Revue nationale et étranǵre, politique, scientifique et littéraire, publ. par m. Charpentier

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Popular passages

Page 490 - Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent ! Quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil, je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'ya que les petits hommes qui redoutent les...
Page 508 - 0 ma chère Lucile ! j'étais né pour faire des vers, pour défendre les malheureux, pour te rendre heureuse, pour composer, avec ta mère et mon père, et quelques personnes selon notre cœur, un Otaïti.
Page 185 - France, au gouvernement de l'État, nous avons cherché à perfectionner, à diverses époques, les formes constitutionnelles, suivant les besoins et les désirs de la nation, et en profitant des leçons de l'expérience. Les constitutions de l'Empire, se sont ainsi formées d'une série d'actes qui ont été revêtus de l'acceptation du peuple. Nous avions alors pour but d'organiser un grand système fédératif européen, que nous avions adopté comme conforme à l'esprit du siècle, et favorable...
Page 167 - La nation , me dit-il , s'est reposée douze » ans de toute agitation politique ; et depuis » une année elle se repose de la guerre : ce » double repos lui a rendu un besoin d'activité. » Elle veut , ou croit vouloir une tribune et » des assemblées : elle ne les a pas toujours » voulues. Elle s'est jetée à mes pieds quand » je suis arrivé au . gouvernement ; vous devez » vous en souvenir, vous qui essayâtes de l'op
Page 409 - Lorsque, pour la première fois depuis bien des )> années, j'élève une voix que les vieux amis de la « liberté reconnaîtront encore , je me sens appelé , >) Messieurs, à vous parler des dangers de la patrie. » que vous seuls à présent avez le pouvoir de sauver.
Page 185 - ... du peuple. Nous avions alors ^ pour but d'organiser un grand système fédératif européen,/ que nous avions adopté, comme conforme à l'esprit du siècle, et favorable aux progrès de la civilisation. Pour parvenir à le compléter et à lui donner toute l'étendue et toute la stabilité dont il était susceptible, nous avions ajourné l'établissement de plusieurs institutions intérieures, plus spécialement destinées à protéger la liberté des citoyens.
Page 167 - Ils me regardent comme leur soutien, leur sauveur contre les nobles. ... Je n'ai qu'à faire un signe, ou plutôt à détourner les yeux, les nobles seront massacrés dans toutes les provinces. Ils ont si bien manœuvré depuis dix mois ! . . .mais je ne veux pas être le roi d'une jacquerie.
Page 168 - D'ailleurs, je désire la paix, et je ne l'obtiendrai qu'à force de victoires. Je ne veux pas vous donner de fausses espérances; je laisse dire qu'il ya des négociations, il n'y en a point. Je prévois une lutte difficile, une guerre longue.
Page 405 - N'imitons pas l'exemple du Bas-empire, qui, pressé de tous côtés par les barbares, se rendit la risée de la postérité en s'occupant de discussions abstraites, au moment où le bélier brisait les portes de la ville.
Page 493 - Que l'Empereur donc sente une fois ses propres injures ; qu'il se montre à la tête des autres Puissances avec une force , mais une force imposante , et je vous assure que tout tremblera ici.

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