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les écrits des bons auteurs. La science grammaticale se borne à l'observation et à l'appréciation des termes, des règles de concordance, des constructions adoptées par les grands écrivains. C'est dans leurs ouvrages qu'il faut chercher le code de la langue. En effet, où trouver mieux que dans ces régulateurs avoués du langage des solutions à tous les problèmes, des éclaircissements à toutes les difficultés, des exemples pour toutes les explications? Est-il avis ou opinions qui puissent faire loi comme ceux qui émanent, pour ainsi dire, d'un jury d'écrivains d'élite? Mais la tâche n'est pas facile à remplir.

Un auteur, quelle que soit sa supériorité, ne fait pas autorité à lui seul; il faut donc compulser tous les chefs-d'œuvre de notre littérature, réunir une masse imposante de faits, et n'admettre que ceux qui ont été consacrés par l'emploi le plus général. Cet immense travail se complique encore de la difficulté de choisir des pensées intéressantes sous le rapport de la morale, de la religion, de l'histoire, des sciences, des lettres et des arts; car on conçoit tout ce qu'offrirait de fastidieux un amas de ces phrases triviales dont fourmillent nos grammaires. L'éducation, d'ailleurs, est inséparable de l'enseignement, et il faut, autant que possible, élever l'âme et former le jugement. Sous ce point de vue, rien de plus consciencieux que notre travail. Les cent mille phrases qui constituent notre répertoire grammatical sont tirées de nos meilleurs. écrivains; elles sont choisies avec goût; il n'en est pas une qui ne révèle à l'esprit ou une pensée morale, ou un fait historique, scientifique, littéraire ou artistique. Montaigne, Pascal, Larochefoucauld, Fénelon, fournissent les préceptes de philosophie et de morale; Chateaubriand prête aux idées religieuses l'appui de son style brillant et pittoresque; Molière dévoile les secrets du cœur humain; Buffon, Bernardin de Saint-Pierre, Lacépède, apprennent à lire dans le grand livre de la nature. Ainsi, tout en croyant n'examiner la langue que sous le rapport des faits grammaticaux, l'élève s'enrichit d'une multitude de connaissances variées. Ajoutez à ce premier avantage tout le charme que prête à l'étude jusqu'alors si aride de la grammaire l'étude même des faits, si supérieure à la vieille routine qui s'obstine à renverser l'ordre naturel en procédant des théories aux exemples.

Envisagée de cette façon, il nous semble que la grammaire n'est plus seulement un exercice de collége sur lequel s'assoupit la mémoire; c'est l'histoire de la pensée elle-même, étudiée dans son mécanisme intérieur ; c'est le développement du caractère national dans ses intérêts politiques et ses sentiments religieux, analysé ou plutôt raconté par la nation elle-même, par les interprètes les plus éloquents de cette nation.

Quelques savants grammairiens, entre autres MM. Lemare et Boniface, avaient bien entrevu cette manière d'envisager la grammaire; et si les livres qu'ils ont pu

bliés étaient plus développés et moins systématiques, s'ils faisaient mieux connaître les véritables lois qui régissent notre langue, ils eussent rendu d'incontestables services à l'enseignement. Mais ce ne sont que des aperçus, souvent pleins de profondeur, sur des questions de métaphysique, bons pour ceux qui aiment à se bercer l'intelligence dans de vaporeuses généralités, et assez peu utiles à ceux qui veulent apprendre. Et puis M. Lemare, loin de coordonner d'après les faits le système qu'il voulait établir, a eu le grave tort de courber les faits à son système, ce qui détruit complètement l'autorité de ses doctrines. On peut également reprocher à l'estimable M. Boniface d'avoir donné pour base à ses principes des faits qu'il a lui-même inventés, forgés. Mieux que personne pourtant il devait savoir que ce n'est que dans les ouvrages de nos grands écrivains qu'il faut chercher ses autorités, et qu'il est ridicule à un grammairien, quelle que soit d'ailleurs sa supériorité, de prétendre dicter à tout un peuple les lois du beau langage.

Liberté pleine et entière à chacun de conserver son rituel et son rudiment, de s'imposer des règles, d'y croire et de les suivre. Ce qui n'est plus permis, a dit M. Charles Nodier, c'est de les prescrire tyranniquement aux autres. Le réseau de Restaut et de Lhomond est devenu trop lâche et trop fragile pour emprisonner l'esprit de nos écrivains.

C'est dans le but de régénérer la grammaire, en lui donnant un nouvel aliment par l'observation de la nature et à l'aide d'une étude plus soignée des faits, que cet ouvrage a été entrepris nous avons voulu fonder un enseignement national, en remplaçant enfin toutes ces grammaires des grammairiens par la grammaire des grands écrivains. Aussi, avec quelle ardeur, quel enthousiasme ne fut pas accueillie la Grammaire Nationale, non seulement dans toutes les parties de la France, mais encore à l'étranger! C'est que cet ouvrage, bien différent de tous ceux qui l'avaient précédé, n'établissait pas de règles à priori; c'est que, pour la première fois, il montrait le génie de la langue se développant sous la main de nos grands hommes ; c'est qu'il était comme l'écho vivant de l'usage. Personne ne s'y est trompé, et si nous avions pu douter, un seul instant du succès de notre livre, l'éloge qu'en ont fait les organes de l'opinion publique, les suffrages dont l'ont honoré la plupart des société savantes, auraient suffi pour dissiper nos craintes, et nous convaincre que nous avions atteint le but que nous nous étions proposé.(1). Mais un accueil aussi flatteur ne nous a pas aveuglés sur les imperfections de notre livre.

Dans cette troisième édition, nous nous sommes efforcés d'en améliorer tout à la

(1) La Grammaire Nationale a été approuvée par l'Athénée des Arts, la Société des Méthodes, la Société Grammaticale de Paris, la Société d'Émulation pour le perfectionnement de l'Instruction primaire en France, etc.

fois le plan de l'exécution. Plusieurs parties ont été complétées; d'autres ont été refondues en entier. Quant aux citations, nous avons préféré nous priver de certaines phrases, plutôt que de citer des ouvrages éphémères, ou d'admettre des noms indignes à la compagnie de Voltaire, de Rousseau, de Bossuet, de Racine et de Fénelon. Nous avons également supprimé tout ce qui touchait à la polémique, car nous vivons dans un temps où la jeunesse a trop de choses utiles à apprendre. En un mot, nous n'avons rien négligé pour donner à notre œuvre tous les perfectionnements dont elle était susceptible; nous avons voulu offrir à la France un ouvrage digne d'elle, un livre éminemment français, en un mot une grammaire nationale.

Aujourd'hui que l'on commence à rougir tout à la fois des écarts de la pensée et des erreurs du style; que les livres qu'enfantait l'esprit déréglé de quelques écrivains ont passé de mode; qu'on en est revenu à la nature, à la vérité, au bon goût, cet ouvrage, destiné à ramener la langue dans les limites raisonnables que nos grands écrivains ont su respecter sans rien perdre de leur essor et de leurs prodigieux avantages, ne peut manquer d'obtenir les suffrages universels, et il restera, nous en avons l'espoir, comme le monument le plus imposant qu'on ait jamais élevé à la gloire de notre langue.

GRAMMAIRE EN FRANCE,

ET PRINCIPALEMENT DE LA

GRAMMAIRE NATIONALE,

AVEC QUELQUES OBSERVATIONS PHILOSOPHIQUES ET LITTÉRAIRES

SUR LE GÉNIE, LES PROGRÈS ET LES VICISSITUDES DE LA LANGUE FRANÇAISE;

Par M. Philarète Chasles (1).

Qui se fye en sa grammaire,
S'abuse manifestement :
Combien que grammaire profère,
Et que lectre soit la grand'mère
Des sciences et fondement etc., etc.

Ainsi parle, en son chapitre de la grammaire, l'auteur du Regnars traversant les voyes périlleuses du monde, livre imprimé le 25 janvier 1530, par Philippe Lenoir, l'un des deux relieurs jurés de l'Université dé Paris. On voit qu'il y a trois cents ans la grammaire n'inspirait pas confiance entière. C'est encore l'avis de MM. Bescherelle, qui viennent de publier le Répertoire le plus complet de nos règles grammaticales. Après avoir lu et examiné leur court Résumé de toutes les Grammaires, vaste trésor de toutes les acceptions, concordances, idiotismes, gallicismes, employés par nos écrivains de tous les siècles, on est plus que jamais tenté de répéter: Qui se fye en sa grammaire s'abuse, etc., etc.

Si la grammaire s'est trouvée en butte à plus d'une défiance et d'un quolibet, elle l'a bien mérité. Il faut avouer que les grammairiens ont eu d'étranges imaginations. Depuis l'imprimeur Geoffroy Thory, qui publiait au commencement du seizième siècle son Champ-Fleury, dont les fleurs sont fleurs de syntaxe et les platesbandes semées de gérondifs, jusqu'à M. Lemare qui damne hardiment tous ses prédécesseurs, les cultivateurs de la syntaxe ont souvent prêté à la plaisanterie. On ferait une longue liste de leurs folies et de leurs absurdités. Vaugelas pose en principe (devinez son motif, je l'ignore), que l'on ne peut et ne doit pas dire les père et mère. Cela n'empêche pas, depuis trois cents ans, les fils de parler de leurs père et mère, malgré Vaugelas. Les rudiments affirment unanimement qu'après un comparatif, le subjonctif est indispensablement nécessaire. Cependant Pascal écrit cette excellente phrase: Il faut donner aux hommes le plus de liberté que l'on peut. Tout le monde avoue la légitimité de cette manière d'employer l'indicatif. Que l'on puisse serait une faute grossière.

L'auteur du Dictionnaire des Dictionnaires cherche l'étymologie de l'interjection bah! et il l'explique ainsi, fort gravement :

BAH! interjection, qui équivaut à mon étonnement est bas! c'est-à-dire j'y mets peu d'importance. Voilà une bien jolie étymologie !

Du temps de La Bruyère, les grammairiens et les gens du monde formèrent une ligue contre le mot car; le mot car survécut aux grammairiens et aux marquis. Souvent les écrivains jaloux ont fait cause commune avec les pédants, pour jouer pièce aux hommes de génie. Montesquieu avait dit : Le peuple jouit des refus du prince, et le courtisan de ses grâces. Cette sentence si lucide, si concise, si belle, Marmontel la condamne au nom de la grammaire : il prétend que l'ellipse est trop forte. La clarté de la phrase prouve le ridicule de la eritique. Mais n'était-il pas naturel et nécessaire que l'auteur des Incas se montrât injuste envers l'auteur de l'Esprit des Lois?

Il est arrivé à Voltaire même, dans son Commentaire sur Corneille, de se livrer à de mauvaises chicanes grammaticales qu'il soutient par de bons mots. Il prétend que ces vers.

Trois sceptres à son trône, arrachés par mon bras,
Parleront au lieu d'elle et ne se tairont pas !

rivalisent en niaiserie avec les vers de M. de la Palisse: Hélas! s'il n'était pas mort, il serait encore en vie. Voltaire est de très mauvaise foi; il sait que le langage prêté par le poète aux sceptres qu'il anime, acquiert dans le second hémistiche une éloquence foudroyante, une voix éternelle qui ne se taira plus! C'est une beauté, non une faute. La taquinerie grammaticale rabaisse au niveau des esprits médiocres les esprits supérieurs, les génies les plus brillants.

Les seules fautes de français véritables, ce sont les locutions qui rendent le langage obscur, pénible, équi

(1) Ces observations littéraires et philosophiques sur l'histoire de notre langue, sont extraites des trois beaux articles que le Journal des Débats a bien voulu consacrer à notre ouvrage Nous avons pense que nos lecteurs ne les liraient pas sans intérêt.

voque, établissent confusion, embarrassent le sens, ou détruisent ces teintes et ces acceptions délicates qui constituent le génie de notre langue, et la principale source de ses richesses. L'ouvrage de MM. Bescherelle est neuf, en ce qu'il n'établit pas de théories; il montre le génie de la langue se développant sous la main de nos grands hommes. Les Bossuet et les Pascal, instituteurs que ces messieurs appellent à leur aide, valent bien les Beauzée et les Court de Gébelin. Les enseignements de ces écrivains supérieurs démontrent le ridicule et l'arbitraire de mille prétendues règles qu'il faut savoir violer pour savoir bien écrire. On voit que tous les chefsd'œuvre ont été créés non d'après ces règles, mais souvent malgré elles et en dehors du cercle magique tracé par la grammaire sacro-sainte. Les faits sont là qui parlent plus haut que les règles. Les auteurs nouveaux, parcourant toute l'étendue de la syntaxe française, et s'appuyant sur cent mille exemples puisés aux meilleures sources, indiquent avec une rare justesse, avec une sagacité analytique digne de beaucoup d'éloges, la valeur, l'usage, la place, les variations de chaque mot; les bornes de telle acception; les limites de telle concordance; la nécessité de franchir telle règle accréditée; la légitimité de telle licence qui établit une nouvelle règle dans la règle. C'est une collection unique et fort précieuse : là se trouve éparse toute l'histoire de notre idiome, de ses variations, de ses origines et de ses singularités. Sous la forme d'une compilation et sans afficher de hautes prétentions philosophiques, c'est l'œuvre la plus philosophique et la plus rationnelle dont la langue française ait été depuis longtemps l'objet.

Non que toutes les données des auteurs nous semblent justes et que leur livre soit, selon nous, exempt de lacunes et d'imperfections. Si le plan est excellent et l'exécution en général très distinguée, s'ils ont eu raison de ridiculiser les folles délicatesses de quelques puristes et d'en prouver le peu de fondement; si leur analyse est souvent heureuse et lucide, ils nous semblent avoir poussé bien loin en plusieurs circonstances la tolérance grammaticale, et justifié des fautes réelles par des analyses trop subtiles.

Voici une phrase qu'ils donnent pour correcte: les animaux ont en soi; n'est-elle pas d'une incorrection frappante ? On dit : chacun pense à soi; on ne dira pas : les hommes attachent à soi les animaux. Je sais que l'analogie latine du mot semetipsum peut justifier jusqu'à un certain point les grammairiens; mais l'usage est roi; ses sentences veulent être écoutées et respectées. Aujourd'hui que l'on parle en France une quarantaine de langues différentes; qui, le gaulois de Villehardouin; qui, le français de Marot; qui, un autre français à la Shakespeare, à la Schiller, à l'arlequin; qui, un idiome de taverne, de rue, de café, de coulisse; aujourd'hui que tous ces styles s'impriment; aujourd'hui que chacun s'évertue à créer, comme sous Louis XIII, un petit barbarisme nouveau (s'il est possible, car on a usé le barbarisme), le grammairien doit-il ouvrir la porte toute grande, et, jotant les deux battants à droite et à gauche, proclamer que tout est permis? Ce qui a fait la gloire de Malherbe, génie peu poétique, c'est que, dans un temps littéraire assez semblable au nôtre, il s'est armé de sévérité. Nous accusera-t-on, à ce propos, de pédantisme ou de contradiction? Nous avons loué le principe: nous en blâmons l'abus.

En fait de style et de langage, comme en politique et en philosophic, la lutte est entre la liberté d'une part, et d'une autre la puissance d'ordre et d'organisation; deux excellents principes qui ne doivent pas s'annuler mais se soutenir; ils s'accordent malgré leur combat. Tout écrivain supérieur est à la fois néologue et puriste. Veut-on fixer à jamais la langue ? On arrête le progrès; on est pédant. Donne-t-on une liberté effrénée aux mots, à leur vagabondage, à leur mixtion, à leurs alliances, à leur fusion, à leurs caprices ? On expose un idiome au plus grand malheur qui puisse lui arriver, à la perte de son caractère propre, à la ruine de son génie. La langue grecque va mourir, lorsque l'empereur Julien se sert d'un grec asiatique; elle n'existe plus, lorsque la princesse Anne Comnène introduit dans la langue de Platon toutes les circonlocutions orientales. Saint Augustin et Tertullien sont des hommes de génie et d'esprit ; mais leur langage romano-africain annonce la chute de l'empire; voilà bien les inflexions et les désinences latines; cela ressemble un peu à l'idiome de Cicéron; hélas! similitude éloignée et trompeuse; le latin ne renaîtra plus, c'est une remarque fort curieuse que les langues se forment, croissent, se renouvellent, mûrissent, et atteignent leur perfection au moyen des idiomes étrangers qu'elles s'assimilent; que cette assimilation seule les soutient, et qu'à la fin de leur carrière cet élément de leur víc, devenant l'élément de leur mort, les corrompt, les étouffe, les écrase et les tue.

Notre langue a de vieux principes, assez mal expliqués jusqu'ici par les scolastiques, mais fondés en raison et que les nouveaux grammairiens ont tort de détruire. Pour le prouver, il faudra bien entrer dans quelques discussions dont le pédantisme et la sécheresse m'effraient d'avance. MM. Bescherelle déclarent que la langue française n'a pas de genre neutre. Nous le retrouvons, effacé, il est vrai, et peu reconnaissable, mais doué de sa signification et de sa valeur propres, dans les verbes il pleut, il tonne, il importe; dans les locutions il y a, il fait beau, il faut; dans les mots en et y, sur lesquels nous ne partageons pas l'avis de la grammaire nouvelle; dans je le veux, je le dois, je l'emporte; où le mot le joue le rôle du pronom neutre des Latins, illud. Pour expliquer ces diverses locutions, MM. Bescherelle ont recours à des procédés analytiques fort savants, trop savants, selon nous. Une phrase excellente de La Bruyère, qu'ils condamnent à tort comme anti-grammacale, prouve que l'acception du mot le est bien celle d'illud, du pronom neutre latin : « Les fourbes croyent aisément que les autres le sont...» Qui peut rien reprendre à cette phrase, d'une clarté parfaite, et où le pronom le est évidemment pour illud, cela?

L'analogie des langues étrangères modernes suffit pour décider la question. Les Allemands et les Anglais ont un neutre distinct qu'ils emploient à tout moment, es et it. Pour traduire dans ces deux langues les phrases que MM. Bescherelle se donnent tant de peine à expliquer, au moyen de longues et savantes analyses, on n'a qu'à employer le neutre allemand ou anglais. Il pleut, « es reignet, it rains; » il faut, es muss, it must; » Il est vrai, « es ist treue, it is true.» Les grammairiens nouveaux commentent subtilement l'expression vous l'emportez, qu'ils regardent comme un gallicisme embarrassant. Ce qui les embarrasse, c'est le système qu'ils défendent et la persuasion où ils sont que le n'est pas un pronom neutre, et que nous n'avons pas de neutre. Mais l'emporter n'est pas un gallicisme; c'est la contraction de la locution latine Palmam tulit, emporter la palme. Les Allemands et les Anglais possèdent aussi cet idiotisme, et ils rendent précisément ce le par leur pronom neutre es et it. — Eh bien! (demande Hamlet dans le drame de Shakespeare) sont-ce les enfants qui

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