Les Va-nu-piedsG. Charpentier, 1881 - 374 pages |
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Common terms and phrases
adieu âme Arcole assez aujourd'hui Auryentys avaient ayant baïonnette beau bêtes bientôt blanche bras brave c'était çà celui-ci celui-là chanvrière chiens chose ciel cœur couche coup crâne humain dẻ debout demain dents diable Dieu dit-il drôle Égypte enfin Est-ce eût femme fils front gentil grẻ heures homme Houp-là Jacques Bonhomme jamais jour l'air l'autre l'avait l'œil l'un là-haut laissa Lauzerte Léon Cladel lèvres loin Macarit mains matador matin ment Meudon mieux milieu mille Moissac monsieur Montauban Monte-au-Ciel mort n'avait n'était Nâzi Niémen noir nuit œil Ohé orme paroles passa Patrocle pauvre père peut-être pied pleura prison prunelles Qouæl qu'un quatre Quercy rampes regard rien rouge roulait roulier s'écria-t-il s'était Saint Saint-Barnabé Saint-Carnus Sainte-Pélagie sais sait sang semble seul soir soleil sorte sourire tantôt Tarn terre tête tigre royal tomba tour VA-NU-PIEDS vélites vieille vieux Ville-Nouvelle voici voilà voix vrai yeux
Popular passages
Page 371 - Les rois sont dans l'ordre moral ce que les monstres sont dans l'ordre physique. Les cours sont l'atelier des crimes et la tanière des tyrans. L'histoire des rois est le martyrologe des nations.
Page 311 - Louis-Philippe avait, lui, ce rêveur, gueux, enfant de gueux, l'amour inné des gestes populaires ainsi que des actions rustiques. Or, si dès le début, sans tergiversation aucune, il avait tenté de les rendre franchement, avec cette sainte brutalité...
Page 360 - ... plupart du costume traditionnel aux trois couleurs, ainsi que la cocarde adoptée en l'autre siècle par la plèbe en rupture de chaînes : tunique gros bleu à boutons d'étain, pantalon de même nuance à larges bandes écarlates, képi de pareille étoffe avec des liserés rouges et guêtres blanches, les fédérés effrayants et superbes dans leurs sanglants et boueux habits en lambeaux, firent tous ensemble, vétérans, vélites, pupilles, les préparatifs du suprême combat ! ceux d'entre...
Page 360 - ... ou gris de fer, ou vert foncé, bizarre uniforme sous lequel nos milices ressemblaient à des cohortes étrangères; vêtus, les plus vieux, anciens gardes sédentaires ou civiques chargés pendant le siège du service des remparts et de celui des rues, vêtus la plupart du costume traditionnel aux trois couleurs...
Page 311 - Ce rêveur gueux, enfant de gueux, avait l'amour inné des gestes populaires, ainsi que des actions rustiques. Or, si dès le début, sans tergiversation aucune, il avait tenté de les rendre franchement avec cette sainte brutalité des touches qui distingue la première manière des maîtres peintres, il eût réussi peutêtre à se créer d'emblée une place parmi les plus étincelants de la jeune génération dont il était67.
Page 276 - Plus rien de méthodique en son jeu, plus rien d'académique dans sa pose : le désordre, la folie, le délire. Ainsi que le soldat à la gueule du canon ; ainsi que le tribun à la barre ou sur la borne, en face de l'émeute ; ainsi que le poète aux prises avec la Nature ou Dieu, l'acteur des rues et des carrefours, l'histrion des misérables, ce combattant, cet athlète, ce preux subissait son inspiration et n'agissait que par elle.
Page 369 - Ces paysans travestis en troupiers, ces manants asservis au bourgeois ainsi que jadis au noble, ces sauvages esclaves exècrent les villes où chacun ambitionne de s'affranchir, et surtout celleci, la décapitalisée, la flamboyante qui n'accepte plus ni princes, ni prêtres, ni bourreaux, et dans leur noire fureur, en leur imbécile rage, ils saignent, au nom de Dieu ! saignent, saignent tout être qui pense, sait, et se croit autre qu'un chien...