Petit carême de Massillon |
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Achab ancêtres Assuérus auguste auroient auroit avez avoient avoit bassesse bienfaits bonheur Carême chrétien ciel cœur cœur innocent crainte crime culte déja desirs devient devoir dimanche des Rameaux écueils élevé empires enfants éternel êtes étoit eux-mêmes évangile exem exemples félicité fideles foibles foiblesse fortune freres gesse gloire glorieux graces grandeur Hérode heureux heureux du monde honte honteux humaines injuste jalousie Jésus-Christ jours l'adulation l'ambition l'amour l'autorité l'éclat l'élévation l'homme l'innocence l'orgueil l'univers lois louanges lui-même lumieres majesté malheur Mardochée MASSILLON ment méprise miséricorde mœurs monde naissance nation ô mon Dieu pables par-tout parcequ'il parceque paroît passions peres peuples piété plaisirs ples premiere princes prospérité publics publiques puissance regne religion respect reux rien rois rois de Juda royaume sagesse saints salut sang Saül scandale Seigneur sent seroit seul siecle sions Sire Sodome souf souvent souverain sujets talents terre tion titres triomphe trône vanité vérité vertu vice victoires vous-mêmes yeux zele
Popular passages
Page 239 - Une fatale révolution , une rapidité que rien n'arrête , entraîne tout dans les abîmes de l'éternité ^ les siècles , les générations , les empires , tout va se perdre dans ce gouffre } tout y entre , et rien n'en sort. Nos ancêtres nous en ont frayé le chemin , et nous allons le frayer dans un moment à ceux qui viennent après nous. Ainsi les âges se renouvellent } ainsi la figure du monde change sans cesse ^ ainsi les morts et les vivans se succèdent et se remplacent continuellement.
Page 95 - Revenez-y encore , c'est un plaisir qui ne s'use point ; plus on le goûte , plus on se rend digne de le goûter : on s'accoutume à sa prospérité propre, et on y devient insensible; mais on sent toujours la joie d'être l'auteur de la prospérité...
Page 68 - ... petit à ses yeux ; il est moins flatté de laisser tant d'hommes derrière lui que rongé d'en avoir encore qui le précèdent; il ne croit rien avoir s'il n'a tout *, son âme est toujours aride et altérée ; et il ne jouit de rien, si ce n'est de ses malheurs et de ses inquiétudes.
Page 160 - Juda, ayant ouï de sa propre bouche qu'il falloit rendre à Dieu ce qui est à Dieu , et à César ce qui est à César...
Page 94 - Voir autour de vous multiplier à l'infini vos serviteurs et vos esclaves? mais ce sont des témoins qui vous embarrassent et vous gênent, plutôt qu'une pompe qui vous décore. Habiter des palais somptueux? mais vous vous édifiez, dit Job, des solitudes où les soucis et les noirs chagrins viennent bientôt habiter avec vous. Y rassembler tous les plaisirs ? ils peuvent remplir ces vastes édifices , mais il laisseront toujours votre cœur vide.
Page 94 - Employez-les à faire des heureux , à rendre la vie plus douce et plus supportable à des infortunés que l'excès de la misère a peut-être réduits mille fois à souhaiter, comme Job , que le jour...
Page 94 - Mais quel usage plus doux et plus flatteur, mes frères, pourriez-vous faire de votre élévation et de votre opulence? Vous attirer des hommages? mais l'orgueil lui-même s'en lasse. Commander aux hommes et leur donner des lois? mais ce sont là les soins de l'autorité , ce n'en est pas le plaisir. Voir autour de vous muttiplier à l'infini vos serviteurs et vos esclaves?
Page 39 - Ainsi son orgueil (i), dit l'Esprit de Dieu, sera monté jusqu'au ciel ; sa tête aura touché dans les nuées ; ses succès auront égalé ses désirs; et tout cet amas de gloire ne sera plus à la fin qu'un monceau de boue qui ne laissera après elle que l'infection et l'opprobre.
Page 107 - Ce n'est donc pas le souverain, c'est la loi, sire, qui doit régner sur les peuples : vous n'en êtes que le ministre et le premier dépositaire ; c'est elle qui doit régler l'usage de l'autorité, et c'est par elle que l'autorité n'est plus un joug pour les sujets, mais une règle qui les conduit, un secours qui les protège, une vigilance paternelle qui ne s'assure leur soumission que parce qu'elle s'assure leur tendresse. Les hommes croient être libres quand ils ne sont gouvernés que par...
Page 184 - ... établis pour régler les passions de la multitude deviennent eux-mêmes les vils jouets de leurs passions propres, et que la force, l'autorité, la pudeur des lois se trouve confiée à ceux qui ne connoissent de loi que le mépris public de toute bienséance et leur propre foiblesse...