Théatre de Voltaire, Volume 3Chez Antoine-Augustin Renouard, 1809 |
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affreux aime ALVAREZ ALZIRE amant âme amour ATIDE autels barbare BÉNASSAR bienfaits bonheur bonté bras charmes cher cieux cœur colère courroux crainte crime CROUPILLA cruel d'horreur daignez déja destin déteste Dieu dieux dois douleur ÉMIRE ENCELADE ennemis époux esclave esprit EUPHÉMON fils EUPHÉMON père FIERENFAT fille forfaits frère funeste fureur gloire Gusman hélas Hercide heureux homme horrible hymen IDAMORE infortuné j'ai j'aime J'en j'ose jaloux JASMIN jour Jupiter l'amour larmes lieux LISE lois long-temps m'aime MADAME CROUPILLAC Mahomet mains maître malheureux MARTHE Mecque meurs MOHADIR monsieur Montèze mort mortels mourir NÉMÉSIS ô ciel OMAR PALMIRE PANDORE pardonner parle patrie perfide peuple PHANOR pieds pitié pleurs PROMÉTHÉE punir qu'un RAMIRE remords RONDON sacré sais sang sauver SCÈNE secret SÉIDE seigneur sentiments SERAME serments seul soldats sort tendre tendresse Théâtre tragédie trahir traître tremble trépas triste tyrans vengeance venger vertu veux vois voix yeux ZAMORE ZOPIRE ZULIME МАНОМЕТ
Popular passages
Page 41 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et m'a vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla 1 , la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé.
Page 41 - S'arrête devant vous.... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire; Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciej venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé.
Page 334 - J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis sa faiblesse et son idolâtrie : Sous un roi , sous un Dieu , je viens la réunir ; Et, pour la rendre illustre, il la faut asservir.
Page 320 - Les mortels sont égaux; ce n'est point la naissance, C'est la seule vertu qui fait leur différence.
Page 7 - PRÉLIMINAIRE. (js a tâché dans cette tragédie, toute d'invention et d'une espèce assez neuve, de faire voir combien le véritable esprit de religion l'emporte sur les vertus de la nature.
Page 41 - Des dieux que nous servons connais la différence: Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 338 - C'est le premier des biens pour mon âme attendrie. Mais s'il faut à ton culte asservir ma patrie, Ou de ma propre main les immoler tous deux , Connais-moi, Mahomet, mon choix n'est pas douteux. Adieu. MAHOMET, seul. • Fier citoyen , vieillard inexorable, Je serai plus que toi cruel , impitoyable. SCÈNE VI. MAHOMET, OMAR. OMAR.
Page 336 - Avant qu'un tel nœud nous rassemble , Les enfers et les cieux seront unis ensemble. L'intérêt est ton dieu, le mien est l'équité : Entre ces ennemis il n'est point de traité. Quel serait le ciment, réponds-moi, si tu l'oses, De l'horrible amitié qu'ici tu me proposes ? Réponds : Est-ce ton fils que mon bras te ravit? Est-ce le sang des miens que ta main répandit ? MAHOMET.
Page 334 - Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie. Il faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers; II faut un nouveau dieu pour l'aveugle univers.
Page 333 - Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre; Le temps de l'Arabie est à la fin venu.