Discours et opinions de Jules Ferry: Le second empire. La guerre et la CommuneA. Colin & cie, 1893 - France |
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Popular passages
Page 415 - ... nettement cette condition : pas un pouce de notre territoire, pas une pierre de nos forteresses. Si donc, à ce moment où venait de s'accomplir un fait aussi considérable que celui du renversement du promoteur de la guerre, la Prusse avait voulu traiter sur les bases d'une indemnité à déterminer, la paix était faite; elle eût été accueillie comme un immense bienfait ; elle fût devenue un gage certain de réconciliation entre deux nations qu'une politique odieuse seule a fatalement divisées.
Page 106 - ... de la liberté ; et vous aurez raison, comme fondateurs de la République. Le gouvernement de la Révolution est le despotisme de la liberté contre la tyrannie.
Page 408 - Soldats) en acceptant le pouvoir dans la crise formidable que nous traversons, nous n'avons pas fait œuvre de parti. Nous ne sommes pas au pouvoir, mais au combat. Nous ne sommes pas le gouvernement d'un parti, nous sommes le Gouvernement de la Défense nationale.
Page 17 - L'hérésie devenue chaque jour plus fière et plus entreprenante à l'ombre d'une longue impunité, ne se lasse point de déchirer le sein infortuné de cette mère tendre et affligée. Pendant les beaux jours du règne de votre auguste aïeul , une administration prévoyante et ferme avait , par des voies purement réprimantes , contenu et même éclairé nos frères errants.
Page 410 - Mais l'Europe a besoin qu'on l'éclairé. Il faut qu'elle connaisse par d'irrécusables témoignages que le pays tout entier est avec nous. Il faut que l'envahisseur rencontre sur sa route non-seulement l'obstacle d'une ville immense résolue à périr plutôt que de se rendre, mais un peuple entier, debout, organisé, représenté, une assemblée enfin qui puisse porter en tous lieux, et en dépit de tous les désastres, l'âme vivante de la patrie. En conséquence, Le gouvernement de la défense...
Page 424 - Tout doit céder à l'accomplissement du devoir militaire et à l'impérieuse nécessité de la concorde. Les élections ont donc été ajournées ; elles ont dû l'être. D'ailleurs, en présence des sommations que le Gouvernement a reçues, et dont il est encore menacé de la part de gardes nationaux en armes, son devoir est de faire respecter sa dignité et le pouvoir qu'il tient de la confiance populaire.
Page 47 - Aujourd'hui cet effroi naïf a fait place à l'indifférence ; quand la locomotive passe à toute vapeur, le paysan se lève sur le sillon, ses bras nus posés sur sa houe; son regard accompagne un instant le bruyant phénomène, puis lentement il recourbe son dos vers la terre. C'est de ce regard vague, rêveur et las, où se reflètent tant de misères, que le campagnard voit passer les plus grandes choses de ce monde. La liberté est de ce nombre, comme le railway. Elle lui est indifférente....
Page 291 - C'est Condorcet qui, le premier, a formulé, avec une grande précision de théorie et de détails, le système d'éducation qui convient à la société moderne. J'avoue que je suis resté confondu quand, cherchant à vous apporter ici autre chose que mes propres pensées, j'ai rencontré dans Condorcet ce plan magnifique et trop peu connu d'éducation républicaine. Je vais...
Page 408 - Quand un général a compromis son commandement, on le lui enlève. « Quand un gouvernement a mis en péril- par ses fautes, le salut de la patrie, on le destitue. « C'est ce que la France vient de faire. « En abolissant la dynastie qui est responsable de nos malheurs, elle a accompli d'abord à la face du monde un grand acte de justice. « Elle a exécuté l'arrêt que toutes vos consciences avaient rendu. Elle a fait en même temps un acte de salut. « Pour se sauver, la nation avait besoin...
Page 302 - Apprenez qu'il est impossible de dire des femmes, êtres complexes, multiples, délicats, pleins de transformations et d'imprévu, de dire : elles sont ceci ou cela ; il est impossible de dire, dans l'état actuel de leur éducation, qu'elles ne seront pas autre chose, quand on les élèvera différemment. Par conséquent, dans l'ignorance où nous sommes des véritables aptitudes de la femme, nous n'avons pas le droit de la mutiler.