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TRAITÉ

DE LA

COMPÉTENCE DES JUGES DE PAIX.

TOME PREMIER.

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M. Curasson et l'éditeur n'ont pas voulu laisser aux acquéreurs de la 1re édition le regret de l'avoir incomplète. Ce supplément, qui complète la 1re édition, se compose textuellement des augmentations et améliorations qui sont fondues dans la 2e édition, et parfaitement coordonnées avec la 1re.

Corbeil, impr. de Crété.

DE

LA COMPÉTENCE

DES JUGES DE PAIX,

Dans lequel

LA LOI DU 25 MAI 1838 ET TOUTES LES LOIS DE LA MATIÈRE
SONT DÉVELOPPÉES ET COMBINÉES AVEC LES PRINCIPES DE DROIT QUI S'Y
RATTACHENT ET LES RÈGLES DE LA PROCÉDURE CIVILE ET CRIMINELLE.

PAR M. CURASSON,

AVOCAT A LA COUR ROYALE DE BESANÇON.

Deuxième Édition,

REVUE ET AUGMENTÉE PAR L'AUTEUR.

TOME PREMIER.

PARIS

A. MARESCO, LIBRAIRE-ÉDITEUR,

RUE DES GRÈS, 10, PRÈS L'ÉCOLE DE DROIT.

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SUR

M. CURASSON .

Jacques Curasson naquit à Neublans (Jura), le 7 décembre 1770, d'une famille de cultivateurs; il est mort à Besançon le 15 août 1841, avocat à la Cour royale et membre de l'Académie de cette ville. Son éducation commença à la maîtrise de Dôle, se continua près des savants professeurs qui soutenaient la réputation du célèbre collège de l'Arc, et fut terminée au séminaire de Besançon, d'où la révolution vint le chasser. Il émigra. Au moment de sa rentrée en France, il ne pouvait plus être question pour lui de sa vocation première, à laquelle, d'ailleurs, aucun engagement ne l'avait lié : il se vit forcément compris dans les volontaires de 18 à 25 ans, échappa à ce nouvel état si éloigné de son éducation et de ses goûts par des fonctions d'administration, participa à l'organisation des hôpitaux militaires à Besançon. Peu après, il entra dans une famille appartenant à l'ancienne magistrature de FrancheComté, et ce contact décida de sa vocation définitive, à laquelle il n'avait jamais songé. Proudhon, alors professeur de droit à Besançon, le distingua parmi ses élèves et lui dit : « Vous serez avocat. » C'était un conseil et une prédiction. Il fut avocat, et dans l'année il était à la tête du Barreau. Ce fut le temps de sa première gloire, le temps de sa brillante jeunesse, le temps de ces éclatants succès dont on se souvient, mais qui ne laissent d'autres témoignages que leurs effets. Tel est le sort de l'éloquence judiciaire, éloquence presque exclusivement parlée, presque jamais écrite. Des Mémoires solides et savants sont là pour déposer de son talent de dis

(1) Cette Notice empruntée au journal le Droit, est extraite d'un article nécrologique, inséré dans la France, le 8 septembre 1841, par M. le comte de Vaulchier,

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