Les négociations du président Jeannin, Volume 1

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Foucault, 1821 - France
 

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Popular passages

Page 462 - CAR tel est notre plaisir. En témoin de quoi Nous avons fait mettre notre scel à cesdites Présentes. DONNÉ à Versailles le neuvième jour du mois d'Août, l'an de grâce mil sept cent soixante dix sept, et de notre Règne le quatrième, Signé : Louis : et plus bas.
Page 273 - XIII, se résolut de me donner en même temps et l'entrée de ses conseils et grande part en sa confiance pour la direction de ses affaires...
Page 356 - Avein, et qu'ils verront que, tant qu'il a présidé à nos affaires, la France n'a pas un voisin sur lequel elle n'ait gagné des places ou des batailles : s'ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire de leur pays, pourront-ils lire ces choses sans s'affectionner à lui...
Page 38 - II m'appela, et me dit qu'il savoit bien que je n'avois pas été des mauvais conseils du maréchal d'Ancre, et que je l'avois toujours aimé ( il usa de ces mots ) , et été pour lui aux occasions qui s'en étoient présentées , en considération de quoi il me vouloit bien traiter. Le sieur de Luynes...
Page 169 - Il veut pratiquer une de ses femmes plus confidentes contre son, service , et lui offre trente mille livres pour être averti par elle de toutes les paroles et actions de la Reine qu'elle jugeroit dignes de remarque. Il l'accuse d'ingratitude en son endroit, représente que sans lui elle seroit encore à Blois ; que le duc de Bouillon , le cardinal de Guise, le prince de Joinville n'étoient ses serviteurs qu'en sa considération.
Page 59 - Etat , qu'il en étoit temps , et qu'en tous lieux il lui témoigneroit qu'il étoit bon fils. Il fut lors donné permission à un chacun de voir la Reine pour prendre congé d'elle ; les portes furent ouvertes à tous ceux qui la voulurent visiter; le visage , la façon qu'avoient tous ceux qui la virent , quand ils parlèrent à elle , furent remarqués.
Page 59 - que mes ennemis vous ont mal interprété mes in« tentions et pensées; mais Dieu veuille qu'après « avoir abusé de votre jeunesse à ma ruine , ils ne « se servent point de mon éloignement pour avancer « la vôtre. Pourvu qu'ils ne vous fassent point de « mal, j'oublierai toujours volontiers celui qu'ils m'ont
Page 349 - Ensuite à une autre page l'auteur ajoute ces paroles : « Voilà, sire, jusqu'à présent, quelles ont été les actions de Votre Majesté, que j'estimerai heureusement terminées, si elles sont suivies d'un repos qui vous donne moyen de combler votre État de toutes sortes d'avantages.
Page 159 - Etat et conservation de son autorité , et qu'elle vouloit être ta première à recevoir et observer ses volontés , et néanmoins on avoit , sous son nom , dès long-temps Auparavant son partement de Blois , commencé , et on continuoit encore à faire soulever tout ce que l'on pouvoit contre lui, tant dedans que dehors le royaume, y ayant non-seulement armé et levé force gens de guerre, mais mis la main sur ses...
Page 361 - Ces grands vaisseaux qui avaient été faits pour porter nos armes au delà du détroit ne serviront qu'à conduire nos marchandises et à tenir la mer libre et nous n'aurons plus la guerre qu'avec les corsaires. Alors les ennemis de M. le cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n'ont su que faire jusqu'à cette heure. Alors les bourgeois de Paris seront ses gardes : et il connaîtra combien il est plus doux d'entendre ses louanges dans la bouche du peuple, que dans celle des poètes.

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