Marie-Anne-Charlotte de Corday d'Armont, sa vie, son temps, ses écrits, son procès, sa mort |
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Popular passages
Page 375 - L'accusée avoue avec sang-froid l'horrible attentat qu'elle a commis ; elle en avoue avec sang-froid la longue préméditation ; elle en avoue les circonstances les plus affreuses : en un mot, elle avoue tout, et ne cherche pas même à se justifier. Voilà, citoyens jurés, sa défense tout entière. Ce calme imperturbable et cette entière abnégation de soi-même, qui n'annoncent aucun remords, et, pour ainsi dire, en présence de la mort même; ce calme et cette abnégation, sublimes...
Page 288 - Je jouis délicieusement de la paix depuis deux jours : le bonheur de mon pays fait le mien ; il n'est point de dévouement dont on ne retire plus de jouissance qu'il n'en coûte à s'y décider.
Page 363 - J'ai tué un homme pour en sauver cent mille. C'était d'ailleurs un accapareur d'argent. On a arrêté à Caen un homme qui en achetait pour lui. J'étais républicaine bien avant la révolution, et je n'ai jamais manqué d'énergie. LE PRÉSIDENT : Qu'entendez-vous par énergie? L'accusée-. Ceux qui mettent l'intérêt particulier de côté, et savent se sacrifier pour leur patrie.
Page 337 - J'espère que vous n'oublierez point l'affaire de madame Forbin. Voici son adresse, s'il est besoin de lui écrire : * Alexandrine Forbin , à Mendrenne , par Zurich, en Suisse. • Je vous prie de lui dire que je l'aime de tout mon cœur. Je vais écrire un mot à papa ; je ne dis rien à mes autres amis ; je ne leur demande qu'un prompt oubli ; leur affliction déshonorerait ma mémoire.
Page 289 - ... j'ai trouvé cela fort bien pour le jour et fort mal pour la nuit ; je me suis plainte de cette indécence, le Comité n'a pas jugé à propos d'y faire attention ; je crois que c'est de l'invention de Chabot, il n'ya qu'un capucin qui puisse avoir ces idées.
Page 53 - Elle était d'une blancheur éblouissante et de la plus éclatante fraîcheur. Son teint avait la transparence du lait, l'incarnat de la rose et le velouté de la pêche. Le tissu de la peau était d'une rare finesse; on croyait voir circuler le sang sous un pétale de lis. Elle rougissait avec une facilité extrême et devenait alors vraiment ravissante. Ses yeux, légèrement voilés, étaient bien fendus et très beaux; son menton, un peu proéminent, ne nuisait pas à un ensemble charmant et...
Page 339 - J'espère que vous ne serez point tourmenté ; en tous cas je crois que vous auriez des défenseurs à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulcet : un tel attentat ne permet nulle défense ; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud. C'est demain...
Page 446 - Ces dispositions et ces humeurs dont nous venons de parler, cette fièvre chaude de rébellion, cette léthargie de servitude viennent de plus haut qu'on ne s'imagine. Dieu est le poète, et les hommes ne sont que les acteurs.
Page 425 - O mon cher Barbaroux ! dans ta destinée , pourtant si digne d'être désirée tout entière , je n'ai jamais vraiment envié que le bonheur qui a voulu que ton nom fût attaché à cette lettre. Ah ! du moins, dans son interrogatoire, elle a aussi prononcé le mien ! J'ai donc reçu le prix de tous mes travaux, le dédommagement de mes sacrifices, de mes peines, des inquiétudes dévorantes que j'endure dans ton absence...
Page 67 - Je sais quel est le peuple : on le change en un jour ; II prodigue aisément sa haine et son amour. Si ma grandeur l'aigrit , ma clémence l'attire. Un pardon politique à qui ne peut me nuire, Dans mes chaînes qu'il porte un air de liberté, Ont ramené vers moi sa faible volonté.