RÉPONSE A L'ÉCRIT INTITULÉ: LYON EN 1817, par le COLONEL FABVIER, AYANT FAIT LES FONCTIONs de chef de L'ÉTAT-MAJOR du lieu TENANT DU ROI DANS LES 7 ET 19 DIVISIONS MILITAIRES. DE M. LE LIEUTENANT-GÉNÉRAL CANUEL, A L'ÉCRIT INTITULÉ: ON EN 1817, PAR LE COLONEL FABVIER, AYANT FAIT ET 19 DIVISIONS « Les Lyonnais, comme la France, aiment aur-tout à rappeler ce qu'ils doivent à la fermeté si active, si sage, si mesurée da « lieutenant général Canuel, qui a pourvu à tout, sauvé les « coupables de leurs propres excès, et assuré le triomphe de la « cause royale contre de criminelles et folles entreprises, malgré « les distances et la diversité des points où des attaques étaient << présumables. >> (Extrait du Journal des Maires du 24 juin 1817.) J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, rue des Petits-Augustins, no 5 (ancien hôtel de Persan). RÉPONSE A L'ÉCRIT INTITULÉ: Lyon en 1817, par M. le colonel FABVIER, ayant fait les fonctions de chef de l'état-major du lieutenant du Roi dans les 7 et 19° divisions militaires. De tous les sentimens qui se sont élevés dans mon ame en lisant le pamphlet intitulé Lyon en 1817, par le colonel Fabvier, le, seul qui y soit resté est celui de la pitié. En effet, comment ne pas plaindre un homme qui se précipite en aveugle dans un océan de calomnies, pour servir les passions de ceux qui, peut-être, l'ont jeté d'abord en enfant perdu dans la carrière; sauf à le secourir ensuite, ou à l'abandonner, suivant le crédit qu'obtiendront ses mensonges, ou la défaveur dont ils seront frappés par l'opinion publique. Je ne sais si l'esprit de parti n'a pas eu la |