Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française par M. A. Thiers, Volume 7

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Paulin, 1847 - France
 

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Page 612 - Des bords de la Vistule nous sommes arrivés sur ceux du Niémen, avec la rapidité de l'aigle. Vous célébrâtes à Austerlitz l'anniversaire du couronnement; vous avez, cette année, dignement célébré celui de la bataille de Marengo, qui mit fin à la guerre de la seconde coalition. Français, vous avez été dignes de vous et de moi. Vous rentrerez en France couverts de tous vos lauriers, et après avoir obtenu une paix glorieuse, qui porte avec elle la garantie de sa durée.
Page 424 - Je veux faire de ces jeunes filles des femmes utiles, certain que j'en ferai par là des femmes agréables. Je ne veux pas chercher à en faire des femmes agréables, parce que j'en ferais des petites-maîtresses.
Page 611 - L'ennemi s'est mépris sur les causes de notre inactivité. Il s'est aperçu trop tard que notre repos était celui du lion : il se repent de l'avoir oublié.
Page 85 - La m.ême faction , le même esprit de vertige qui , à la faveur de nos dissensions intestines, conduisit, il ya quatorze ans, les Prussiens au milieu des plaines de la Champagne, domine dans leurs conseils.
Page 213 - Je répète qu'il n'y faut aucune espèce de meubles, pas même de rideaux. Quant au projet qui a obtenu le prix, il n'atteint pas mon but: c'est le premier que j'ai écarté. Il est vrai que j'ai donné pour base de conserver la partie du bâtiment de la Madeleine qui existe aujourd'hui : mais cette expression est une ellipse ; il était sousentendu que l'on conserverait de ce bâtiment le plus possible : autrement il n'y aurait pas eu besoin de programme , il n'y avait qu'à se borner à suivre...
Page 423 - Elevez-nous des croyantes et non pas des raisonneuses. La faiblesse du cerveau des femmes, la mobilité de leurs idées, leur destination dans l'ordre social, la nécessité d'une constante et perpétuelle résignation et d'une sorte de charité indulgente et facile, tout cela ne peut s'obtenir que par la religion, par une religion charitable et douce...
Page 86 - Que l'armée prussienne éprouve le même sort qu'elle éprouva il ya quatorze ans ! Qu'ils apprennent que, s'il est facile d'acquérir un accroissement de domaines et de puissance avec l'amitié du grand peuple, son inimitié (qu'on ne peut provoquer que par l'abandon de tout esprit de sagesse et de raison) est plus terrible que les tempêtes de l'Océan.
Page 413 - ... au milieu de la neige et de la boue, sans vin, sans eau-de-vie, sans pain, mangeant des pommes de terre et de la viande ; faisant de longues marches et contremarches sans aucune espèce de douceurs et se battant à la baïonnette et sous la mitraille ; très souvent les blessés obligés de s'évacuer en traîneaux, en plein air, pendant cinquante lieues.
Page 211 - Il faut qu'il soit vaste, afm d'avoir des promenades autour. Je voudrais un emplacement isolé. » Quand j'ai assigné un fonds de trois millions pour la construction du monument de la Madeleine, je n'ai voulu parler que du bâtiment et non des ornements, auxquels, avec le temps, je veux employer une bien plus forte somme. Je désire qu'au préalable on achète les chantiers environnants, afin de faire une grande place circulaire au milieu de laquelle se trouvera le monument, et autour de laquelle...
Page 51 - Dans aurun cas on ne peut se fier à la Prusse : il ne reste que la Russie et l'Autriche. La marine a fleuri autrefois en France, par le bien que nous a fait l'alliance de l'Autriche. Cette puissance, d'ailleurs, a besoin de rester tranquille, sentiment que je partage aussi de cu-ur.

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