A NEUCHATEL.

Chez J. P. JEANRENAUD & COMPAGNIE.

Libraires, & Imprimeurs du Roi.

M. DCC. LXXV.

LAUSAN

318

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A
MONSIEUR

VINCENT BERNARD TSCHARNER,
MEMBRE DU CONSEIL SOUVERAIN
DE LA VILLE ET RÉPUBLIQUE
DE BERNE, SEIGNEUR BAILLIF

D'AUBONNE ,

c. c. c.

MONSIEUR

Si nous prenons la refpectueufe liberté de vous dédier ce Dictionnaire, nous n'entrepren drons pas dans cette dédicace, de tracer le tableau de vos lumiéres, de vos talens & de vos vertus: la tâche feroit trop forte pour nous; elle n'appartient qu'à ces plumes éloquentes, qui favent peindre le mérite avec de juftes couleurs & qui ne fe laiffent pas arrêter par la multitude des objets que la matiere préfente à leurs yeux.

Vous admirant en filence, nous vous fup

plions, MONSIEUR, de recevoir avec bonté cette marque de nôtre refpect; c'eft d'ailleurs un hommage que nous vous devons.. L'ouvrage que nous donnons au public, intéreffant par lui-même & par la maniere haressant bile avec laquelle les articles y font traités fera plus fatisfaisant, en paroiffant fous les favorables aufpices de celui qui en eft le principal Auteur. Le lecteur, reconnoiffant ici le fidéle & favant hiftorien de la Suisse, fe félicitera de favoir qu'il peut puifer dans la même fource, la connoiffance de la partie géographique & politique de ce même païs...

Nous ofons donc nous flatter, MONSIEUR, que vous ne défaprouverés pas nôtre démarche & que vous voudrés bien l'envifager comme une fuite du très profond refpect & de la vénération avec lesquels nous fommes.

MONSIEUR

Neuchâtel le 26 Septembre 1775.

Vos très-bumbles & très obéiffans Serviteurs,

J. P. JEANRENAUD & COMP.

L'O

AVIS DES EDITEURS.

'Ouvrage que l'on donne ici au Public paroit s'annoncer fuffifamment par fon titre: l'on n'expofera donc pas le lecteur aux ennuis d'une longue préface. Il eft tiré pour la plus grande partie, de l'Encyclopédie d'Yverdon, fource trop avantageufement connue pour avoir befoin d'une autre recommandation. La matiere qui en fait l'objet, intéreffante par elle-même pour les Suiffes femble l'être devenue encore pour les autres peuples de l'Europe, par la maniere don't elle est traitée. D'après ces deux feules confidérations le fuccès de cet ouvrage ne doit plus être équivoque & c'est avec confiance que l'on s'en rapporte au jugement respectable de ceux qui cherchent à s'inf truire. Pour ajouter à la fatisfaction de ces perfonnes toujours eftimables, de même que pour contribuer autant que poffible, à rendre justice au mérite diftingué de l'Auteur des principaux articles de ce livre, l'on ne