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le vase de verre au haut; entre plusieurs reliques, y a: De monte Calvario; de sancto Georgio, etc.

Celui de 1639, nombre 35: « Un reliquaire de cuivre doré, ouvert à deux portes, où sont des reliques du chef et des os de saint Georges, martyr; de Calvario, etc. ».

XLVII. De saint Junion, etc.

Un ange en bosse, de cuivre doré, émaillé, porté sur un pied carré, et qui a sur la tête un petit cristal garni de cuivre doré, sur lequel est ce billet: De sancto Juniano, et dedans nous avons trouvé un os du doigt plié de quelque drap violet avec cet écriteau: Sancti *Juniani, confessoris. Plus du taffetas blanc, quelques cendres, sans écrit. Les inventaires ne font pas mention de ce cristal ni des reliques qui sont dedans, ce qui nous donne à connoître qu'elles y ont été mises depuis peu.

*

Les inventaires de 1495 et 1515, nombre 51: « Il y a un angelot de cuivre doré ».

Celui de 1566, nombre 29 : « Une image en façon d'un ange de cuivre doré, émaillé ».

Celui de 1575, nombre 48 : « Un petit pied de cuivre où est un ange de cuivre doré, émaillé, venu autrefois de la chapelle de Balasis ».

Celui de 1611, nombre 45: « Un ange de cuivre doré, émaillé, sur un pied qui a quatre pattes >>.

Celui de 4639 n'en fait pas de mention, peut-être parce qu'il n'y avoit pas de reliques desquelles ils faisoient principalement la visite.

XLVIII. De saint Astère ou Astier, martyr; sainte Barbe.

Un petit reliquaire haut de demi-pied. Au milieu est un cristal en pomme, garni d'argent, et fait comme une burette, dans laquelle est un petit os plié de toile blanche, sans billet; il y en a un pourtant attaché au haut du reliquaire, qui contient ces mots: De sanctis Barbara et aliis; ce qui ne peut être véritable, n'y ayant qu'un petit os, outre que les inventaires ne disent qu'il y ait de reliques de sainte Barbe: c'est pourquoi nous avons mis cet os dans le reliquaire dont nous avons parlé au nombre 30, où il y a eu des reliques de ladite sainte qu'on peut avoir changées dans celui-ci, où nous avons mis un

petit paquet de reliques de saint Astère, martyr, avec cet. écrit : Sancti Asterii, martyris.

Les inventaires de 1495 et 1545, nombre 24: « Deux petits reliquaires d'argent en façon de burette au milieu est un cristal rond, l'un plus grand que l'autre ». Nous ne trouvons aujourd'hui qu'un de ces deux reliquaires.

Celui de 4566, nombre 24: « Autre reliquaire, fait en bouteille de cristallin.».

Celui de 4567, nombre 49: « Un petit reliquaire d'argent et de cristallin où sont des reliques ».

Ces inventaires et le suivant assurent qu'il y avoit des reliques sans dire de quel saint, quoique les autres n'en parlent pas, etc. Celui de 1575, nombre 19: « Un petit reliquaire d'argent et då cristal où il y a des reliques dedans ».

Celui de 1611, nombre 25 : « Un vase de cristal où il n'y a rien dedans; le dessus et le pied d'argent ».

Celui de 1639, nombre 23 : « Un petit reliquaire d'argent où il y a de petit os, avec un billet tout mangé qui ne se peut lire ».

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Un reliquaire composé de deux plaques d'argent sur du bois fait en ovale, où il y a, d'un côté, cinq pierres de cristal disposées en croix, dont nous avons levé la plus grosse, qui est celle du milieu, et n'y avons rien trouvé que du papier et du bois pourri. Néanmoins, parce que l'inventaire de 1575 assure qu'il y a des reliques, nous y avons remis ce que nous en avions tiré. De l'autre côté, il y a une figure de croix en bosse; le pied est fort petit, de cuivré doré et émaillé.

Les inventaires de 1495 et 1515, nombre 50: « Un reliquaire dont le pied est à trois pieds, et le haut en manière d'une table ou d'œuf plat, garni d'un cristal rond, et quatre pierres autour ».

Celui de 1566, nombre 45: « Autre de fer blanc, fait en navette, ayant un pied de cuivre doré fait en chandelier ». Ce reliquaire est d'argent, non pas de fer-blanc.

Celui de 1575, nombre 43: « Autre reliquaire d'argent fait en navette, et y a cinq petits cristaux étant enchâssés dedans, où sont quelques reliques de saints, et sur un petit chandelier de cuivre ».

Celui de 4614, nombre 45: « Une croix d'argent en forme ovalesque, avec cinq pierres de cristal ».

Celui de 1639, nombre 28 « Un petit reliquaire d'argent fait en ovale qui ne se peut ouvrir ».

L.

Des saints Machaire, Primitif et Maximin, martyrs.

Un reliquaire d'argent tout neuf, dont le pied est fait en ovale, au dessous duquel est gravé: Fr. Gab. Dumas, 1659, qui est le nom du religieux qui le donna pour y mettre des reliques; le haut ressemble à un soleil, excepté la rondeur et les rayons, qu'il n'a pas; le tout haut quasi d'un pied. Nous avons mis ce reliquaire, comme n'ayant été donné que depuis peu, sur la fin de cet inventaire; nous l'avons garni de saintes reliques en cette sorte d'une côte de saint Machaire, martyr de la légion des Thébéens, laquelle nous avons prise d'un des coffres du trésor, où elle étoit pliée d'un papier sur lequel étoit écrit: Hic sunt reliquiæ sancti Macharii, martyris. Plus d'un os de saint Primitif, martyr, qui fut donné à dom Antoine Chavaroche, abbé, avec attestation par madame la marquise de Montausier, à laquelle fut envoyé le corps dudit saint de Rome l'an 1664. Plus d'un os de saint Maximin, martyr, qui a été donné de même audit abbé dom Antoine de Chavaroche par les RR. mères carmélites de Limoges, lesquelles gardent en grande vénération le corps dudit saint, qui leur fut accordé par notre saint père le pape Alexandre septième l'an 1664.

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Un reliquaire de cuivre doré, le pied rond et le haut en façon de dôme à quatre piliers, entre lesquels il y a les figures de quelques saints en bosse, et dedans un cristal rompu où nous avons trouvé un petit os avec ce billet Sancti Ambrosii, episcopi, et deux médailles avec un autre billet où sont écrits les noms des saints des reliques desquels ces médailles sont composées. Au haut dudit reliquaire sont gravées les armes de monseigneur François de Neufville, à qui on dit que ce reliquaire servoit de masse lorsqu'il officioit pontificalement. Nul des inventaires n'en parle; ce qui nous fait dire qu'il n'y a pas long-temps qu'il sert en reliquaire.

LII. De saint Matthieu, ele.

Un reliquaire de cuivre doré, garni de quelques pierres, le pied rond et le haut en manière de clocher, où il y a par dessus une croix à

laquelle est attaché cet écriteau: De sancto Matthæo et aliis. Toutefois nous n'y avons trouvé dedans qu'un os sans billet, plié de taffetas* rouge, et un autre taffetas jaune et vide; ce qui nous fait voir qu'il ne faut pas s'arrêter à ce billet. Peut-être que c'est de ce reliquaire que parlent les inventaires suivants.

Celui de 1644, nombre 44: « Le pied d'un reliquaire de cuivre doré, le vase vide, de cuivre doré ».

Celui de 1639, nombre 16: << Un reliquaire de cuivre doré sans reliques ».

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Un reliquaire composé d'un vieux pied de calice de laiton et de quelque autre pièce de cuivre doré, qui est par dessus, dans lequel nous avons trouvé des petits ossements pliés dans un papier où est écrit: De sanctis reliquiis quorum nomen Deus novit. Au haut dudit reliquaire est une pierre de cristal. Voilà tout ce que nous pouvons dire de ce reliquaire, les inventaires n'en faisant aucune mention.

LIV. Des saints André, Mathias, Innocents, Sébastien, Apollonie, Gersine,
Ambroise, Potentienne, Agapit, etc.

Un reliquaire fait en tableau, dont le cadre est en bois, et par dessus orné d'ivoire et d'ébène, bien travaillé. On lit à travers d'une glace ces mots tout autour du carré : Sancti per fidem vicerunt regna, operati sunt, etc., et les noms autour des reliques dont il est garni : sancti Andreæ, apostoli; sancti Mathia, apostoli; sanctorum Innocentium, martyrum; sancti Sebastiani, martyris; sanctæ Apolloniæ, virginis et martyris; sanctæ Gersina; sancti Ambrosii; episcopi Mediolani; sanctæ Potentianæ, virginis; sancti Agapiti, martyris; 40 martyrum; sancti Odolphi; sanctæ Cordulæ, virginis et martyris; sancti Mauricii, martyris; sanctæ Catharinæ, virginis et martyris; sanctæ Barbara; undecim millium virginum et martyrum; sanctorum Machabæorum ex legione; sancti Gereonis; sancti Alexandris, militis; sancti Bonifacii, papæ; sanctorum Thebæorum, martyrum, 1618.

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Une tunique de diacre, tissue de soie de diverses couleurs, parsemée de quelques figures d'aigle, dont notre bienheureux P. saint Etienne se servoit en faisant le diacre, laquelle ne s'est presque

point usée depuis tant de siècles, quoiqu'elle serve à tous les diacres le jour qu'ils chantent leur premier évangile, et qu'on la montre presque tous les jours à tous ceux qui désirent voir nos saintes reliques, auxquels on la donne aussi à baiser comme les autres principales reliques. Elle est fermée aux manches, et est fort longue, doublée de toile.

L'inventaire de 1575 la met parmi les ornements en cette sorte : « Le courtibaud de saint Etienne, de soie jaune et violette, et de plusieurs autres couleurs, qu'on baille aux nouveaux diacres le jour qu'ils chantent leur premier évangile ».

Celui de 4644, nombre 53: « Le courtibaud de notre bon pasteur saint Estienne, tissu de soie, où il y a plusieurs aigles figurés ». Celui de 1639, nombre 36: « La tunique de notre bienheureux P. saint Estienne ».

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Les inventaires de 1495 et 1515 font mention d'une custode au nombre en cette sorte: « La custode en façon de colombe en laquelle est corpus Domini ».

Celui de 1575, nombre 24: « La custode où l'on tient corpus Domini, toute d'argent doré, ensemble le soubassement en façon d'une assiette, le tout d'argent; ensemble partie de la chaîne qui la soutient; le pavillon d'icelle de satin cramoisi ouvré d'or, et la couronne et chaîne qui soutiennent ladite custode d'argent ».

Celui de 1611, nombre ̧4 : « Une custode en forme de colombe d'argent doré, en laquelle est le saint Sacrement, ladite colombe sise sur une coupe d'argent doré, sur laquelle custode il y a une couronne de satin cramoisi avec de petites tours d'icelle et quatre chaînettes, qui sont d'argent ».

La copie des inventaires de 1515 et 1567 dit qu'elle n'est pas perdue en ces termes : « L'an de notre salut 1625, le révérendissime saint abbé Rigal, étant à Paris, changea la susdite custode, avec le reste de l'argenterie qui l'accompagnoit, en un beau et grand ciboire d'argent doré à triple touche, haut environ d'une coudée, compris son couvercle, qui fait la moitié de la coupe avec la petite

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