Les origines de la France contemporaine, Volume 2, Page 2Hachette et Cie., 1881 - France |
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10 août 22 septembre Archives nationales aristocrates armée arrêtés assemblées avril Barbaroux bataillon brigands Brissot Buchez et Roux Buzot cents château chefs citoyens club comité de surveillance commissaires Commune constitution Convention coup Danton décembre déclare décret dénonce département députés directoire Discours district Dumouriez Dutard électeurs élections faction femmes force garde nationale général gens Girondins gouvernement Gouverneur Morris heures hommes Jacobins janvier jours juillet juin l'Assemblée nationale l'émeute l'Hôtel Lafayette Législative Lettre des administrateurs main maire maison majorité Mallet-Dupan Malouet Marat mars Marseille massacre Mathieu Dumas Meillan membres Mémoires menaces meneurs meurtre ministre Mme Roland mois Moniteur Mortimer-Ternaux nation novembre octobre officiers municipaux parisiens patriotes Pétion pétition peuple piques politique populace président prêtres prison Procès-verbal procureur-syndic public publique reste révolution révolutionnaire Robespierre sabre salle sans-culottes Santerre Schmidt séance section septembre 1792 seulement société souverain tête tion tribunal tribunes Vergniaud volontaires vote XXVII
Popular passages
Page 286 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Page 123 - ... suspects de révolte contre la loi, et de mauvaises intentions contre la patrie, et, comme tels, plus particulièrement soumis et recommandés à la surveillance de toutes les autorités constituées.
Page 268 - Si avant deux ou trois heures le directeur du jury n'est pas nommé, si les jurés ne sont pas en état d'agir, de grands malheurs se promèneront dans Paris. Nous vous invitons à ne pas vous traîner sur les traces de l'ancienne jurisprudence. C'est à force de...
Page 300 - Prussiens et d'Autrichiens étaient à Paris, chercheraient-ils aussi les coupables? Ne frapperaient-ils pas à tort et à travers, comme les Suisses du 10 août? Eh bien! moi, je ne suis pas orateur ; je n'endors personne, et je vous dis que je suis père de famille, que j'ai une femme et cinq enfants, que je veux bien laisser ici à la garde de ma section, pour aller combattre l'ennemi ; mais je n'entends pas que, pendant ce temps-là, les scélérats qui sont dans cette prison, à qui d'autres...
Page 135 - C'est à vous de voir si ce rôle humiliant est digne d'un grand peuple. Une pensée échappe dans ce moment à mon cœur, et je terminerai par elle. Il me semble que les mânes des générations passées viennent se presser dans ce temple pour vous conjurer au nom des maux que l'esclavage leur a fait éprouver, d'en préserver les générations futures dont les destinées sont entre vos mains. Exaucez cette prière : soyez à l'avenir une nouvelle providence ; associez-vous à la justice éternelle...
Page 477 - Français seuls étaient des êtres raisonnables. A nos yeux, les habitants du reste de l'Europe qui se battaient pour conserver leurs chaînes, n'étaient que des imbéciles pitoyables, ou des fripons vendus aux despotes qui nous attaquaient.
Page 261 - Donnez-moi, disait-il, deux cents Napolitains, armés de poignards et portant à leur bras gauche un manchon en guise de bouclier; avec eux je parcourrai la France, et je ferai la révolution.
Page 6 - se jouer de la majesté nationale », c'est substituer à la volonté du peuple la volonté de douze cents personnes : « nos représentants nous ont manqué de « respect. » Ce n'est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière. En mainte occasion, ils ont excédé leur mandat; ils désarment, bâillonnent ou mutilent leur souverain légitime; ils font, au nom du peuple, des décrets contre le peuple.
Page 453 - Cela n'est pas donné à un seul homme; cela n'est pas donné à moi, qui suis épuisé par quatre ans de révolution et par le spectacle déchirant du triomphe de la tyrannie, et de tout ce qu'il ya de plus vil et de plus corrompu.
Page 250 - Le peuple, qui nous envoie vers vous, nous a chargés de vous déclarer qu'il vous investissait de nouveau de sa confiance; mais il nous a chargés en même temps de vous déclarer qu'il 'ne pouvait reconnaître pour juge des mesures extraordinaires, auxquelles la nécessité et la résistance à l'oppression l'ont porté, que le peuple français, VOTRE SOUVERAIN et le nôtre,, réuni dans ses assemblées primaires 1.