - Ceux qui auront cherché à inspirer le découragement pour favoriser les entreprises des tyrans ligués contre la république ; Ceux qui auront répandu de fausses nouvelles pour diviser ou pour troubler le peuple ; Ceux qui auront cherché à égarer l'opinion et à empêcher l'instruction du peuple, à dépraver les mœurs et à corrompre la conscience publique...
Page 425 - C'est lui seul qui vous a proscrits; on disait en même temps aux patriotes : Il veut sauver les nobles; on disait aux prêtres : C'est lui seul qui vous poursuit; sans lui vous seriez paisibles et triomphants; on disait aux fanatiques : C'est lui qui détruit la religion; on disait aux patriotes persécutés : C'est lui qui l'a ordonné ou qui ne veut pas l'empêcher.
Page 406 - Je ne viens point réaliser des terreurs ridicules répandues par la perfidie, mais je veux étouffer, s'il est possible, les flambeaux de la discorde par la seule force de la vérité. Je vais défendre devant vous votre autorité outragée et la liberté violée. Je me défendrai aussi moi-même : vous n'en serez point surpris; vous ne ressemblez point aux tyrans que vous combattez. Les cris de l'innocence outragée n'importunent point votre oreille, et vous n'ignorez pas que cette cause ne vous...
Page 438 - On a semé la division parmi les généraux; l'aristocratie militaire est protégée; les généraux fidèles sont persécutés ; l'administration militaire s'enveloppe d'une autorité suspecte; on a violé vos décrets pour secouer le joug d'une surveillance nécessaire. Ces vérités valent bien des épigrammes.
Page 427 - Pitt , et tous les tyrans armés contre nous. Qui ensuite ? Ah ! je n'ose les nommer dans ce moment et dans ce lieu ; je 'ne puis me résoudre à déchirer entièrement le voile qui couvre ce profond mystère d'iniquités ; mais ce que je puis affirmer positivement, c'est que parmi les auteurs...
Page 193 - La Convention nationale , après avoir entendu le rapport du Comité de salut public , décrète : > Art.
Page 436 - ... mon pays fut le plus lâche et le plus atroce ? En voyant la multitude des vices que le torrent de la révolution a roulés pêle-mêle avec les vertus civiques, j'ai craint quelquefois, je l'avoue, d'être souillé aux yeux de la postérité par le voisinage impur des hommes pervers qui s'introduisaient parmi les sincères amis de l'humanité...