Jean-Jacques Rousseau, Volume 2Plon-Nourrit et cie, 1913 |
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aime amant âme amour assez besoin bonheur caresses cesse charme cher chercher Choiseul chose Clarens cœur comtesse de Boufflers Confessions crime cruelle d'Alembert David Hume délicieux délire désirs Devin du village Diderot dire donner douce douceur doux Eaubonne enfin Épinay état eût faisait femme force forêt de Montmorency gens goût heureux holbachique homme idées imagination j'ai j'aurais j'avais j'en j'étais jamais Jean-Jacques Jean-Jacques Rousseau jouissance jours juger Julie l'âme l'amour l'esprit laisse lettre livre longtemps lui-même m'avait m'en m'était malheurs maux méchant méditation Meilleraie ment mieux Mme d'Épinay Mme d'Houdetot Mme de Warens moi-même monde morale Môtiers musique n'avais n'en nature Nouvelle Héloïse objets parler passé passions peine penser plaisir plaisirs pouvait premier projet promenade Pygmalion qu'un raison reste rêverie rien Rousseau s'il Saint-Lambert Saint-Preux secret sens sensibilité sentiment serait seul sitôt soins solitude sort souvent tendre tion trouve vérité vertu voilà vrai Wolmar yeux
Popular passages
Page 280 - ... où le présent dure toujours, sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession , sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout entière...
Page 142 - Moi seul. Je sens mon cœur , et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent.
Page 95 - ... j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace, mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit ; j'étouffais dans l'univers ; j'aurais voulu m'élancer dans l'infini. Je crois que, si j'eusse dévoilé tous les mystères de la nature...
Page 261 - Tout est fini pour moi sur la terre. On ne peut plus m'y faire ni bien ni mal. Il ne me reste plus rien à espérer ni à craindre en ce monde, et m'y voilà tranquille au fond de l'abîme, pauvre mortel infortuné, mais impassible comme Dieu même.
Page 94 - J'allais alors d'un pas plus tranquille chercher quelque lieu sauvage dans la forêt, quelque lien désert où rien ne montrant la main des hommes n'annonçât la servitude et la domination...
Page 142 - Je les écrivais de mémoire ; cette mémoire me manquait souvent ou ne me fournissait que des souvenirs imparfaits, et j'en remplissais les lacunes par des détails que j'imaginais en supplément de ces souvenirs, mais qui ne leur étaient jamais contraires.
Page 182 - Quiconque en lisant ces deux lettres ne sent pas amollir et fondre son cœur dans l'attendrissement qui me les dicta, doit fermer le livre; il n'est pas fait pour juger des choses de sentiment.
Page 40 - Je crus voir l'organe de la Providence et entendre la voix de Dieu dans le ministre prononçant gravement la sainte liturgie. La pureté, la dignité, la sainteté...
Page 275 - SuisseAucun voyageur, que je sache, n'en fait mention. Cependant elle est très agréable, et singulièrement située pour le bonheur d'un homme qui aime à se circonscrire...
Page 263 - Essais que pour les autres, et je n'écris mes rêveries que pour moi. Si dans mes plus vieux jours, aux approches du départ, je reste, comme je l'espère, dans la même disposition où je suis, leur lecture me rappellera la douceur que je goûte à les écrire, et, faisant renaître ainsi pour moi le temps passé, doublera pour ainsi dire mon existence.