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le

corps

Es pieces importantes & les objets intere fans qui fe trouvent dans ce, Supplément, & qui n'ont jamais pu entrer dans de l'ouvrage, feront affez connoi tre combien il étoit néceffaire de donner quaire Supplémens par année. On fe plaint de ce qu'on fe fert fouvent d'un très-petit caractere pour l'impreffion de cet ouvrage; mais on devroit confidérer qu'alors ily entre beaucoup plus de matiere; que c'est plus de peine pour ceux qui font chargés de ce Journal, & que les frais en font plus confidérables on n'a donc en vue que de rendre cet ouvrage plus intéreffant, en y raffemblant tout ce qui eft utile, ou qui peut piquer la curiofité du public. Si l'on employoit de plus gros caracteres, il faudroit augmenter le volume, & alors le tranf port en deviendroit plus long & plus diffi cile; il en couteroit davantage pour cet objet, & les frais de l'édition, qui doivent tre à la charge des Soufcripteurs, en feroient plus confidérables; tout a été calcu lé pour le micux.

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Pieces & autres objets relatifs à l'histoire politique de ce fiecle.

RUSSI E.

A paix eft dans tous les cas un préfent des cieux, cher à l'humanité; mais il devient encore plús précieux lorsque cette paix eft glorieufe

aux peuples qui en ont accéléré la conclufion par le fuccès de leurs expéditions. Les fuites qui en déi coulent, préfentent, de toutes parts, la riante image du calme & de l'abondance. Les guerriers rentrés dans leur patrie y jouiffent du fruit de leurs travaux; & la confidération des citoyens, dont ils ont défendu les foyers ou les droits, est le jusle prix de leur valeur. Le commerce voit ceffer les fecouffes qui l'agitoient; les négocians ne crai gnent plus que des flottes ennemies s'emparent de leurs riches cargaifons; tout aborde tranquillement au port tout circule librement dans l'intérieur de l'état. Le cultivateur eft affuré de recueillir la récompense de ses peines; ne craint plus que des partis ou des maraudeurs enlevent ses beftiaux, & que la foule des fourrageurs vienne dévafter op gafpiller fes moiffons. Enfin, les citoyens de tous les ordres fe voient déchargés des impôts extraordinaires auxquels ils avoient été affujettis pour fournir aux dépenfes de la guerre.

Tels font les divers avantages que la main bienfaifante de Catherine II répand fur tous les fujets de fes vaftes états. Les différens ukafes qui ont été rendus à cette occafion, & que nous avons ‘annoncés, font trop intéreffans pour ne pas trouver place ici. Nous allons les faire connoitre en commençant par la premiere de ces pieces, dans laquel le l'impératrice expofe les avantages que la paix procure à fon empire, & ordonne un jour d'ac tions de graces, le 21 Juillet.

Catherine II, par la grace de dieu, &c. &c. A tous nos fideles fujets. Notre déclaration du 3 (14) Août dernier, a déjà annoncé à tout notre empire, que peu de jours auparavant, par la bonté du feigneur, il a égé conclu & figné dans le camp de notre général feld - maréchal comte de Romanzow, un traité de paix perpéquelle avec la Porte Ottomane, & qu'en vertu de la convention naturelle faire entre les parties contractantes, ce traité a été ratifié préliminairement par le grand vifit, pas notre général feld-maréchal. Depuis, cette époque

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