Lettres sur l'Italie, en 1785, Volume 2 |
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admirable Agasias airs amours Apollon artistes assis avoient avoit beauté beaux arts belle bras bres brillant bronze c'étoit cendre cent Cérès charmant chiavel ciel Cinthie ciseau climat cœur colonnes colysée corps Correge côteaux Dieu Dieux différens douleur enfans enfin étoient étoit femme fleurs Florence flots foule galères galeriens gazons Genes grace grand-duc Herculanum heure heureux homme J'ai jamais jardins jeune jour l'ame l'amour l'église l'œil l'univers Laocoon larmes LETTRE Lucques main malheureux marbre Marc Aurele mendians ment Michel-Ange milieu mille Misène mort Naples nature nobles nuit palais palais Farnese panthéon pape par-tout paroît passe pauvres pensée peuple Phœbé pieds pinceau poëte Polidore portique Properce qu'un regard reste Romains Rome ruines sénat sent seroit seul soir soleil sort souverain statues sur-tout Sybarites tableaux Tasse temple temple de Vesta terre tête Tibulle tion Titien Tivoli tombeau Toscane tout-à-coup vallon Vélabre Vénus Vésuve vieillard Virgile voilà voix yeux
Popular passages
Page 209 - ... les zéphyrs ne se reposent jamais ; enfin de tous ces » sons insensibles , épars au loin dans les cieux , sur » les flots, sur la terre, qui forment en ce moment » comme une voix incertaine , comme une respiration » mélodieuse de la nature endormie.
Page 26 - ... invisible. Un malheureux a expiré devant moi. Les lits des malades sont environnés de leurs parens attendris , qui les consolent , qui les soulagent : c'est une mère auprès de sa fille ; c'est un mari auprès de sa femme. Du moins , dans cet hôpital , des mains sensibles et chères peuvent fermer les yeux des mourans. Il y règne un ordre admirable, une propreté parfaite , un soin extrême. On y guérit. Les statues de tous les bienfaiteurs de l'hôpital sont répandues dans les salles....
Page 140 - Le sexe , à Naples , semble être dans le commerce. Les pères, les mères , les maris , les frères , les moines , tout...
Page 135 - Enfin je vois Rome. Je vois ce théâtre où la nature humaine a été tout ce qu'elle pourra être, a fait tout ce qu'elle pourra faire, a déployé toutes les vertus, a étalé tous. les, vices, a enfanté...
Page 175 - Son enfant, en effet, jouait dans son sein. Cependant le pontife a prié: il se lève. Le peuple, dans une attente inexprimable, le regardait. Alors, d'une voix pleine d'espérance, et le front calme, le pontife répand sur la foule prosternée les paroles religieuses qui la bénissent. Soudain, soit miracle, soit comme par miracle, les derniers mots de la bénédiction étaient encore dans les airs, les vents n'étaient plus dans les airs...
Page 94 - On improvise souvent en chantant t ce qui est d'un grand secours; pendant que la voix file les sons, les idées ont le temps d'arriver ; d'ailleurs, le mouvement du chant les excite. L'âme et le corps se meuvent réciproquement , comme le cavalier et le cheval. Le moindre bruit autour d'un clavecin et d'un cerveau les fait raisonner.
Page 86 - Rien ne peut rendre ce ravissement qui saisit l'âme lorsqu'on entre dans l'église de Saint-Pierre, pour la première fois ; lorsqu'on se trouve sur ce pavé étendu, parmi ces piliers énormes, devant ces colonnes de bronze, à l'aspect de tous ces tableaux, de toutes ces statues , de tous ces mausolées , de tous ces autels , et sous ce dôme... ! enfin, dans cette vaste enceinte où...
Page 13 - Ce nom à'aigrure est celui que l'intérêt , pour lequel le beau n'est rien , l'habitude , pour laquelle tout cesse d'être beau , donnent , à Nice , à ces belles pommes du jardin des Hespérides , à l'aide desquelles vainquit Atalante. Les maisons de campagne des environs de Nice sont peuplées d'Anglais , de Français , d'Allemands ; chacune d'elle esr une colonie : c'est là que , de tous les pays du monde , l'on fuit l'hiver. Nice , pendant l'hiver , est une espèce de serre pour les santés...
Page 88 - ... statues. La première qui m'a frappé, c'est un superbe cheval qui s'élance, impatient, du marbre; et qui, du pied, des narines, de la crinière et de l'œil , semble , se sentant enfin créé, demander la terre et dévorer l'étendue. Approchons de ce Romain qui harangue ; c'est César : tout son corps parle. C'est donc là cette bouche éloquente d'où sont sorties tant de chaînes! Cet Apollon est admirable! Quelles belles formes! Cette ligne qui le dessine en entier, comme elle coule, comme...
Page 24 - Enfin ces portiques de marbre , ces pcristilcs de marbre , ces portes de marbre sont inondés , tout le jour , d'une foule de mendians, qui viennent sur des pavés de granit et de porphyre , travaillés par tous les arts , et polis comme des miroirs , écraser la vermine qui les dévore. Je viens de voir le palais du Doge, où le sénat tient ses séances , d'où il souffle , sur 500,000 sujets , l'esprit de son gouvernement , de ses lois , de sa politique , c'est-à-dire , de son avarice.