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formées à l'ordinaire par un lacis de » fibres, de filets nerveux, de vailleaux lymphatiques, de vaifleaux fanguins; » mais que le méconium, cette belle encre noire qui tapiffe cette membrane, n'étoit autre chofe qu'un af femblage de petits globules rouges, incapables d'arrêter les rayons vifuels, » ce qui rendoit le fond de l'œil d'un touge transparent. D'après cette obfer »vation, il me femble, Monfieur, qu'on peut réunir le fentiment de la plupart » des Anciens avec celui des Modernes: » car vous favez que dans le nombre des Phyfiologiftes, MM. Mariotte, Mery » & le Cat indiquoient la choroïde pour » l'organe immédiat de la vue, au lieu » que Defcartes & fes Sectateurs réfu

toient cette opinion pour en donner le pouvoir à la rétine feule; ce qui paroît » aujourd'hui, parmi les Gens de l'art, une décision invariable. Pour moi, d'après une répétition de plufieurs obfervations, je crois pouvoir allier le »fentiment des uns avec celui des au» tres, & dire avec quelque confi.nce, » que la rétine & la chotoïde concourent » ensemble pour abforber les rayons de » lumière, qui fe réfléchiffent de l'objet

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à l'œil, qui y tranfmettent la figure, » la grandeur, les proportions, enfin les » couleurs qui fe trouvent à la furface dú même objet; prodige qui s'opère à » l'aide de la rétine, qui, par fon titfu » lâche & baveux, modère les impref» fions de lumière qui fe portent fur la » choroïde, qui forment for cette mem»brane le tableau des différentes pein»tures qui fe repréfentent, & delà fe » fe rendent fenfibles au fenforium com»mune, partie merveilleufe de notre » existence, que l'on ne peut fcruter fans » s'écrier: O altitudo! La preuve que je donne de cette réunion néceflaire, fe » trouve dans le jeu de nature, » peut être comparé, dans le physique, à une glace, qui, privée de fon tain, >> ne peut rendre aucuns points de vue: » d'où il résulte que la glace & le tain » font néceffaires pour la vifion; que l'un » ne peut rien fans l'autre ; & qu'il en » eft de même de la rétine fans la cho» roïde, & vice verfà, de la choroïde » fans la rétine. Je fuis d'autant plus por» té à adopter ce fyftême, que j'ai re» connu qu'il eft des enfans qui voyent "les objets, les uns à un mois, les autres à cinq femaines, d'autres à fix

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» femaines & au-delà, & qu'il dépend » du plus ou du moins d'activité de la » nature à perfectionner fon ouvrage ».

L'Auteur répond à quelques objections que l'on pourroit faire contre fon fyftème, & termine cet écrit par former des vœux pour la fondation d'une Ecole en faveur des Elèves de la Médecine qui voudroient étudier les maladies des yeux; & pour qu'il y ait un prix démulation, auquel tous les hommes éclairés pourroient concourir par leurs obfervations ou leurs découvertes anatomiques & phyGiologiques.

Elémens de fortification, contenant la conftruction raifonnée des ouvrages de fortification, les fyftêmes des Ingénieurs les plus célèbres, la fortification irrégulière, le tracé des redoutes, forts de campagne, &c. avec un plan des principales inftructions pour former les jeunes Officiers dans la fcience militaire. Par M. le Blond, Maître de Mathématiques des Enfans de France, des Pages de la grande Ecurie, Cenfeur Royal. Septième édition in-8°. avec beaucoup de planches. A Paris, chez Jombert, Lib, rue Dauphine.

Cette nouvelle édition, beaucoup plus correcte que les précédentes, eft augmentée d'un difcours fur l'utilité des places fortes; de nouvelles notes & d'ob fervations particulières fur différens objets de fortification.

Traité de la petite vérole, tiré des Commentaires de G. Van Swieten, fur les Aphorifmes de Boerthave, avec la Méthode curative de M. de Haen, Premier Profefleur de Médecine pra tique à Vienne en Autriche. A Paris, chez d'Houry, Imprim.-Lib. de Mgr le Duc d'Orléans, rue de la vieille Bouclerie; 1 vol, in-12. 1776. Avec approb. & priv. du Roi.

L'Aureur donne dans cet Ouvrage le Traité le plus complet qui ait paru fur le traitement de la petite vérole. I a puifé dans les bonnes fources; Boertha ve, Sydenham, Van Swieten, de Haen, font les Auteurs dont il a mis les Ouvrages à contribution; il a réuni fous un même point de vue toute leur doctrine, & il a concilié les fentimens des ans & des autres; il décrit donc dans ce Traité les différentes efpèces de petites

véroles, leurs périodes, leurs diagnostics, leurs prognoftics, fymptômes & accidens qui furviennent, felon les differens individus & les diverfes faifons, il en doane enfutte le traitement, & toujours d'après les Auteurs cités. Un jeune Médecin qui fe dévoue à la pratique, tranverajd'excellentes vues dans cet Ouvrage.

Cours élémentaire des accouchemens, dif tribué en quarante leçons; avec l'expofition fommaire de la matière qu'on doit expliquer dans chacune d'elles; rédigé pour l'inftruction des élèves, par ordre des Etats du pays & Comté d'Hainault A Mons,chez Henri Hoyois, Imprimeur Libraire; & à Paris, chez Didot le jeune, quai des Auguftins; prix, 2 liv, broché.

Depuis quelque temps le Gouvernement a jeté les vues fur l'art des accouchemens: on fait combien il péris jour nellement de mères & d'enfans par l'im périe des fages-femmes de la campagne; ce qui prive l'état d'une infinité de fujers. On ne peut donc allez publier d'inftructions fur un objet de certe impor tance; mais les instructions doivent en