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Les Soufcripteurs, à qui il manque des Volumes jufqu'au neuvième, font priés de les faire retirer aux conditions de la Soufcription. Elle est toujours ouverte, fur le pied de 12 livres 12 fols par Vo. lume, relié en carton, chez Boudet, Libraire Imprimeur, rue Saint Jacques. On n'admet point à foufcrire pour un ou quelques Volumes feulement, mais pour tout l'Ouvrage.

Profpecus des Sermons du P. Charles de Neuville, dédiés au Roi,

Il paroît inutile, difent les Editeurs, de faire ici l'éloge d'un Prédicateur auffi con. na: ila en la plus grande célébrité; c'étoit prefque une mode de le fuivre, mais ce n'en étoit pas toujours une d'applaudirà fon talent; & dans le concours qu'il attiroit à les fermons, il y avoit des critique comme des admirateurs.

Le Public va être en état, plus que ja mais, de l'apprécier, & de lui affigner le rang qu'il doit occuper parmi les Orateurs

chrétiens.

Ce recueil de Sermons, en huit volu

mes, comprendra un Avent, un Carê des Myftères, des Panégyriques.

On commencera à imprimer dès q y aura un nombre fuffifant de foafer tions pour fournir à la dépense d'u entreprise de cette nature.

Le format fera in-12. fur beau papi d'Angoulême.

On ne recevra des foufcriptions qu Paris, chez Mérigot jeune, Libraire quai des Auguftins au coin de la ru Pavée.

On les recevra pour Paris jufqu'au 1 Octobre, & pour la Province & le Pays étranger jufqu'au ier Novembre de cette année 1775.

Le prix de chaque volume en feuilles fera de 2 liv. ‹ s. pour les Soufcripteurs & de 3 liv. pour ceux qui n'auront pas foufcrit.

On donnera en foufcrivant 12 liv. & en recevant les huit volumes à la fois, on donnera 6 liv.

Ils paroîtront vers le milieu de l'année prochaine, & même pour Pâques, fi les Soufcriptions donnent la facilité de commencer promptement.

Cares Economies Royales de Sully, nouv. édition, par M. l'Abbé Baudeau ; Contenant le texte original, avec des difcours préliminaires à chaque volume; des fommaires généraux à tous les chapitres, & des fommaires particuliers aux numéros de ces mêmes chapitres; des differtations & des notes critiques, hiftoriques & politiques; des tables particulières & une table générale.

Douze volumes in-8°. propofés par foufcription aux conditions fuivantes:

De payer, en fouscrivant, 12 liv.; en. retirant chaque vol. 1 l. 10 f.

I

Au total, 30 liv. par exemplaire en feuilles, pour les Soufcripteurs.

Le prix pour les autres fera de 4 1. par. volume ou 48 liv. par exemplaire, auffi en feuilles.

Le premier volume paroîtra au mois de Novembre 1775.

N. B. Les Mémoires de Sully, qu'on a imprimés dans les derniers temps, ne font point le vrai texte original des Economies Royales.

Les Lyriques facrés; in-12. prix 45 f. rel. A Orléans, chez Couret de Ville

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neuve fils, Libr.; & à Paris, chez Saillant & Nyon, rue St Jean-de Beau· vais; Vincent, rue des Mathurins; Delalain, rue de la Comédie Françoife, & Ruault, rue de la Harpe.

L'Editeur s'eft propofé de réunir dans un petit volume les plus beaux monumens de la poëfie lyrique facrée, les ca ntiques de l'immortel Racine, les chœurs d'Efther & d'Athalie, les odes les plus fublimes de Rouffeau, quelques unes de Racine le fils, une de Malherbe, & les plus belles de MM. le Franc, de Reyrac & de Bologne. Ce recueil fait honneur à la fois à la Religion & à la Littérature; il peut être mis au nombre des livres claffiques; il paroît deftiné particulièrement à infpirer aux jeunes gens le goût de la piété & de la poéfie. Nous citeronsdette belle ode de M. l'Abbé de Reyrac,, tisée du Pfeaume C.

Portrait d'un Roi jufte & religieux.

Au comble des honneurs du fouverain pouvoir,
Sur le Trône où ta main daigna me faire afleoir,
C'est toi feul, ô mon Dieu, que je fers & que j'aimet
J'ai mis tout mon espoir en ton nom glorieux.

Des grandeurs l'appât dangereux,

L'image des plaifits, l'éclat du diademe,
De toi, de ta bonté fuprême,

Jamais, Dieų tout puissant, n'ont détourné mes

yeux.

Dans ta justice & ta science
J'ai trouvé le repos du cœur,
Et je n'ai vu de vrai bonheur
Que dans l'amour de l'innocence.

C'est elle qui rend l'homme heureux;
Toujours pure, toujours aimable,
Des jours les plus délicieux

Elle est la source inépuitable.

De lâches publicains, de bas adulateurs,
De la raison des Rois avides corrupteurs,
Ont eflayé, mon Dieu, de graver dans mon ame
Le mépris de ton peuple & de la vésité.

De ces monftres d'iniquité

J'ai percé les détours, j'ai dévoilé la trame;
Et, dans le zèle qui m'enflamme,

J'ai puni leur.orgueil & leur impiété.

Sous mes yeux une langue obscène
N'ose infulter à la pudeur ;

Et mon front n'offre au vil flatteur
Que de l'horreur & de la haine.

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