Histoire de Russie, Volume 5P. F. Fauche et compagnie, 1800 - Soviet Union |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaires Alexis Anne Astrakhan aurait avaient Biren Brunsvick c'était Catherine comte conseil coupable cour Courlande couronne Coxe crime Cronstadt crut d'Alexis d'Elisabeth déclarer Derbent dessein devait différens Dolgorouki donner duc de Holstein Dvina septentrionale Elisabeth empire enfans enfin ennemis envoyé épouse époux Etats étrangers fils flotte force général Golitsin gouvernement guerre Holstein Ivan jeune prince jour juges Kalmouks Kozaques l'empereur l'empire l'Etat l'impératrice laissé Lestocq Livonie lois long-temps lui-même maison maître malheureux même-temps Menchik Menchikof ment mer Caspienne mille hommes ministre mort Moskou Munich n'avait n'était nation nommé novski officiers Oranienbaum Orlof pables paix palais patrie père Perse personne Pétersbourg peuple Pierre Pologne pouvait princesse prit Prusse puissance punir reçut régente règne rent Roumiantsof Russie s'était s'il Schlüsselbourg sénat seul Sibérie soeur soldats Souverain Souzdal St.-Pétersbourg Suède Suédois talens Tangouts Tatars Tatars de Crimée tion trône troupes Tsar Tsarévitch Turcs vaisseaux vait verain voulait voulut
Popular passages
Page 161 - ... laissait voir le Souverain plongé dans la débauche , ami des plaisirs grossiers, livré à des vices crapuleux.
Page 413 - ... les faire exécuter. Tout homme en place se croyait souverain absolu dans sa partie, et ne rendait compte ni de sa gestion , ni des deniers qu'il avait entre les mains. L'empire était une proie livrée aux favoris, et à leurs créatures. Par-tout régnait l'impunité, si ce n'était pour ceux qui osaient leur déplaire. Par-tout envoyait etl'excès de la mollesse, et l'excès du despotisme.
Page 17 - Ainsi, après la mort de Votre Majesté (à qui Dieu conserve de longs jours !), quand je n'aurais pas un frère comme j'en ai un. à qui je souhaite une santé constante, je ne rechercherais pas la succession au trône.
Page 160 - Dur à lui-même, il ne pouvait aimer que ceux qui ne craignaient pas les fatigues, et qui savaient mépriser la vie dans les hasards de la guerre, sur la face des mers irritées , et dans les débauches de la table.
Page 17 - Alexis, qui cherchait son salut dans l'abnégation, on m'a remis votre lettre après l'enterrement de mon épouse. Je n'ai qu'une chose à y répondre : si Votre Majesté veut me priver de la couronne à cause de mon incapacité, que votre volonté soit remplie ! - Je vous en prie même instamment ; car je vois moimême que je ne suis pas propre au gouvernement : mon esprit est bien affaibli, et il faut l'avoir dans toute sa force pour conduire les affaires d'un État.
Page 160 - Monarque, il faisait trembler ses peuples; homme, il descendait jusqu'à la familiarité avec les derniers de ses sujets. Protecteur de la religion, il donna des lois pour obliger les russes à remplir les devoirs extérieurs du christanisme; ennemi du clergé, il profana les cérémonies de la religion pour rendre les prêtres ridicules.
Page 159 - Orientaux , il confondit plusieurs fois la justice avec une rigueur féroce qui révolte l'humanité. Persuadé que le crime ne doit pas rester impuni, il comprit quelquefois tant d'accusés dans sa vengeance , qu'il dut y envelopper des innocents.
Page 305 - Zsmaïlof, à l'impératrice , une cession de l'empire,- ne demandant que la permission de se retirer dans le Holstein avec sa maîtresse et son cherGoudovitch. Pour réponse, il reçut l'ordre de se rendre auprès de son épouse, et obéit. En passant au milieu de l'armée qui venait de le vaincre sans combat, il entendit le cri :
Page 257 - Lestocq se rendit, suivant sa coutume , chez Elisabeth. Elle était à sa toilette. Il trouva sur la table une carte, y dessina une roue et une couronne, et présentant cette cart.e à la princesse: «Point de milieu, madame, lui dit« il; l'une pour vous, ou l'autre pour moi.
Page 134 - Il laissa trois princesses : Anne, fiancée au duc de Holstein, Elisabeth, qui régna dans la suite; et Natalie, enfant de six ans, qui mourut quelques jours après son père, et, dit- on, de la douleur de l'avoir perdu. On a prétendu qu'il était mort de poison ; on a cherché à faire tomber les soupçons de la postérité sur son épouse.