Histoire de Robespierre d'après des papiers de famille: Les Girondins. 1866A. Lacroix, Verboeckhoven & c., 1866 - France |
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10 août accusé adresse adversaires applaudissements armée avaient Barbaroux Bertrand de Moleville bespierre Brissot Buzot c'était calomnies Camille Desmoulins cause chose Chronique citoyens cœur comité comité autrichien commettans commune concitoyens Condorcet conseil général conspirateurs Convention nationale correspondance cour crime d'avoir Danton déclarer défenseurs demanda dénoncé département députés despotisme devait directoire disait-il discours Dumouriez ennemis eût faction Fayette Feuillants garde nationale Gironde Girondins Guadet guerre hommes intrigants jour Journal des débats justice l'Assemblée constituante l'Assemblée législative l'Assemblée nationale l'Histoire parlementaire lettre liberté Louis XVI Louvet madame Roland maire Marat Maximilien Maximilien Robespierre membres ment Michelet ministre montra motion n'avait n'était nation numéro paroles partisans patrie Patriote françois perfides Pétion pétition peuple populaire pouvoir exécutif présenter président principes proposé proposition public publique reproche républicains République Révolution Robes s'écria s'était séance sections sentiment serait seul Société des Amis société des Jacobins sociétés affiliées soldats sorte tion tribunal tribune triomphe tyrans Vergniaud vérité yeux
Popular passages
Page 685 - ... droits de l'homme et du citoyen LE peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases...
Page 717 - Oui. je vais conclure et contre vous, contre vous qui, après la Révolution du 10 août, avez voulu conduire à l'échafaud ceux qui l'ont faite, contre vous qui n'avez cessé de provoquer la destruction de Paris, -contre vous qui avez voulu sauver le tyran, contre vous qui avez conspiré avec Dumouriez, contre vous qui avez poursuivi avec acharnement les mêmes patriotes dont Dumouriez demandait la tête...
Page 357 - Français! pour nous, ah! quel outrage! Quels transports il doit exciter! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage! Aux armes...
Page 622 - Dans tous pays où les droits du peuple ne sont pas de vains titres consignés fastueusement dans une simple déclaration, le pillage de quelques magasins, à la porte desquels on...
Page 687 - Ceux qui font la guerre à un peuple pour arrêter les progrès de la liberté et anéantir les droits de l'homme doivent être poursuivis par tous, non comme des ennemis ordinaires, mais comme des assassins et des brigands rebelles.
Page 682 - Demandez à ce marchand de chair humaine ce que c'est que la propriété; il vous dira, en vous montrant cette longue bière qu'il appelle un navire, où il a encaissé et serré des hommes qui paraissent vivants : Voilà mes propriétés, je les ai achetées tant par tête.
Page 559 - Proposer de faire le procès à Louis XVI, de quelque manière que ce puisse être, c'est rétrograder vers le despotisme royal et constitutionnel; c'est une idée contre-révolutionnaire; car c'est mettre la révolution ellemême en litige. En effet, si Louis peut être encore l'objet d'un procès, Louis peut être absous ; il peut être innocent.
Page 683 - La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer de la portion de biens qui lui est garantie par la loi.
Page 508 - Pleurez même les victimes coupables réservées à la vengeance des lois, qui ont tombé sous le glaive de la justice populaire; mais que votre douleur ait un terme comme toutes les choses humaines. Gardons quelques larmes pour des calamités plus touchantes. Pleurez cent mille patriotes immolés par la tyrannie ; pleurez nos citoyens...
Page 506 - Car s'il est vrai qu'une grande nation ne peut se lever par un mouvement simultané, et que la tyrannie ne peut être frappée que par la portion des citoyens qui est plus près d'elle, comment ceux-ci oseront-ils l'attaquer, si, après la victoire...