A PARIS, CHEZ LEFÈVRE, LIBRAIRE, RUE DE L'ÉPERON, No 6. FIRMIN DIDOT FRÈRES, LIBRAIRES. M DCCC XXXIII. ་་་་་་་་་་ 4557. A M. HENNIN. 1er janvier 1766. Toute la masure de Ferney souhaite les plus heureuses et les plus brillantes années à M. Hennin. On dit qu'il reçut le tableau des Trois Graces le jour qu'il prononça son discours. C'est être payé dans la monnaie qu'on a frappée. Il couche dans le lit de madame de Montpéroux. Toutes les dames de Genève se l'arrachent. Nous le félicitons de tous ses triomphes. A Ferney, premier jour de l'an, jour où il fait un froid de diable. 4558. A M. LE COMTE D'ARGENTAL. A Ferney, 3 janvier. Eh mon Dieu! mon ange tutélaire, pourquoi ne serait-ce pas vous qu'on nommerait médiateur 2? Votre ministère parmesan y mettrait-il obstacle? Il me semble que non. Ce ministère ne vous empêche Le tableau des Trois Graces, par Carle Vanloo, le chef-d'œuvre de ce peintre, dont M. Hennin avait fait l'acquisition. Ce tableau est passé en Pologne depuis la révolution. (Note de M. Hennin fils.) 2 Dans sa lettre du 21 décembre 1765, no 4545, Voltaire proposait de nommer médiateur Hennin, déjà résident à Genève. Cette idée ayant été rejetée, Voltaire pensait à d'Argental. Ce fut le chevalier de Beauteville, ambassadeur de France en Suisse, qui fut nommé médiateur pour la France dans les affaires de Genève. B. CORRESPONDANCE. XIII. I |