Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, reine de France et de Navarre: suivis de souvenirs et anecdotes historiques sur les règnes de Louis XIV, de Louis XV et de Louis XVI.Baudouin frères, 1823 - France |
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appartement avaient Barnave baron de Breteuil Bertrand de Molleville Boehmer c'était cabinet cardinal de Rohan collier comte comte d'Artois comtesse de Lamotte confiance conseil constitutionnel cour crier dame dauphin demander démarche départ députés devait dévouement diamans disait donner duchesse duchesse de Polignac enfans eût famille royale Favras Fayette femme garde nationale gardes-du-corps gens heures homme j'ai j'avais j'étais jacobins joaillier jour juger l'abbé de Vermond l'abbé Georgel l'Assemblée nationale l'avait laisser lettre Louis XVI m'avait madame Campan madame de Lamotte madame Élisabeth Majesté malheur Marie-Antoinette marquis de Launay Mémoires ment ministre Monsieur n'avait n'était Necker Note de l'édit Note de madame officiers ordre parler passer personne Pétion peuple porte porte-feuille pouvait première prince princesse procès régiment de Flandre reine répondit rester révolution s'était secrets sentimens serait service seule sœur soir sortir souverain tion trône trouvait Tuileries valet de chambre Varennes venait Versailles vint voiture voulait
Popular passages
Page 169 - ... son gouvernement intérieur. Qu'elle doit être grande à nos yeux, sire, chère à nos cœurs, et qu'elle sera sublime dans notre histoire, l'époque de cette régénération, qui donne à la France des citoyens, aux Français une patrie; à vous, comme roi, un nouveau titre de grandeur et de gloire; à vous encore, comme homme, une nouvelle source de jouissances et de nouvelles sensations de bonheur.
Page 47 - ... j'ai donné ordre aux troupes de s'éloigner de Paris et de Versailles. Je vous autorise et vous invite même à faire connaître mes dispositions à la capitale.
Page 20 - Bassange audit cardinal, et le premier payement convenu entre eux n'ayant pas été effectué, ils auraient eu recours à la Reine. Nous n'avons pu voir sans une juste indignation que l'on ait osé emprunter un nom auguste et qui nous est cher à tant de titres, et violer, avec une témérité aussi inouïe, le respect dû à la Majesté royale. Nous avons pensé qu'il...
Page 7 - Sainte-James l'avait fait prévenir que Bœhmer s'occupait encore de la vente de son collier, et que sa majesté devait, pour sa propre tranquillité, chercher à savoir ce que cet homme en avait fait; elle me recommanda de ne point oublier, la première fois que je le rencontrerais, de lui en parler sous prétexte d'intérêt pour lui. Je le vis peu de jours après ; et lui ayant parlé de son collier, il me dit qu'il était bien heureux ; qu'il avait vendu cet objet à Constantinople pour la sultane...
Page 190 - D'autres que moi ont su que dans ce temps-là une des choses que la reine désirait le plus de savoir était l'opinion du célèbre Pitt. Quelquefois elle me disait : « Je ne prononce pas le nom de Pitt, que la petite mort ne me passe sur le dos (je répète ici ses propres expressions). Cet homme est l'ennemi mortel de la France ; il prend une cruelle revanche de l'impolitique appui donné par le cabinet de Versailles aux insurgés américains.
Page 4 - Bœhmer désolé de voir son espérance trompée, s'occupa, dit-on, pendant quelque temps, de faire vendre son collier dans diverses cours de l'Europe, et n'en trouva pas qui fût disposée à faire l'acquisition d'un objet aussi cher. Un an après cette tentative infructueuse , Bœhmer fit encore proposer au roi d'acheter son collier de...
Page 378 - M. le duc d'Orléans dans la révolution de France, rédigé par lui-même à Londres. Ce mémoire , rempli de raison et de faits justificatifs, acheva de convaincre les plus incrédules. « Afin de faire connaître au lecteur ce qu'il contient de plus intéressant , je vais en tracer une analyse rapide. « On a ré
Page 205 - J'augure peu de succès du plan que l'on vous fait suivre : vous êtes trop loin des secours ; vous serez perdus avant qu'ils parviennent à vous. Je désire ardemment me tromper dans une si douloureuse prédiction ; mais je suis bien sûr de payer de ma tête l'intérêt que vos malheurs m'ont inspiré, et les services que j'ai voulu vous rendre. Je demande pour toute récompense l'honneur de baiser votre main.
Page 335 - ... puisque cet homme avait reçu de l'éducation; que Barnave en avait été révolté. Pressé par la reine de prendre quelque chose : «- Madame, répondit Barnave, les députés de l'assemblée nationale, dans une circonstance aussi solennelle, ne doivent occuper Vos Majestés que de leur mission, et nullement de leurs besoins.
Page 87 - Des bravos et des battements de mains répondirent à cette déclaration ; alors elles lui dirent de faire un pacte avec elles : « Eh! comment, reprit la reine, puis-je faire un pacte avec vous , puisque vous ne croyez pas à celui que mes devoirs me dictent, et que je dois respecter pour mon propre bonheur...