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Lettre du duc Henry aux chanoines de Saint-Diey. An 1608. P. 489.

Bref de Paul V pour la réformation des prémontrés en Lorraine. An 1617. P. 489.

Convention pour rendre la rivière de Sâre navigable. An 1623, P. 492.

Pour l'établissement de la loi salique en Lorraine. An 1625. P. 493.

Lettre du roi de Suède au duc Charles IV, du 29 décembre 1631. P. 497.

Réponse du duc à la lettre précédente. An 1632. P. 498.

Premier traité entre Louis XIII, roi de France, et Charles IV, duc de Lorraine, fait à Vic l'an 1632. P. 498.

Traité entre Louis XIII, roi de France, et Charles IV, duc de Lorraine, fait à Liverdun l'an 1632. P. 500.

Traité fait entre Louis XIII, roi de France, et Charles IV, duc de Lorraine. An 1633. P. 501.

Dans les exemplaires cartonnés, on a supprimé :

Traité du duc Charles de Lorraine avec le roi très-chrétien, du 6 février 1662, où il cède ses états, après sa mort, à S. M. T. C. P. 573.

Et on l'a remplacé par :

Testament du prince Henry, abbé de Saint-Mihiel. An 1626.

Et par :

Fondation du collège de Bouquenom. An 1630.

Ces trois pièces ont été réimprimées dans la 2e édition.

Dénombrement des terres et seigneuries que Robert, duc de
Bar, tenoit en Flandre, à cause de la succession de sa mère
Iolande de Flandre, comtesse de Bar. An 1406. P. 651.
Don du marquisat de Pont-à-Mousson à Jean, duc de Calabre.
An 1445. P. 660.

Traité de mariage entre le duc Nicolas de Lorraine et Anne de
France, fille aînée du roi Louis XI. An 1466. P. 669.
Bulle de Grégoire XIII pour l'érection de l'université du Pont-
à-Mousson. An 1572. P. 688.

Telles sont toutes les pièces diplomatiques publiées par D. Calmet dans ses histoires de Lorraine. Il en a publié d'autres dans la généalogie de la maison Duchatelet ; il indique aux dates quelques pièces qu'il ne publie pas, ayant été imprimées dans les ouvrages de Baleicourt (Hugo), Picart, Vignier, Duchesne et quelques autres auteurs. Evidemment, plusieurs de ces pièces sont apocryphes; la crédulité candide, qui peut être une vertu chez un prélat, n'est point ne qualité pour uun historien. Le vénérable, le respectable Calmet n'a pu croire que ceux qui, comme lui, étaient dévoués

au service de l'autel, se soient jamais permis d'altérer la vérité en fabricant des titres. Il n'avait pas la même confiance dans la probité des laïques. Ainsi, il donne le premier testament de René II; le mot premier fait supposer qu'il en donnera un second il n'en fait rien. La suspicion sur la légalité de cette seconde pièce aura pu le frapper, parce qu'elle est attribuée à deux laïques. Mais il n'y a plus de suspicion lorsqu'il s'agit des chartes de Simon Ier (voyez, p. 49, les titres de deux chartes de ce prince), que, selon nous, le prévôt de Riguet aurait fait renaître miraculeusement des cendres des incendies de 1135 et 1203, si toutefois elles ont subsisté avant ces désastres. Remarquez que, dans l'œuvre de de Riguet, lorsqu'il édite ces belles pièces, il dit qu'elles sont conformes aux principes de Ducange et de Mabillon. Ces chartes ne se trouvent pas au livre rouge chartulaire officiel de Saint-Dié; elles étaient inconnues à Ruyr, qui dit seulement que le chapitre possédait des titres bien conservés de Simon II (Recherches des suintes antiquités, p. 216); elles étaient aussi inconnues à Rosières (Stemmata). D. Calmet donne aussi la bulle que le P. Hugo annonce avoir été trouvée dans l'épaisseur d'un mur qui était en ruine depuis plus de deux siècles; conservation miraculeuse, et, selon nous, imitation fort maladroite de la découverte de Mury. MM. de Riguet et Hugo étaient prélats mitrés et crossés ; D. Calmet ne pouvait croire que le mensonge pût jamais les atteindre. Lui, sans doute, n'a jamais péché sciemment par le mensonge, mais il s'est toujours abstenu de rien publier des faits, tout certains qu'ils fussent, lorsque ces faits n'étaient point honorables soit aux prêtres, soit aux grands. S'il a péché, c'est par abstension et réticence. Quoi qu'il en soit, il a rendu les plus grands services à notre histoire, si ce n'est par son texte historique, c'est pár ses dissertations et les preuves qu'il a publiées. C'est cette pensée qui nous a porté à donner la nomenclature exacte de toutes ses preuves, et en cela nous croyons avoir facilité les travaux des historiens å venir.

OBSERVATION.

Les savants obligeants auxquels nous avons communiqué les épreuves de cette table, auraient désiré que nous ne nous conformassions pas à la variété des orthographes donnée aux mèmes noms par D. Calmet; mais celui-ci a pris cette variété dans les titres mêmes. Les historiens sont bien loin d'adopter une uniformité d'orthographe pour les noms historiques. La table, ainsi conçue, aurait été une suite d'errata souvent très-contestables, et elle n'aurait plus eu d'harmonie avec le texte. Nous nous sommes donc conformés scrupuleusement au texte; cependant, nous avouerons que nous avons poussé trop loin cette conformité, lorsqu'au commencement des preuves du premier volume, nous avons conservé Mentensium. Evidemment, Men est une faute de typographie; il faut Metensium, cela résulte du texte même de la pièce. Loin que les variétés d'orthographe dans les noms propres soient des fautes dans D. Calmet, ce sont des conformités historiques qui indiquent souvent des siècles ou des époques différentes ; mais ce qui est réellement faute dans notre auteur, ce sont les erreurs de dates ou les fautes typographiques sur les dates. Nous en avons constaté quelques-unes dans nos mémoires; nous en connaissons d'autres. Dans les premiers mémoires que nous publierons, nous donnerons la liste de ces fautes qui nous sont connues; pressé de terminer le présent travail, nous n'avons point assez de temps pour recourir à nos notes et les réunir, pour en faire mention dans cet ouvrage, où serait cependant leur véritable place.

Suite de l'histoire.

178. Inventaire des titres qui regardent l'histoire de Lorraine, de l'archevêché de Trèves, des évêchés de Metz, Toul, Verdun. Gros cahier in-fol. manuscrit.

Cet inventaire est celui des pièces qui étaient à la disposition de D. Calmet. Il a marqué d'un trait celles qu'il a fait imprimer dans son histoire. Cet inventaire est précieux par l'indication des pièces qui n'ont point été publiées et qui probablement sont perdues. L'original de cet inventaire se trouve à la bibliothèque d'Epinal. Au c. iv. 179. Inventaire des titres, papiers, actes et enseignemens des duchés de Lorraine et de Bar, qui se sont trouvés ez layettes de ces mêmes provinces, déposés en la garde, archives de la citadelle de Metz en la garde de M. Corberon, procureur général au parlement de Metz, fait et dressé par nous Honoré Caille, seigneur du Fourny, conseiller du roi, auditeur des comptes, en exécution des ordres du roi, etc. Commencé au mois de février 1697 et clos en décembre 1698.

Cet ouvrage, qui forme 12 très-gros volumes in-fol., n'est pas cependant l'inventaire ci-dessus indiqué et qui, d'après Lelong, no 28994, doit être à la bibliothèque royale et forme seulement 6 volumes in-fol.; mais une note, mise en suite du titre que nous venons de transcrire, porte que l'inventaire fait par le sieur Fourny ne pouvant être le travail d'une seule personne, contenait beaucoup d'irrégularités et d'erreurs. Dans le présent travail, on a corrigé les fautes et joint deux tables, l'une des personnes et l'autre des lieux. Rien n'indique les auteurs de ce travail précieux. L'écriture des tables ressemble beaucoup à celle de D. Fangé, neveu de D. Calmet. Evidemment, on a joint aux titres rappelés par le sieur du Fourny, d'autres titres, même ceux qui ont pris naissance pendant la confection de l'ouvrage. On en trouve qui ont été donnés par Stanislas. Une note finale porte que l'ouvrage a été terminé le 24 juin 1773.

Ce manuscrit inappréciable n'est point unique. Un travail du même genre, que nous croyons moins complet, se trouve à la bibliothèque de Metz. Le bouquiniste Collin, qui nous a vendu cet ouvrage, n'a pu nous dire qui le possédait avant nos révolutions. Plusieurs autres inventaires de titres lorrains se trouvent à la bibliothèque nationale ; travail fort incomplet. On ne peut comparer à cet ouvrage que le grand inventaire qui se trouve aux archives de notre département, et qui est en 53 vol. in-fol. C'est l'inventaire des archives comme elles ont été restituées et telles qu'elles étaient avant l'enlèvement de plusieurs pièces, enlèvement qui eut lieu lorsque les princes ont quitté la Lorraine. M. Aug. Prost (Mémoire de l'académie de Metz, an 1848, page 140) dit que l'inventaire des pièces prises à la Mothe et envoyées à Paris en 1634 se trouve à Berlin. Il paraîtrait que ces pièces prises à la Mothe ne se trouvent pas mentionnées dans mon inventaire.

Pièces diplomatiques.

180. Catalogue analytique des archives de M. le baron de Joursanvault, contenant une précieuse collection de manuscrits, chartes et documents originaux, au nombre de plus de 80,000,

concernant l'histoire générale de France, l'histoire particulière des provinces, etc. Paris, Techener, 1858. 2 vol. in-8. Nous avons acquis de cette collection plus de 1500 pièces, à peu près tout ce qui était relatif à la Lorraine. Nous en donnerons le détail en prenant pour modèle ce catalogue, mais en lui faisant subir quelques rectifications. Nous n'avons pu faire toutes celles qui eussent été nécessaires. Nous avons reproduit des énonciations que nous croyons incorrectes lorsque nous avons craint de remplacer une faute par une autre ; la faiblesse de notre vue ne nous permet pas d'étudier long-temps les actes d'une lecture difficile pour nous.

Chaque no se trouve dans une chemise particulière.

La plus grande partie des pièces est sur vélin.

CA. Ier.

181. Deux pièces. Mathieu de Marly et Mathilde, sa femme, donnent à Odon de Saint-Méry deux demi-arpens de vignes situés apud dives. Titre de partage du château de Sorcy. (Original latin.) 1202-1228.

182. Cinq pièces. Henry de Landes, chevalier, vend à Gilet de Florange tout ce qu'il possède à Algrange. - Henry de Vaudémont donne à Ferry, duc de Lorraine, pour caution de certaine somme qu'il doit à Huon, comte de Neufchâtel. - Titre de vente de terres, moulins, etc., à Algrange. — Le sire de Warin, chevalier, et sa femme cèdent à l'abbaye de Rengival la menue dîme et tout le finage de Mervesin. - Vente d'une rente en froment et en avoine à prendre sur le grenier de Bar. (Or. avec un sceau, et cop. coll. en français.) 1281-1287. 183. Un cahier petit in-4, couvert en parchemin, contenant un fragment de la charte des franchises de la ville de Beaulieu. (Curieux. Copie de 1281.)

184. Six pièces. Lettres de Jean, évêque de Verdun, concernant la fondation d'une chapelle, en exécution du testament de Marie, femme de Jean Marchand. (Avec sceau.) — Renaut de Circourt écrit au comte de Salm pour le prier de sceller de son scel certaine lettre qu'il lui envoie, et s'excuse de ne pouvoir y aller lui-même. Hommage fait par Jean de Commercy à l'évêque de Verdun, pour le fief de Wadouville. Vente d'un bois à Cupigny, près de Longwy. (Or. avec sceau.) -Charte de Thibaud, duc et marquis de Lorraine, relative au patronage de l'église de Thumerville. - Vente de la dime de Vieny-Verton, faite au comte de Bar. (Or. avec sceau.) 1300-1309.

185. Deux pièces. Jean, comte de Sarrebruck et de Commercy, s'engage à indemniser le comte de Salm, si celui-ci est lésé

pour lui avoir servi de caution.

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Jean, comte de Salm, rend caution pour Simon de Proyes, auprès de Philippe de Ratencheuse. (Or. avec sceau.) 1312-1316.

186. Trois pièces. Extrait du livre des bienfaiteurs du couvent des frères mineurs de Toul. (Pièce sur papier, collationnée par Claude la Tour, signée de lui, à côté un sceau. Latin et français. Pièce utile à la maison de Lenoncourt.) Charte pour la jurisdiction du doyen de la chrétienneté de Toul. 13 novembre 1514. Hugues, évêque de Toul, défend aux habitands de Blénod, Lucy, Lagney, etc., de paraître devant d'autres juges que ceux qu'il a institués. (Or. latin). 1540. Mc. 187. Deux pièces. René, duc de Lorraine, donne le droit d'usage et d'affouage, dans les bois d'Amance, à Gérard de Nancy, chevalier. 1442. (C'est une copie collationnée par un notaire d'Amance, sur papier.) — Oulry des Landes, écuyer, reconnaît devoir à Jacquemin dit Gelec, citain de Metz, certaine somme pour un coursier qu'il a acheté de lui. (Or.) 1502.

La première pièce a donné lieu à un procès considérable entre le domaine et la maison de Lenoncourt, descendante de Gérard de Nancy.

188. Deux pièces. Jean de Craincourt, chevalier, donne Jean, comte de Salm, pour sa caution à Virans, le Juif, son créancier. Testament de Jean d'Arguel, prêtre, grand-prévôt de Saint-Dieudonné, diocèse de Toul. (Or. avec sceau à la première pièce.) 1518-1319.

189. Trois pièces. Transaction entre Henry, comte de Vaudémont, et Isabelle de Lorraine, sa femme, d'une part, et Ferry de Lorraine d'autre part, au sujet de droits accordés à Isabelle par feu Thiébaut, duc de Lorraine, son père. 1324. (Or., les débris de trois sceaux.) (Pièce fort importante. Alors on ne supposait pas que les femmes n'avaient pas droit à la couronne ducale.) - Edouard, comte de Bar, reconnoît devoir à plusieurs marchands d'Ast, établis à Longwy, certaine somme. (Or.) 1321. Quittance d'Henry (de Vinstingâ) au duc Ferry de Lorraine. (L. sceau.) 1521.

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190. Quatre pièces. Lettres de cession de droits sur les moulins de Dairmont et sur l'étang desdits moulins. Titre concernant les villages de Mart et de Tronville. Titre concernant la maison de Fénétrange. (Or. avec sceau.) 1335. — Titre de vente du burton de Batilly. (Or. sign. avec sceaux très-bien conservés.) 1351-1354.

191. Trois pièces. Jean d'Apremont assigne une certaine rente

sur tous ses biens à Thomas de Varenges, écuyer, en récom

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