Mémoires, correspondance et manuscrits du général Lafayette, Volume 4

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Popular passages

Page 44 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Page 32 - J'en connais plusieurs que j'honore et que j'aime de tout mon cœur. Mais je leur donnerai des raisons , et j'espère prouver , non que la monarchie est préférable dans telle ou telle position , mais que dans toutes les hypothèses , on y est plus libre que dans la république.
Page 385 - Rien, écrit-il (octobre 1797) à un ami qui » semblait l'y pousser, rien n'a été si public que ma vie, > ma conduite, mes opinions, mes discours, mes écrits. » Cet ensemble, soit dit entre nous, en vaut bien un » autre; tenons-nous-y, sans caresser l'opinion quel
Page 228 - Je partis donc, mais d'autant plus secrètement, qu'un grand nombre d'officiers, et même plusieurs corps, auraient pu, dans un tel moment, être entraînés à partir avec moi; et après avoir pourvu à la sûreté des places et des troupes de mon commandement, après avoir, par une délicatesse qui nous...
Page 152 - L'assemblée nationale, considérant qu'elle n'a ni ne peut avoir aucun pouvoir à exercer sur les consciences et sur les opinions religieuses ; que la majesté de la religion et le respect profond qui lui est dû ne permettent pas qu'elle devienne l'objet d'une délibération ; considérant que l'attachement de l'assemblée nationale au culte catholique, apostolique- et romain, ne saurait être mis en doute dans...
Page 227 - Ah! Monsieur, que je vous sais gré d'avoir compati à l'inexprimable douleur de mon âme brûlante pour la cause de l'humanité, avide...
Page 297 - Roi m'a fait l'hon» neur de me signifier que, les principes que je » professe étant incompatibles avec la sûreté du » gouvernement autrichien, elle ne veut pas que je » puisse rentrer dans ses États sans sa permission
Page 227 - ... décret. J'ai depuis réclamé contre la licence qui menaçait sa personne, et arrêtait l'exécution des lois. Je proposai enfin, mais bien inutilement, qu'avec l'aveu de l'Assemblée et une garde patriote, il allât à la campagne mettre ses jours en sûreté, manifester sa bonne foi, et par.là peut-être assurer la paix.
Page 228 - ... seize années de travaux, il fallut m'arracher au bonheur de combattre pour les principes , les sentimens pour lesquels seuls j'avais vécu! Mais que me restait-il à tenter? Vous savez avec quelle obstination, depuis le jour où la souveraineté nationale, en brisant ses fers, eut légitimé l'ordre public, et au milieu de ces agiotages de la popularité que les flatteurs du peuple se disputaient tour à tour, j'opposai sans cesse à la licence les efforts et la doctrine d'un fidèle défenseur...
Page 230 - ... les auteurs de protestations ou de projets contre la révolution , amalgamés à des âmes de boue et de sang, qui l'ont si souvent souillée! Quels chefs d'une nation libre! Puissent ses législateurs lui rendre une constitution , un ordre légal! puissent ses généraux se montrer incorruptibles! Si cependant après la convulsion de la licence il existait un lieu où la lib«rté combattît encore, combien je maudirais mes fers ! J'ai renoncé à vivre avec mes compatriotes, mais non à mourir...

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