Lettres de Louis XIV au comte de Briord: ambassadeur extraordinaire de S.M. très chrétienne auprès des Etats Generaux, dans les années 1700. & 1701

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chez M.G. de Merville, 1728 - France - 259 pages

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Page 15 - ROI. lOUIS par la grâce de Dieu Roi de France & de Navarre: A tous ceux qui ces préfentes Lettres verront, Salut.
Page 21 - États-Généraux des Provinces-Unies paroissent présentement surpris que le Roi ait accepté le testament du feu Roi d'Espagne, ils remercieront bientôt Sa Majesté de préférer en cette occasion le repos public aux avantages de sa couronne. Il suffira qu'ils aient le temps d'examiner avec leur prudence ordinaire les troubles infinis que l'exécution du traité de partage produiroit, et cette même prudence les fera désister de la demande contenue dans le mémoire qu'ils ont remis à l'ambassadeur...
Page 26 - Sicile, ou dans aucun des états compris dans le partage de monseigneur le Dauphin : la force ouverte étoit l'unique moyen de les attaquer. Mais la guerre une fois commencée , après avoir refusé la justice que le feu roi Catholique vouloit faire aux princes de France , étoit difficile à terminer. Un roi...
Page 36 - ... par l'article secret du traité. Ont-ils déjà perdu le souvenir qu'il ya sept mois que ce prince délibère ; que ses réponses aux différentes instances qu'on lui a faites, contenoient seulement un refus absolu de souscrire au partage? Qu'ils examinent quel auroit été le fruit de cette nouvelle proposition. L'Empereur refusoit le partage, sur la simple espérance que le roi d'Espagne appelleroit l'Archiduc à la succession : cette •espérance étoit vaine alors, et l'effet l'a vérifié....
Page 36 - ... en garantir tous les articles, ils auroient dénoncé celles que la république de Hollande auroit données, soit par terre soit par mer. Le mémoire , cependant, ne contient rien de semblable. Messieurs les Etats proposent seulement d'accorder à l'Empereur le terme de deux mois...
Page 24 - ... au corps de la monarchie d'Espagne. La nation demandoit seulement, pour s'opposer à la division , un roi qu'elle pût légitimement reconnoître ; et quoique l'inclination de tous les états des royaumes d'Espagne fût universellement portée pour un prince de France, les sujets de cette monarchie auroient été fidèles à ceux que la disposition du feu roi Catholique leur indiquoit, au refus d'un fila de monseigneur le Dauphin.
Page 39 - Couronne et celle d'Espagne, nous donnera de nouveaux moyens de vous marquer l'intérêt que nous prenons à ce qui vous regarde et l'amitié sincère que nous avons pour vous.
Page 13 - Etats généraux seront obligés de s'entr'aider l'un l'autre contre cette opposition, et de l'empêcher avec toutes leurs forces, et l'on conviendra d'abord, après la signature du présent traité, de la proportion que chacun doit contribuer tant par mer que par terre.
Page 17 - V, roi d'Espagne, est près d'entrer dans son royaume et de répondre aux vœux empressés de ses nouveaux sujets; ce grand événement ne nous empêche pas de porter nos vues au-delà du temps présent : et lorsque notre succession...
Page 25 - ... perdre, et se contenter des mêmes offres qu'il avoit constamment rejetées. Ainsi l'Archiduc devenant roi d'Espagne du consentement de toute la nation, il falloit, pour exécuter le traité, conquérir les royaumes et les états réservés pour le partage de monseigneur le Dauphin; il n'y avoit pas lieu d'alléguer le tort fait aux légitimes héritiers : leurs droits avoient été reconnus.

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