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on a collé la gravure faite par Croc de la médaille gravée par Saint-Urbain en 1726 pour perpétuer l'époque de la construction du pont de Toul.

2803. Dissertation sur un médaillon frappé à l'honneur de S. A. R. François III, duc de Lorraine, de Bar, de Montferrat et de Teschen, roy de Jérusalem, à l'occasion de son avènement à la couronne en l'année 1729.

2804. Dissertation sur un médaillon frappé au sujet de la régence de S. A. R. Madame. Nancy, 1729.

2805. Réflexions de l'auteur du Revers de la médaille frappée à l'honneur de Stanislas et de Louis XV. Nancy, Pierre Antoine.

2806. Dissertation historique et chronologique sur la suite de médailles des ducs et duchesses de la maison royale de Lorraine, gravées par M. Ferdinand de Saint-Urbain, chevalier du premier ordre romain, dit du Christ, dont sa majesté le roy de Portugal est grand-maître, graveur des médailles et monnayes de S. A. R., son premier architecte, académicien honoraire des principales académies de l'Europe, par le R. P. D. Augustin Calmet, abbé de Senones. 1736. Avec une belle gravure qui sert de frontispice, faite par Jérémie-Jacob Sedelmayr.

Cet ouvrage a été imprimé à Vienne et répandu immédiatement en grand nombre en Lorraine; ce n'est qu'après cette distribution que le graveur Sedelmayr fit paraître les gravures des médailles de Saint-Urbain qui doivent faire suite à cet ouvrage. J'en ai quelquefois rencontré des échantillons. M. le curé Marchal est le seul, que je sache, qui en possède la collection; elle est découpée et sert de vignette à une copie de l'Abrégé de P'histoire de Lorraine de D. Calmet; en tête de chaque règne, on a posé la gravure de la médaille de Saint-Urbain, qui est relative à ce règne.

Ce volume a été réimprimé à Florence en 1762 (voyez no 2369); mais, sur cette réimpression, nous devons encore observer que M. Marchal en possède un exemplaire ayant un faux-titre et une page d'avertissement. Sur ce faux-titre on indique M. Willemin comme auteur du texte, et l'avertissement réclame cette production en l'honneur dudit chanoine Willemin. Nous ne pouvons expliquer ce fait. A la vérité, ce chanoine a fait un travail sur la suite des médailles de Saint-Urbain; son manuscrit autographe se trouve à la bibliothèque de Saint-Dié et il diffère en tout point de l'œuvre ci-dessus de D. Calmet, œuvre d'une grande médiocrité et peu digne du savant abbé. 2807. Explication généalogique des médailles frappées à l'effigie des ducs et duchesses de Lorraine en l'an 1756, par Ferdinand de Saint-Urbain. Lunéville, Pignatel.

C'est une réimpression moderne de l'ouvrage qui précède.

2808. Essai pour servir à l'Histoire métallique de Stanislas-leBienfaisant. Nancy, Pierre Antoine. 1754. In-fol. (Par M. Mathieu de Moulon.)

2809. Mémoire sur les variations d'une agathe du cabinet de S.

A. R. le duc Charles de Lorraine, gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, etc., etc., etc., par D. Thomas Mangeart, religieux, prêtre de l'ordre de Saint-Benoît, congré– gation de Saint-Vanne, antiquaire de son altesse royale. Bruxelles, Jean-Joseph Boucherie. 1752. In-fol.

2810. Description de monnaies du 14° siècle, découvertes à Buissoncourt (Meurthe), par M. G. Rolin. Nancy, ve Raybois. In-8.

2811. Mémoire sur quelques monnaies lorraines inédites du 11° et du 12° siècle, par M. G. Rolin, membre de l'université et de plusieurs académies. Nancy, 1841. In-8.

2812. Mémoire sur un médaillon de bronze inédit de la ligue et du parti des Guise, par M. G. Rolin. In-8.

Extrait des Mémoires de la société royale des sciences, etc., de Nancy. An 1847. Dans ces mémoires de la société, l'attribution donnée à cette médaille est trèsconvenablement réfutée par M. Digot.

2813. Essai de classification et observations sur les rouelles métalliques trouvées au Chatelet (Meuse), par M. Dufresne, avocat à Toul. Metz. In-8.

2814. Observations sur l'origine et la destination des rouelles. Metz, Verronnais. In-8.

Extrait de la Revue d'Austrasie, par Victor Simon.

2815. Lettre sur les monnaies, adressée à M. Humann, ministre secrétaire d'état au département des finances, par Michel Goudchaux, payeur au département du Bas-Rhin. Strasbourg, Levrault. 1834. In-8.

2816. Note supplémentaire. Monnaies du cabinet de M. l'abbé Marchal (qui n'ont point été décrites dans les recherches de M. de Saulcy). Une feuille in-4.

2817. Lettre de M. R. (Rolin) à l'Impartial du 14 octobre 1848, où il explique une monnaie de Jean de Luxembourg attribuée à Ferry IV par M. Jean Cayon.

2818. Recueil pour servir à l'histoire métallique des maisons et duchés de Lorraine et de Bar; fragmens métalliques sur quelques villes et maisons illustres de ces provinces et sur les villes de Metz, Toul, Verdun, etc., par M. Mory d'Elvange. Autographe. In-fol. manuscrit.

C'est l'ouvrage le plus important de ceux composés par M. d'Elvange; il s'en est occupé pendant toute sa vie. En 1780, il a donné à l'académie de Nancy un travail sous le même titre. Celui-ci est beaucoup plus étendu. Pour composer cette œuvre, il a fait un grand nombre de voyages, il a visité soixante-quinze cabinets. Il donne les dessins de plus de 1,800 coins. Le texte forme une histoire fort instructive. A la Saint-Stanislas du mois de mai 1789, il annonça à l'académie de Nancy qu'il se pro

posait d'en publier un abrégé avec gravures; plusieurs planches étaient déjà gravées par lui, mais les événements qui survinrent ne permirent pas l'exécution de ce projet. En 1795, ce savant et respectable patriote lorrain fut arrêté et incarcéré au couvent des Dames Prêcheresses, converti en prison pour y détenir les suspects. Avant d'en sortir pour comparaître devant le tribunal révolutionnaire siégeant à Paris, pressentant le sort qui lui était réservé, il recommanda la conservation de cet ouvrage, sa gloire et son titre aux souvenirs de la postérité, à M. Oudinot, alors son compagnon d'infortune, incarcéré comme lui aux Dames Prêcheresses; et c'est à la mort de ce dernier que j'ai acquis de ses héritiers ce précieux manuscrit.

M. de Sauley, pour composer ses Recherches sur les monnaies des ducs de Lorraine, comme ses Recherches sur les monnaies des comtes et ducs de Bar, s'est beaucoup servi du manuscrit donné à l'académie, et il a eu le tort, dans la préface de son ouvrage, de chercher à atténuer le mérite de M. Mory d'Elvange. Cependant il le copie en bon nombre d'endroits; beaucoup de coins ne lui sont connus que par les dessins que M. Mory en a faits. Le jugement de M. de Sauley est plus que sévère; il est injuste, on pourrait dire ingrat.

A ce manuscrit j'ai joint une notice sur l'auteur, composée par M. Oudinot, manuscrit autographe, une planche gravée par M. Mory, et plusieurs lettres de M. de Sauley. Dans les planches de cet ouvrage, comme dans celles du manuscrit donné à l'académie, on trouve les dessins des monnaies frappées par les rois d'Austrasie et de toutes les pièces qu'on suppose avoir été frappées dans le pays avant l'établissement de la maison de Lorraine; mais le texte relatif à ces monnaies manque. Je suis assez heureux de posséder ce texte, mais en cahiers in-4, intitulé: Rois d'Austrasie „ducs souverains, empereurs, rois de Lorraine, description de leurs monnaies, qui se trouvent dessinées dans mon recueil, page 87, et un autre intitulé: Maison d'Alsace avant que le duché de Lorraine ne lui ait appartenu, description de leurs monnaies ou médailles qui les rappellent. Ces deux manuscrits sont indispensables pour compléter le Recueil pour servir à l'histoire métallique de la Lorraine. Ils n'ont sans doute été séparés de ce dernier ouvrage qu'à raison du format différent. 2819. Histoire abrégée des rois d'Austrasie, des ducs de Lorraine et de Bar, etc. Manuscrit de M. Mory d'Elvange. 3 vol. in-4.

Le brouillon et la mise au net pour les rois d'Austrasie forment le fer vol.; le 2e traite des ducs de Lorraine jusques et y compris le règne de Ferry IV. Une note de l'auteur, datée de 1790, dit que ce manuscrit n'a pas été poussé plus loin. Le 3o contient des tables alphabétiques et d'autres chronologiques des princes, princesses, dues et rois de Lorraine, suivies de tous les dessins des monnaies, médailles et jetons desdits princes, dues, etc., villes, etc.; ce qui forme 55 cahiers in-4. Cette collection de dessins peut être considérée comme la troisième édition de celle qui se trouve au manuscrit donné à l'académie; le précédent manuscrit contiendrait la deuxième. Cette troisième édition contient des dessins qui ne se trouvent pas dans les deux autres, et la seconde en renferme plus que la première.

J'ai joint à ces manuscrits un autre du même auteur, intitulé : Fragments d'une histoire de Lorraine. L'auteur a commencé à travailler à cette œuvre en 1761; il a abandonné ce travail en 1770, lors de l'apparition de l'Histoire de Lorraine par Henriquez et sur l'annonce d'une même histoire par M. Bexon. Il s'est arrêté à l'an 1339. Cependant ce travail est précieux parce que l'auteur a puisé, comme l'a fait Chevrier,

dans des manuscrits importants qui sont maintenant perdus pour nous. Ces travaux de M. Mory d'Elvange, y compris le n° précédent, remplissent deux custodes in-fol. et trois in-4".

Monnaies.

2820. Deux pièces gauloises, de la forme des as, mais fort petites.

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2821. Une pièce d'or épaisse, du diamètre de 0011. D'un côté, on voit une espèce de cheval; de l'autre côté tout est effacé. On croit cette pièce leuquoise. 2822. Vingt-deux monnaies gauloises-leuquoises, argent. Quatre ont des têtes coiffées d'ailes; les nez, les bouches ne font point relief et sont tracés par des lignes; seulement, la place où doit se trouver l'oreille, qui n'est point apparente, et l'aile font relief; l'œil est marqué par un point. Quatre autres non moins barbares, mais l'œil a un orbite. - Deux autres ayant la tête non ailée et qui paraissent imiter les monnaies grecques. Ces dix pièces ont toutes au revers un cheval au galop allant à gauche, avec des légendes fort lisibles, mais en caractères qui nous sont inconnus, et forment six légendes différentes pour ces dix pièces. Pour les douze autres, quatre légendes sont illisibles en entier; une autre porte vi d'un côté, et de l'autre vi; le surplus illisible. Pour les sept dernières pièces, les têtes ni les légendes ne sont entières. 2823. Deux pièces attribuées à l'empereur Henry-l'Oiseleur et frappées à Verdun. Elles sont illisibles pour moi, quoique les caractères soient assez distincts.

2824. Buste à droite tenant une clé au niveau de la tête. Dessin barbare sans légende; grenetis. R. croix cantonnée de deux besants et de deux sceptres ou bâtons entourés de filets; audessus, une légende illisible.

M. Rolin n'est pas le premier qui ait édité cette monnaie; mais il est le premier qui l'ait possédée avec la légende fort lisible, qui est Romaric.

2825. Même figure et clé avec grenetis. R. croix cantonnée de besants, entourée de grenetis; légende illisible.

Ces deux pièces ont été frappées à Remiremont; leur style indique le 11° siècle. Du fait que ces pièces sont frappées à Remiremont, il ne s'ensuit pas qu'elles le furent par le chapitre; nous croyons que jamais les chapitres de Remiremont et de Saint-Dié n'ont eu le droit de frapper monnaie, quoiqu'on trouve des pièces éditées de Remiremont et de Saint-Dié. Nous traiterons cette question dans notre futur Mémoire pour servir à l'histoire de Lorraine.

2826. BERTA. Buste de femme tenant un sceptre terminé en

trèfle. R. croix cantonnée de besants; entre deux grenetis,

NANCEY.

Monnaie de Berthe de Souabe, douairière de Mathieu Ier, duc de Lorraine en 1176. M. Rolin est le premier qui ait édité cette pièce fort rare.

2827. Cavalier armé allant à droite. R., entre grenetis, TRONVILLE OU TRONVILLE, peu lisible; au milieu, une croix.

Cette pièce n'est point lorraine; nous ne l'avons conservée que pour rectifier l'assertion de M. de Saulcy, qui l'attribue à Mathieu II. Il s'appuie sans doute sur D. Calmet, qui dit que ce duc posséda momentanément Thionville. Mais D. Calmet se trompe, car les auteurs qu'il cite n'en disent mot. Bertholet, qui devait être plus instruit du fait, établit que Mathieu, par sa femme, s'est trouvé momentanément possesseur de la nu-propriété de Thionville, dont la jouissance appartenait à sa belle-mère, la princesse Ermesinde, et que cette nu-propriété fut rachetée du vivant de la princesse usufruitière. (Voyez Histoire de Luxembourg, par Bertholet, tome 4, pages 372, 373, 421, 422, 423, et Preuves LXIV, D. Calmet, tome 3, page 18. Evidemment, ce dernier auteur se trompe en ce lieu.)

2828. Cavalier armé allant à droite. R. CIRKES; dans le milieu, une croix. Mathieu II. 1220.

2829. Cavalier armé allant à droite. R. MERICORT; au milieu, une épée. Deux pièces.

Ces pièces sont de Mathieu II et non de Ferry III. Mathieu, pendant la vie de sa belle-sœur, qui possédait Nancy en douaire, n'a pu y frapper monnaie. Alors il a frappé monnaie à Mirecourt et à Ligniville. Cette dernière seigneurie était fort importante. (Voyez Vignier, page 4 ; D. Calmet, Preuves, première édition, page CCCCLXXV.) M. de Sauley se trompe en attribuant à Lunéville une pièce qui porte Liniville. Cette pièce doit avoir été frappée à Ligniville, château donné en sous-garantie du douaire de Marguerite de Champagne, épouse de Ferry III de Lorraine. La famille de Ligniville, maintenant encore existante, portait alors le nom de Rosières; ce qui fait penser que cette ancienne famille est une branche de l'illustre maison de Lenoncourt.

2830. Cavalier armé allant à droite; sous le cheval, des caractères illisibles. R. NAN*CEI; au milieu, écusson avec bande aux trois alérions. Ferry III. Deux pièces.

Variété différente de celles données par M. de Sauley, nos 15, 16 et 17, planche 2, de son ouvrage.

2831. Deux variétés des pièces ci-dessus. Sur l'une, il n'y a rien entre les jambes du cheval; ce qu'on voit du revers est semblable au revers no 16, planche 2, de M. de Saulcy, qui porte: NANCEI et l'écusson; sur la seconde, il y a quelque chose d'indéchiffrable sous le cheval; le revers est celui du no 15 de la même planche.

2832. Cavalier allant à droite. R. NANCEI; l'épée la pointe en bas. Mauvais argent.

M. de Sauley n'a pas connu cette pièce, que je crois devoir attribuer à Ferry III, à raison de la similitude des caractères avec les pièces précédentes.

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