1833. Silvestre de Sacy, mort en 1838, a composé sept Notices historiques'.

1838. Daunou, mort en 1840, a publié les tomes XI, XII, XIII et XIV, 2o partie; a écrit quatre Notices historiques2.

1840. Le baron Walckenaer, mort en 1852, a publié la première partie du tome XIV, les tomes XV, XVI, XVII, XVIII, 2° partie; XIX,

1852. Eugène Burnouf, élu le 14 mai, mort le 28.

1852. Naudet lui a succédé le 25 juin; a fait la notice sur M. le baron Walckenaer1.

Les séries chronologiques de ces tableaux s'arrêtent aux derniers jours de l'an 1852. L'Académie des inscriptions et belles-lettres comptait alors cent quatre-vingt-neuf ans d'existence. Après avoir traversé, dans une si longue durée, des révolutions politiques et particulières, qui détruisirent son

p. 160-195; Bignon, dernier bibliothécaire du roi, de ce nom; Seguier, Paciaudi, l'abbé Arnaud, de Burigny, Grosley, le marquis de Paulmy, Béjot, Rochefort, Nicolai, d'Ormesson, Brotier, tome XLVII; le Roy, Poirier, Bouchaud, Klopstock, Garnier, Villoison, tome I, nouvelle série; Camus, Anquetil-Duperron, tome III; Gaillard, Anquetil, Bitaubé, de Sainte-Croix, tome IV; Dupuis, Ameilhon, Lévesque, de Toulongeon, Champagne, du Theil, Heyne, Larcher, tome V; Ginguené, Niebuhr, ChoiseulGouffier, Clavier, Mentelle, tome VII; Visconti, Dupont de Nemours, Millin, le marquis Garnier, Tôchon d'Annecy, t. VIII;

Fauris de Saint-Vincens, Langlès, Bernardi, Barbié du Bocage, Boissy - d'Anglas, Lanjuinais, Brial, Gossellin, Gail,

tome IX.

'Champollion jeune, Abel Rémusat, Thurot, Saint-Martin, Chézy, Dacier, Pougens, tome XII, 1" partie.

2 Silvestre de Sacy, tome XII, 1" partie; Vanderbourg, Van-Praët, Caussin, tome XIV, 1" partie.

⚫ Daunou, le major Rennell, Louis Dupuy, Miot, t. XIV, 1" partie; Émeric-David, le marquis de Pastoret, Mionnet, Colebrooke, tome XVI, 1" partie; Mongez, Letronne, Raynouard, tome XVIII, 1" partie. * Tome XVIII, 1" partie.

ancienne constitution et qui ont troublé deux fois la nouvelle, il n'était pas possible qu'elle eût gardé une succession non interrompue dans tous les fauteuils. Il y en a peu dont l'hérédité remonte depuis nos jours jusqu'à nos premiers auteurs, ou seulement jusqu'aux établissements de 1701 et de 17161. L'an

cienneté ne va pas au delà de 1795 et 1803 pour la plupart des autres. Mais les académiciens sont unis par la solidarité des droits comme des devoirs, et la gloire de la compagnie appartient tout entière à chacun d'eux, comme elle les oblige tous également.

y a

des temps

L'Académie des inscriptions et belles-lettres est sortie de bien petits commencements. Mais il temps heureux où la plus humble institution acquiert une grandeur inattendue par la force des hommes. C'est aux générations qui la reçoivent ainsi agrandie à n'en pas laisser amoindrir l'honneur pendant leur

passage.

TABLE ALPHABÉTIQUE

DES ACADÉMICIENS DONT LES ÉLOGES SONT INSÉRÉS DANS LE RECUEIL.