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variétés de titres et d'associations, que l'historien de l'Académie, à la fin, ne prend plus la peine d'en distinguer précisément les classes (t. XXIII, Hist. p. 9). Il fallait une réforme.

Après avoir confirmé l'existence des trois classes d'honoraires, de pensionnaires, d'associés, au nombre en tout de quarante, le règlement de l'Académie, de 1750, dispose ainsi : « Les cinq autres classes qui s'y sont successivement introduites, sous les titres d'honoraires étrangers, de correspondans honoraires, d'associés libres, d'associés correspondans et de correspon dans étrangers, seront et demeureront éteintes et supprimées pour l'avenir; et il leur sera substitué une seule et même classe de douze académiciens libres, dont quatre seront regnicoles, non domiciliés à Paris, et huit étrangers.

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vaient tôt ou tard s'éteindre avec les titulaires.

M. Durey de Noinville, à part, était qualifié associé libre; sous le titre d'associés correspondans honoraires, on rangeait MM. Bon, Venuti, de Brosses, de Zurlauben; il y avait une section d'académiciens libres MM. Schoepflin, Peyssonel, Askew; enfin, une cinquième d'honoraires étran gers MM. Maffei, cardinal Quirini, de Ciantar, de Guasco. (Hist. t. XXIII, p. 14.)

Ce n'est que sur la liste de 1756 que les académiciens libres commencent à être rangés dans leur ordre d'ancienneté sous un commun et unique titre, sans distinction de nationalité.

Le règlement disposait en outre : « Nul d'eux ne pourra prétendre à donner sa voix dans les assemblées de l'Académie, dans quelque cas et sous quelque prétexte que ce soit. Sa Majesté excepte toutefois de cette disposition le sieur président de Noinville, qui, en conservant sa qualité d'associé libre, qu'il a obtenue comme fondateur du prix littéraire, continuera de jouir de toutes les prérogatives qui y sont attachées, et nommément du droit de suffrage. »> (Art. 8.)

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7.

8.

9.

1755. Lord Chesterfield, m. 1773, él. XL.

1773. Bartoli, m. 1789.

1789. Michaëlis, m. 1792.

1792. Heyne.

1745. Comte de Ciantar, m. 1779

1779. Landgrave régnant de Hesse-Cassel, m. 1786. 1786. Bitaubé.

1746. Président de Brosses, m. 1777, él. XLII. 1777. Baron de Sainte-Croix.

1748. Peyssonel, m. 1757, él. xxIx'.

1757. Mazzocchi, m. 1772, él. xxxvIII. 1772. Prince Massalski.

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Par décret du 27 novembre 1792, il fut interdit à l'Académie de remplir les places actuellement vacantes ou qui pourraient le devenir. Vint le décret du 8 août 1793, qui la supprimait comme inutile1.

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Des débris de l'Académie des inscriptions et belles-lettres que la mort avait épargnés jusqu'au 25 octobre 1795 (3 brumaire an Iv), quelques-uns, non pas tous 2, furent recueillis dans la première organisation de l'Institut national, mais dispersés dans deux classes différentes 3.

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P. n. Pastoret, proscrit en fructidor an Iv, remplacé par Champagne 5. P. n. Dacier.

1 Hist. t. XLVII, p. 36.

2

De Guignes (p. 3g et 38, n° 21 et 17) et l'abbé Guenée (p. 43, n° 37) voulurent être oubliés et moururent, le premier en 1800 (él. XLVIII, p. 777), le second en 1803 (él. L, p. 246). Vauvilliers (p. 41, n° 26) avait trouvé en Russie un asile, où il finit ses jours, le 23 juillet 1801. Houard (p. 42, no 29) s'était retiré, dès 1789, à Dieppe, sa ville natale, pour cause de santé; il fut nommé correspondant, ainsi que Belin de Ballu (p. 40, n° 23), qui vécut à Sorèze et ensuite à Garencière, enfin, depuis 1805, en Russie, et Gauthier de Sibert (p. 42, n° 30), qui

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P. n. Lévesque; devenu ensuite associé non résidant, est remplacé, 23 mai 1798, par Legrand d'Aussy, m. 6 décembre 1801, auquel succède, 6 mars 1801, D. Poirier.

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P. n. Dusaulx, m. 5 prairial an vII (24 mai 1799)1, auquel succède Pougens.
P. n. Bitaubé.

P. n. Silvestre de Sacy2, remplacé, 23 juillet 1796, par Larcher.
P. n. La Porte du Theil.

Villoison, 24 avril 1802, succède à Sélis.

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P. n. David le Roy3, m. 8 pluviôse an XI (28 janv. 1803), él. 1, nouv. sér.

CINQUIÈME PÉRIODE.

L'Académie ne recommença d'exister qu'en 1803, et sous le nom de classe d'histoire et de littérature ancienne, lorsque l'arrêté consulaire du 3 pluviôse an XI (23 janvier) eut réformé la constitution de l'Institut, et l'eut divisé en quatre classes

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au lieu de trois, répondant par leurs attributions aux quatre anciennes académies. Elle fut la troisième classe de l'Institut après celle des sciences physiques et mathématiques, et celle de la langue et de la littérature françaises.

TABLEAU DE LA TROISIEME CLASSE DE L'INSTITUT

(CLASSE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE ANCIENNES)

DEPUIS LE 8 PLUVIÔSE AN XI (28 JANVIER 1803) JUSQU'AU 21 MARS 1816.

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7.-1795. Dupont de Nemours, première création, 2° classe.

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