Œuvres completes de Voltaire, Volume 86

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la Société Littéraire-typographique, 1785
 

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Page 168 - Vous m'avez fait assez de mal , vous m'avez brouillé pour jamais avec le roi de France; vous m'avez fait perdre mes emplois et mes pensions ; vous m'avez maltraité à Francfort, moi et une femme innocente, une femme...
Page 178 - ... plus grands torts envers moi. Votre conduite n'eût été tolérée par aucun philosophe. Je vous ai tout pardonné, et même je veux tout oublier. Mais, si vous n'aviez pas eu...
Page 88 - Je vous conjure de soupçonner au moins que du haut rang où vous êtes, vous ne pouvez guère voir quelle est l'opinion des hommes, quel est l'esprit du temps. Comme roi on ne vous le dit pas; comme philosophe et comme grand homme vous ne voyez que les exemples des grands hommes de l'antiquité.
Page 87 - Mais heureusement nous sommes très -loin de vous voir réduit à des extrémités si funestes, et j'attends tout de votre courage et de votre esprit, hors le parti malheureux que ce même courage peut me faire craindre. Ce sera une consolation pour moi , en quittant la vie , de laisser sur la terre un roi philosophe.
Page 17 - J'ai rendu le précis des négociations les plus importantes, des faits de guerre les plus remarquables, et j'ai...
Page 40 - Il ya de quoi purger toute la France avec les pilules que vous me demandez, et de quoi tuer vos trois académies. Ne vous imaginez pas que ces pilules soient des dragées; vous pourriez vous y tromper.
Page 360 - J'avais fait autrefois tout ce que je pouvais pour croire que nous étions libres , mais j'ai bien peur d'être détrompé ; vouloir ce qu'on veut , parce qu'on le veut , me paraît une -prérogative royale à laquelle les chétifs mortels ne doivent pas prétendre.
Page 385 - ... a toujours été d'étonner la terre. Je ne sais pas quand vous vous arrêterez; mais je sais que l'aigle de Prusse va bien loin. Je supplie cet aigle de daigner jeter sur moi chétif, du haut des airs où il plane, un de ces coups d'œil qui raniment le génie éteint. Je trouve...
Page 286 - J'en conserverai la graine précieuse, pour en fournir un jour à ceux qui voudraient cultiver chez eux cette plante si rare.
Page 393 - On prétend que c'est vous, sire, qui avez imaginé le partage de la Pologne, et je le crois, parce qu'il ya là du génie, et que le traité s'est fait à Potsdam.

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