Doctrine de M. Gall, son orthodoxie philosophique, son application au christianismel'auteur, 1830 - 336 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
actions animaux aurait avons Balaam besoin causes causes finales cérébrale cerveau cervelet cesse choses christianisme Condillac configuration connaissance connaître conséquent corps Créateur créé d'après d'autres dégradation déja démontrer Dès-lors desseins développement Dieu différences dispositions innées divine doctrine effet enfin éprouve esprit estomac éternel extérieur force Gall ganes généralement glande pinéale Helvétius hommes impulsion infinie intelli j'ai juger justice l'ame l'animal l'esprit l'homme moral l'organe l'organisation l'un lativement libre arbitre lois lui-même lumières manière manifestation matérialisme ment mériter motifs mouvemens moyens n'en nature néanmoins nécessaires nécessité nerfs nisme objet observé organes organisation ouvrage pable par-là penchans pensée petit poulet philosophes physiologie physique plutôt posé principes propriétés puisse qu'un raison rale rapport réellement rement renferme responsabilité reste révélation s'en s'est s'il saintes Écritures savans science sens sent sentimens serait seul sions soient sorte souvent substances suite surtout tantôt tems terre tête théisme tion trouve volontés Voltaire vrai
Popular passages
Page 174 - Il est dangereux de trop faire voir à l'homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l'un et l'autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l'un et l'autre.
Page 67 - L'univers m'embarrasse , et je ne puis songer Que cette horloge existe, et n'ait point d'horloger '. Mille abus, je le sais, ont régné dans l'Eglise; Fleury le confesseur en parle avec franchise 2.
Page 19 - Sans doute, ou la nature est imparfaite en soi , » Qui nous donne un penchant que condamne la loi ; , , Ou la loi doit passer pour une loi trop dure, • , Qui condamne un penchant que donne la nature.
Page 19 - Que j'envie un semblable sort, Et que nous sommes malheureuses Nous de qui les loix rigoureuses Punissent l'amour par la mort ! Ha! que l'on aime peu, quand on craint de mourir! Myrtille, plüt au Ciel q'une mort inhumaine Füt du peche la seule peine ! Je ferois gloire d'y courir.
Page 198 - ... n'auraient plus de points d'appui, puisque les peines et les récompenses dont elles se servent comme moyens d'influence ne seraient plus des motifs de détermination. Mais, si Gall n'admet ni la liberté illimitée ni la liberté absolue, il admet la liberté morale, celle qui a été définie par Bonnet : la faculté d'être déterminé et de se déterminer par des motifs, et par Laromiguière : le pouvoir de vouloir ou de ne pas vouloir après délibération.
Page 158 - Mais si le développement ,des organes affectés aux qualités de l'âme et de l'esprit ne suit pas l'ordre graduel ordinaire, la manifestation des fonctions de ces organes s'écarte aussitôt de. leur ordre accoutumé. C'est la seconde proposition qu'établissent MM.
Page 151 - Chez les enfants nouvellement nés, on découvre à peine quelque trace des fibres dans les appareils qui servent à renforcer et à perfectionner le cerveau. La structure fibreuse du cervelet ne devient de...
Page 205 - ... qu'un développement et une activité médiocres. 5°. Ou enfin les organes communs aux animaux et ceux propres à l'homme sont également médiocres; et, dans cette médiocrité, il existe une infinité de nuances et de variétés.
Page 285 - Que ceux qui combattent la religion apprennent au moins quelle elle est avant que de la combattre. Si cette religion se vantait d'avoir une vue claire de Dieu et de le posséder à découvert et sans voile, ce serait la combattre que de dire qu'on ne voit rien dans le monde qui le montre avec cette évidence ; mais, puisqu'elle dit au contraire que les hommes...
Page 205 - Quand les propriétés d'un ordre supérieur l'emportent de beaucoup sur les propriétés animales ou d'un ordre inférieur, celles-ci ne peuvent déterminer les actions de l'homme, qu'autant que les propriétés d'un ordre supérieur les maintiennent en activité et les dirigent. Les mouvemens intérieurs et la conduite toute entière des hommes ainsi organisés , ne sont que perfection et moralité.