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18.

1699. Pavillon, m. 1705, él. I.

1705. L'abbé de Tilladet (voy. n° 27), m. 1715, él. m. 1715. Burette (voy. no 24).

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1716. L'abbé Anselme, surnuméraire1 (voy. no 20).

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L'abbé Anselme était un prédicateur en renom; il avait donné des soins particuliers à l'éducation de M. le duc d'Antin. M. le duc d'Antin le fit nommer par le roi pensionnaire surnuméraire, en expectative de la première place vacante sans élection. Celle de Félibien le devint aussitôt (p. 26 note). L'Académie venait de rentrer dans le ressort de l'intendance générale des bâtiments, qui appartenait à M. le duc d'Antin; il se trouvait ainsi, selon l'expression du temps, le Mécène de l'Académie. (Hist. t. I, p. 28.)

«M. Coypel, avant d'être premier peintre du roi et depuis, avoit prêté le secours de son crayon à l'Académie pour exécuter les dessins des médailles qu'elle composoit. Mais il n'avoit point de place marquée dans les assemblées. Après l'ins titution de 1701, le roi voulut qu'il y eût toujours une séance agréable, et les académiciens y adjoutèrent, d'un consentement unanime, qu'il participeroit aussi à la distribution des jettons. Sa place a été fixée depuis à la suite des pensionnaires. » (Hist. t. I, p. 7 et 23.)

3

L'Académie entendit, dans sa séance du 14 novembre 1713, la lecture du message suivant de M. le duc d'Antin au président: « Monsieur, vous savez que M. Kuster, homme célèbre dans la république des lettres par le nombre et le genre de ses ouvrages, est venu depuis peu en France abjurer la religion protestante et chercher la glorieuse protection que le roy accorde toujours aux estrangers qu'un pareil motif attire..... Sa Majesté m'a ordonné de vous escrire que son intention est que M. Kuster y soit receu (dans l'Académie) en qualité d'associé surnuméraire pour y remplir la première place d'associé vacante, sans qu'il soit besoin d'une élection nouvelle, etc..... » L'année suivante, la place de M. de la Neufville fut vacante par vétérance, et elle échut à M. Kuster.

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23.

24.

1701. Rollin, vét. 1705.

1705. L'abbé Fraguier, p. 17061.

1706. Galland (voy. n° 31), m. 1715, él. m.

1715. Fourmont aîné (voy. n° 31).

1701. L'abbé de Beaujeu (depuis évêque de Castres), vét. 1705.

1705. L'abbé Baudelot, p. 1711.

1711. L'abbé Montgault (voy. n° 38), vét. 1711.

1711. Burette (voy. no 33), p. 1715.

1715. Mandajors (voy. n° 36), vét. 1715.

1715. Hardion (voy. no 40).

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27.

1705. Moreau de Mautour (voy. n° 40), p. 1712.
1712. L'abbé Nadal (voy. no 35), vét. 1714.
1714. L'abbé de Boissy (voy. n° 39), vét. 1714.
1714. Blanchard (voy. no 33).

noissances dont il a besoin pour devenir un bon sujet..... La mort de M. Kuster fait vaquer une place d'associé; je vous prie, monsieur, de proposer à l'Académie l'abbé d'Antin pour la remplir; et surtout demandez-leur pour lui de ma part la mesme amitié que je me flatte qu'ils ont pour moi, etc. »

Certes on ne peut pas être plus poli. Mais les ministres, quand ils veulent,

ont d'autres moyens pour témoigner leur affection et leur considération aux Académies, que d'y faire entrer les leurs, ou d'y entrer eux-mêmes, s'ils n'y apportent pas l'illustration du talent ou de la science.

1

La lettre P, qui vient après le nom et précède le chiffre marquant la date de promotion, veut dire promu au rang de pensionnaire.

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30.

1701. Thomas Corneille, vét. 17051, m. 1709, él. 1.

1705. Simon (voy. n° 34), p. 1705.

1706. De Boze (voy. no 34), p. 1706.

1706. Danchet (voy. n° 37), vét. 1713.

1713. Pinart, vét. 1713.

1713. Morin.

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32.

33.

34.

35.

1701. Bourdelin (Despréaux), vét. 1705, m. 1717, él. m. 1705. Boivin le cadet (le même), a. 1706.

1706. Barat (le même), m. 1706, él. 1.

1706. Morin (Couture), vac. 1712 1.

1712. Fanières (le même) 2.

1701. J.-B. Rousseau (Dacier), vét. 17053.

1705. Burette (le même), a. 1711.

1712. Blanchard (le même), a. 1714.

1714. L'abbé Gouley (le même), a. 1716.

1701. Simon (l'abbé Tallemant), a. 1705.
1705. De Boze (le même), a. 1706.
1706. Villefore (le même), dém. 1708.
1708. Roy (le même), vac. 1712.

1712. Morin (de Boze), a. 1713.

1714. L'abbé Banier (le même), a. 1716.

1701. Prévost (Félibien fils), a. 1706. 1706. L'abbé Nadal (le même), a. 1712. 1712. Godeau (le même), vac. 1713. 1713. Fréret (le même), a. 1716.

1 Morin n'avait pas le moyen de fixer sa résidence à Paris, il était forcé de vivre dans sa famille en province. On l'exclut pour manque d'assiduité, le 21 janvier 1712. Mais de Boze, qui estimait son savoir et son caractère, le fit rentrer, sept mois après, comme son élève (v. n° 34), et *le fit élire associé le 7 avril de l'année suivante, puis pensionnaire la même année. Le Recueil de l'Académie a gardé quelques bons mémoires de cet académicien, entre autres un sur l'usage du jeûne chez les an

ciens et une Histoire critique de la pauvreté. (T. IV, Hist. p. 29 el 296).

Fanières et le Roy (n° 37) ne furent point admis au nombre des nouveaux associés en 1716.

Rousseau ayant été élu associé, l'élection approuvée par le roi, n'accepta pas, par la raison qu'il ne pourrait pas être assez assidu. Le roi voulut qu'il n'eût désormais que le titre de vétéran, et que M. Dacier se choisît au plus tôt quelque digne élève pour le remplacer.»

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