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que de fait ils firent, et vinrent trouver ledict sieur de Montluc, lequel, accompagné des compagnies des sieurs de Terride, de Biron, des Cars, Mont-Saly et autres, tant de cheval que à pied, vint au lieu de Bergerac quelques jours apres le département de ceux de ladite religion. Où étant pour pourvoir aux affaires, les habitans de Limoges, se craignans de ceux de ladite religion estant pour lors au devant du Dorat, et avertis que, ayant entré dans ledict Dorat, ils prétendoient venir à Limoges, et prendre la ville d'assaut, et par force si ouverture d'icelle ne leur étoit faite, envoyerent quelques uns des consuls vers ledict sieur pour le supplier d'envoyer secours à ladicte ville de Limoges, et, s'il étoit possible, lui-même y venir, ce qu'il accorda, ayant communiqué au conseil, faire.

Et de fait ledict sieur de Montluc avec sa troupe partit dudict lieu de Bergerac, et prit son chemin à Périgueux, et de là à Thiviers, et passa par Chalus, arriva à Limoges (1) le neuvieme de novembre audict an; et, avant sa venue, avertis ceux de ladicte religion d'icelle, apres avoir fait le massacre susdict, reprinrent, comme dit est, leur chemin vers Orléans.

Estant ledict sieur de Montluc à Limoges, fit, le lendemain de son arrivée, la monstre des gens de pied, où se trouva 34 enseignes, sans les compagnies de cheval; et, ladicte monstre faite, reprint son chemin avec quelque peu de gens vers le pays de la Gascogne, et fit marcher son armée vers le pays de la France, et d'icelle furent conducteurs les sieurs de Terride, Mont-Salys et Tounneins.....

1568. Le 22 dudict mois d'octobre, la compagnie du capitaine Lauriere, fils du seigneur de Pompadour, autrement appelée du Capitaine des gens de pied, arriva en notre ville, et y demeura jusqu'au lendemain, environ midi, avec délibération d'y faire plus long séjour, n'eût été que le seigneur du Saillant, maître de camp du seigneur des Cars (2), pour dispartir ledict régiment et loger la récole dudict sieur des Cars en notre vilte, étant arrivé, fit déloger ladicte compagnie en toute diligence. Et, quelques jours auparavant, ledict capitaine Lauriere (3) étoit entré par force dans la ville de Solignat, et icelle pillée et brûlée en partie.

Le 24 desdicts mois et an, étant ledict sieur des Cars accompagné des seigneurs de Lauzun, St-Genies, Magdalian et autres chevaliers de l'ordre au nombre de neuf à dix, arriva en notre dicte ville, et dina seulement; et de là prit son chemin vers Excideuil, où il alla coucher, avec délibération d'aller trouver le seigneur de Montpensier à Périgueux, où le rendez-vous de tous étoit.....

1568. Au mois de novembre, passa en ladicte ville de St-Yrieix le seigneur de La Joyeuse, qui conduisoit de 8 à 10,000 hommes tant à cheval que à pied, et le seigneur de Sarlayoux étant colonel de l'infanterie, pour aller trouver ledict sieur d'Anjou, et se joindre avec lui, comme il fit à Chauvigny, et séjourna en ladicte ville de St-Yrieix puis le samedi jusques au lundi, ce qui fut une grande foule pour les habitans de ladite ville......

1569. — Estant le bruit que ledict prince de Condé faisoit courrir de prendre son

(1) Montluc, dans ses mémoires, nous apprend qu'il arriva à Limoges avec 1,200 chevaux et 30 enseignes de gens de pied.

(2) Comte des Cars, 1er gouverneur du Limousin, un des chefs du parti catholique.

(5) Chef huguenot.

chemin vers Lymoges, venu aux oreilles dudict sieur d'Anjou, pour fortifier ladicte ville et s'assurer desdicts pays de Limosin et de Périgord, avoit envoyé le sieur des Cars, lieutenant pour le roi auxdicts pays, lequel seroit arrivé en sa maison des Cars le pénultieme décembre, et, quelques jours apres, se seroit retiré en ladicte ville de Lymoges pour mettre dans ycelle en garnison certain nombre de compagnies tant à cheval qu'à pied, pour la défense d'ycelle.....

1569. Pendant que l'armée du duc de Condé étoit à Angoulême, et celle du duc d'Anjou à Poitiers, ledict sieur des Cars, qui avoit été envoyé au pays de Limosin, lieu de son gouvernement, pour prendre garde d'iceluy (même que, quelques jours auparavant, les sieurs de Bonneval, Linards et aultres gentilshommes des quartiers dudict pays de Limosin tenant le parti du prince de Condé s'étoient retirés de leurs maisons sans savoir l'occasion qui les avoit contraints à ce faire), auroit envoyé en garnison les compagnies des sieurs de Neuville et Massé en ladicte ville de St-Yrieix, distant seulement dudict lieu de Bonneval deux petites lieues, en laquelle arriverent le deuxieme jour de février audict an.

Aussi avoit ledict sieur des Cars mis ez autres villes de Limosin garnison, et même ez villes de Limoges et St-Léonard, et, même en voulant mettre en la ville de SaintJunien, ceux de ladicte ville ne les auroient voulu recevoir, dont furent quelque temps en peine par les menaces que leur furent baillées par ledict sieur des Cars, qui disoit lesdicts habitans être rebelles à la majesté du roi pour n'avoir voulu recevoir lesdites garnisons....

1569. Etant lesdicts sieurs de Neuville et Massé arrivés en ladicte ville de StYrieix, séjournerent en icelle jusques au second de mars audit an, et pendant leur séjour n'y firent chose qui mérite s'écrire : manger la poule sur le bonhomme, et vivre à discrétion sans payer aucune chose, qui fut un commencement de la ruine de ladicte ville de St-Yrieix.

Ledict jour deuxieme de mars, lesdicts sieurs de Neuville et Massé, avec leurs compagnies, délogerent de ladicte ville, ei s'en allerent en la ville de Nontron pour y tenir garnison par le commandement dudict sieur des Cars....

1569.-Cependant ledict sieur des Cars, par le commandement dudict sieur d'Anjou, se seroit retiré audict pays de Limosin pour pourvoir à ce qui seroit besoin à la dépense d'iceluy, lequel, etant arrivé en sa mais n des Cars, se trouva malade, comme le bruit commun fut. Toutefois, averti que ledict duc des Deux-Ponts s'approchoit et étoit pres la ville de La Souterraine, aussi que ledict amiral, avec toutes les forces qu'il avoit retirées des villes de la religion, s'avançoit pour venir trouver ledict duc des Deux-Ponts pres la ville de Limoges, sans qu'aucun s'aperçût d'un soudain département, auroit délogé de sadicte maison avec ses femme et famille, et retiré en un château appelé Gimel, lieu assez propre pour ceulz qui ne désiroient être vus au rang des gens d'honneur et de vertu.

Avant toutefois ledict département, tout incontinent qu'il fut arrivé en sadicte maison des Cars, parce que le seigneur de Verteillac, qui avoit le gouvernement de la ville de Limoges, étoit mort, en son lieu auroit mis le capitaine Massé, homme de bonne conduite et autant expérimenté au fait des armes qu'autre de son temps...

1569

Le 29 de mai audict an, jour de la Pentecôte, les compagnies des sieurs

des Cars et de Neuville seroient venues en ladicte ville de St-Yrieix, feignant y vouloir demeurer en garnison; toutefois le lendemain, qui étoit jour de foire, se seroient retirées en la ville d'Uzerche pour de là aller trouver ledict sieur des Cars audict château de Gimel.

Estant, au commencement du mois de juin suivant, ledict duc des Deux-Ponts pres la ville de La Souterraine, et lesdicts sieurs d'Anjou et d'Aumale ez lieux de SaintBenoist-du-Sault, Saint-Gauthier et autres lieux circonvoisins, ledict capitaine Massé seroit sorti de la ville de Limoges avec quelques compagnies tant de cheval que de pied, et alla en la ville de St-Léonard, qui est joignant la riviere de Vienne, pour empêcher le passage d'icelle au duc des Deux-Ponts.

Toutefois ledict capitaine Massé, ni pareillement les sieurs d'Anjou et d'Aumale, qui côtoyoient l'armée dudict duc des Deux-Ponts, ne purent tant faire que, le 10 dudict mois de juin, ledict duc des Deux-Ponts, avec son armée, ne passât la Vienne pres St-Priest-Taurion, laquelle ayant passée, arriva le 11 dudict mois au bourg de

Nexon.

Et, avant que ledict duc des Deux-Ponts arrivât audiet bourg de Nexon, ledict sieur amiral avoit pris le château des Cars, dans lequel étant, sachant que ledict duc des Deux-Ponts étoit audiet bourg de Nexon, seroit allé pour le recevoir. Toutefois, étant arrivé, l'auroit trouvé mort, que lui seroit été grandement fàcheux, même que sa mort seroit été plus prompte et soudaine qu'on ne cuidoit, car bientôt apres qu'il fut arrivé en la maison de M° Antoine Hébrard, et bu par trois fois à plein verre, un tremblement de membres l'auroit saisi, tellement que, sans le laisser, bientôt apres seroit décédé, Son corps depuis seroit été porté en la ville d'Angoulême.

Aussi, quelques jours avant, et le 8 dudict mois de juin, les habitans de ladicte ville furent sommés par le capitaine Noamus, de la part desdicts prince et amiral, de remettre les clefs de ladicte ville entre ses mais pour la mettre en l'obéissance desdicts prince et amical. Et le seigneur de La Jonchapt et moi, pour déclarer audict Noamus la volonté des habitans de ladicte ville (lesquels en même instant envoyerent M Elie Bastier en ladicte ville de Limoges vers la reine-mere pour lui faire entendre ladicte sommation, et la supplier de nous bailler secours, ce qu'elle refusa), fumes commis et députés.

Ledict jour 11 de juin, qui étoit jour de Saint-Barnabé, le sieur de Bonneval envoya un nommé Plantadis, son fourrier, pour sommer de rechef lesdicts habitans de remettre les clefs de ladicte ville entre ses mains, de la part desdicts prince et amiral. Ce que ne voulant faire, ledict jour, environ l'heure de 7 heures du soir, ledict sieur de Bonneval avec sa compagnie, celles du feu seigneur de Pierre-Buffiere et de Chaumont, ensemble celle des capitaines Cigounat, étant en nombre de cinq à six cents, tant à pied qu'à cheval, de pleine arrivée, sans y penser, prirent les fauxbourgs de ladicte ville, et en iceux logerent ledict soir.

Le lendemain 12 dudict mois, jour de dimanche, ceux de la dicte ville furent sommés la rendre. Ce que ne voulant faire, l'assaut fut baillé, et le feu mis aux portes de ladicte villé. Et, cependant qu'on les défendoit, aucuns soldats, conduits par des habitans mêmes de ladicte ville, auroient passé les murailles d'icelle à l'endroit de la maison de Ravalle, et entré dans ladicte ville. Dont avertis les habitans, et que l'armée conduite par ledict duc des Deux-Ponts s'approchoit avec l'artillerie, n'ayant espérance d'aucun secours, furent contraints se rendre à la merci dudit de Bonneval, qui, les ayant reçus à la charge de remettre les armes au lieu que par lui seroit ordonné, seroit entré dans ladicte ville avec les susdictes compagnies, ledict jour, environ l'heure de dix heures. Lesquelles, entrées, saccagerent

et pillerent toutes les églises, et icelles mirent par terre, et mê ue les églises SaintPierre, Sainte-Catherine, La Nouailhe et La Chapelle; ensemble pillerent et saccagerent les maisons des gens d'église, et ceux qu'ils trouvoient les meurdrissoient des morts les plus étranges que onc on ouït parler.

Lorsque la ville fut prise, j'étois dedans, et trouvai moyen, par le secours de quelques miens amis, me retirer hors d'icelle tout en chemise, et me retirai à Plaigne.

Le mardi 1o desditcs mois et an, arriva le seigneur de Boisgemont, maréchal du camp des princes, pour loger ledict camp, ce fit, et séjourna en la ville jusqu'au 27 desdicts mois et an.

A l'arrivée du camp, les princes n'y étoient, et n'arriverent que jusques au mardi 18 dudict mois et an. Avant leur venue, aucuns, puis l'arrivée du camp, n'auroient logé dans le rez de la ville, lequel leur avoit été gardé pour plus grande sûreté de leurs personnes. Pendant que le camp séjourna en ladicte ville, les princes étrangers furent festoyés par les prince, amiral et autres grands seigneurs de leur suite; furent baillés grands dons et présents auxdicts princes étrangers, et leur fut payée une grande partie de leur solde.

Aussi, pendant ledict temps, parce que le bruit étoit que l'armée desdicts princes vouloit aller à Limoges, M. d'Anjou en toute diligence se retira dudict Limoges, et vint camper au bourg de La Roche-l'Abeille. Le samedi 25 desdicts mois et an, l'armée des princes délogea de ladicte ville, en propos délibéré de bailler la bataille audict sieur d'Anjou ; et, sans ce que le jour fut obscur à cause d'une pluie qui dura tout ledict jour, y eût eu une bataille. Cependant on s'escarmoucha, et fut l'escarmouche telle que le seigneur Strozzi y fut pris, et y furent tués beaucoup de gens. Le lieu d'icelle se nomme Masgoulet, pres l'étang de Lagorce.

Etant décédé le duc des Deux-Ponts, fut nommé pour conducteur de son armée le comte Mansfeld, lequel on logea aux faux-bourgs de la Foire, et en la maison de Jean Rebeyrol. Le prince de Navarre fut logé en la maison du seigneur de La Jonchapt; le prince de Condé, en la maison de Leslie Chouly, et l'amiral, en la maison d'Yrieix Tenant.

Le 27 desdicts mois et ẩn, voyant l'amiral qu'il n'y avoit aucuns vivres en ladicte ville, ni ez lieux circumvoisins d'icelle, se retira avec l'armée desdicts princes, et print son chemin vers Sarrazat, Thiviers, et de là s'en alla à Poitiers pour l'assiéger.

1569. Apres le département du camp de la présente ville, délogea aussi le camp dudict sieur d'Anjou de La Roche-l'Abeille, et alla jusques pres Brives; et, averti que l'armée de ceux de la religion prenoient leur chemin vers Poitiers, reprit son chemin par Treignac pour aller à Châtellerault.

Le camp délogé de la présente ville, me voulant retirer en icelle avec plusieurs autres étant avec moi, fûmes pris par ceux de la religion entre Peyzac et Plaigne, et payâmes de rançon 500 livres.

Aussi, ledict camp délogé, ne demeura en ladicte présente ville autre chose que pleurs et larmes de ce peu de peuple qui avoit eu moyen se sauver, avec un désespoir de mourir de faim, si Dieu n'y eust pourvu; parce qu'on ne laissa aucuns vivres, ni fruits verts ni secs, soit en ladicte ville ni ez environ d'icelle....

1573. Aussi audiet mois de mars, fut envoyée une commission par ledict sieur d'Anjou à Limoges pour cotiser, par forme d'emprunt, sur les aides de ladicte ville et autres villes de la sénéchaussée de Limousin, la somme de 50,000 livres, et au

départ ment de ladite somme en furent pris et nommés vingt-huit pour aides de notre ville, entre lesquels je fus compris, auxquels fut imposée la somme de 2,500 livres, à la nomination de Jean de Jarrige dict du Marcheys, mon beau cousin et compere, Jean Leymarie dict Joli-Jean, M° Jean Biaugeaud le jeune et Joseph de Vauve, qui se trouverent lors dudict département à Limoges. Je prie le Seigneur qu'il me préserve de ne tomber entre leurs mains en plus grandes choses.

Bientôt apres les habitans de ladicte ville, cotisés, envoyerent vers le sieur d'Anjou le seigneur du Mas et Me Pierre Chiquet pour lui faire entendre ledit départiment et pauvreté de ladicte ville, afin qu'il plút à Sa Majesté déclarer icelle exempte dudict emprunt, ce qu'il fit, et, par même moyen, les villes d'Aixe, Chalus et St-Junien.

1589-En cette saison, et le 15 du présent mois d'avril, la ville fut mise sous l'obéissance du sieur de Rastignac, par les menées et trahisons de Pierre Delafon, de René et Jehan Lafon, et d'un nommé Truffin de La Noaille, cousin germain des dicts René et Jehan, qui saisirent les portes, moyennant la faute de Messieurs (les chanoines), quoi que soit de la plus grande partie, et de M. Gravier, qui avoit été élu viguier de ladicte ville par lesdicts s'eurs chanoines. De laquelle prise sont accusés MM" Me François Fabri, doyen, Hélie Leymarie, chanoine, François Delafon, chanoine. Le 4 mai audict an, Anne de Lévi, comte de La Voulte, accompagné de MM" de Sédieres, de Noaille et de beaucoup d'autre noblesse, vinrent devant la présente ville de St-Yrieix, cuidant en faire sortir le sieur de Rastignac, et lors, craignant ledict sieur de La Voulte, qui étoit gouverneur pour le roi en Limosin, je sortis de la ville et m'absentai d'icelle, qui fut cause que les gens dudict sieur de Rastignac, et principalement les habitans de la ville, pillerent ma maison, et n'y laisserent rien, qui fut une grande plaie pour moi, ayant tout mon bien en icelle, n'en ayant pu faire sortir rien de dedans. Je me retirai à Douillac, où je demeurai jusqu'au 3 février 1590, que ledict sieur de Rastignac quitta ladicte ville moyennant 4,000 livres que la ville lui bailla, et pour lesquelles recouvrer du sieur des Cars la plus grande part des habitans s'obligerent de 4,500 livres pour le principal de la somme et intérêts d'icelle.

1591.

Le 12 de mars et un mardi, à la pointe du jour, l'an 1591, le sieur Loys de Pompadour (1) nous vint assiéger, assisté des sieurs de Montpezat, de Rastignac, de St-Chaman et d'autres seigneurs, avec un gros canon, une longue couleuvrine et la piece de Limoges qu'il avoit ostee auparavant au sieur comte de La Voulte (2). Auquelsiege étoient les régimens et les compagnies des sieurs de Montréal, Laburie, Le Poujet et Peyrol, frere du sieur de Rastignae, Puygeroux, gendre de Jehan Tenant, maistre de la forge de Baudy, ayant son quartier aux Aires; celui de Montréal, à La Poterle, du côté de ma maison : le reste de l'infanterie étoit logé aux faux-bourgs des Barris et de la Foire.

La premiere batterie fut dressée dans le jardin de Jehan Rouchaud dict Languenaud, pres de mon jardin d'en Dalon, où fut posé le gros canon et la couleuvrine, d'où ils battoient depuis la maison de Loys Personne jusques ma tour, prenant toute la maison et galerie de Pierre Salvanet, pâtissier de la présente ville. Ils commencerent le jeudi au soir 44 dudict mois, et tout le vendredi 15 aussi dudit mois. Le premier coup de canon qui fut tiré frappa au haut de ma maison et au grenier bas d'icelle,

(1) Chef de la Ligue en Limousin.

(2) Anne de Lévi, comte de La Voulte, gouverneur du Limousin.

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