Histoire des idées morales et politiques en France au XVIIIe siècle, Volume 2G. Baillière, 1867 |
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... Voilà donc Rousseau privé de sa mère en nais- sant , et élevé par un père qui avait plus d'esprit que de bon sens , plus d'imagination que de jugement , plus de sensibilité que de sentiment de ses devoirs . Né lui - même avec une ...
... Voilà donc Rousseau privé de sa mère en nais- sant , et élevé par un père qui avait plus d'esprit que de bon sens , plus d'imagination que de jugement , plus de sensibilité que de sentiment de ses devoirs . Né lui - même avec une ...
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... Voilà , dit - il , le terme inattendu auquel aboutirent enfin toutes mes grandes espérances . » C'est chez sa maîtresse madame de Verceilis qu'arriva l'aventure du ruban qu'il a lui - même divulguée : il ne rougit pas d'ac- cuser une ...
... Voilà , dit - il , le terme inattendu auquel aboutirent enfin toutes mes grandes espérances . » C'est chez sa maîtresse madame de Verceilis qu'arriva l'aventure du ruban qu'il a lui - même divulguée : il ne rougit pas d'ac- cuser une ...
Page 18
... voilà son inquiétude et ses craintes qui le reprennent ; il ne voulait point de mon argent , il le repoussait avec un trouble extra- ordinaire ; et ce qu'il y avait de plus plaisant était que je ne pouvais imaginer de quoi il avait peur ...
... voilà son inquiétude et ses craintes qui le reprennent ; il ne voulait point de mon argent , il le repoussait avec un trouble extra- ordinaire ; et ce qu'il y avait de plus plaisant était que je ne pouvais imaginer de quoi il avait peur ...
Page 32
... sur le lieu même que la prosopopée de Fabricius . Voilà comment , lorsque j'y pensais le moins , je devins auteur presque malgré moi . » > Dans ses Confessions , écrites beaucoup plus tard , Rousseau 32 DIX - NEUVIÈME LEÇON .
... sur le lieu même que la prosopopée de Fabricius . Voilà comment , lorsque j'y pensais le moins , je devins auteur presque malgré moi . » > Dans ses Confessions , écrites beaucoup plus tard , Rousseau 32 DIX - NEUVIÈME LEÇON .
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... voilà précisément ce qui les faisait vendre . » Vous voyez par là combien les sentiments et la conduite littéraire de Rousseau étaient conformes à la maxime qu'il avait prise pour devise : Vitum im- pendere vero . Je ne vous parlerai ...
... voilà précisément ce qui les faisait vendre . » Vous voyez par là combien les sentiments et la conduite littéraire de Rousseau étaient conformes à la maxime qu'il avait prise pour devise : Vitum im- pendere vero . Je ne vous parlerai ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 224 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre .qu'auparavant.
Page 274 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté...
Page 256 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 131 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 32 - ... tout à coup je me sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout le...
Page 280 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 128 - Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience.
Page 283 - ... sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle. Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement Ls lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 281 - Les sujets ne doivent donc compte au souverain de leurs opinions qu'autant que ces opinions importent à la communauté.
Page 474 - Ce Philinte est le sage de la pièce; un de ces honnêtes gens du grand monde dont les maximes ressemblent beaucoup à celles des fripons; de ces gens si doux, si modérés, qui trouvent toujours que tout va bien , parce qu'ils ont intérêt que rien n'aille mieux...