Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 3Carez, Thomine et Fortic, 1820 |
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ACTE ADÉLAÏDE affreux aime Allez ALVAREZ ALZIRE amant âme AMÉLIE amour ANTOINE barbare bienfaits bonheur bonté bras brave Brutus CASSIUS César charmes CHATILLON cher chrétiens cœur CORASMIN COUCY courage courroux crains crime CROUPILLAC cruel DALILA destin Dieu dieux dois douleur ÉMIRE ennemis époux esclave EUPHÉMON fils EUPHÉMON père FATIME fesait FIERENFAT fille frère funeste fureur gloire Gusman hélas héros heureux hymen indigne j'ai j'aime JASMIN jour l'amour larmes lieux LISE LISOIS Lusignan m'aimez madame main maître malheureux MARTHE Memphis Mme CROUPILLA MONTÈZE mort mortels mourir NEMOURS Nérestan ô ciel OROSMANE Osiris OTOÈS outrage pardonne parler peuple PHANOR PHILISTINS pleurs prince punir rival rois Romains Rome RONDON SAMSON sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments sérail seul Solyme sort soudan TAÏSE TANIS tendre tendresse théâtre tragédie trahir tremble trépas triste tyrans vainqueur vais VAMIR VENDO VENDÔME vengeance venger vertu veux vois Voltaire yeux Zaïre ZAMORE ZÉLIDE
Popular passages
Page 42 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu! Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Page 42 - C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus...
Page 404 - On trouvera dans presque tous mes écrits cette humanité qui doit être le premier caractère d'un être pensant...
Page 404 - On a tâché dans cette tragédie, toute d'invention et d'une espèce assez neuve, de faire voir combien le véritable esprit de religion l'emporte sur les vertus de la nature.
Page 465 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste, et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé; Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé : J'étais maître en ces lieux, seul j'y commande encore, Seul je puis faire grâce , et la fais à Zamore.
Page 492 - Un tel hymen, une union si chère, Si l'on en voit, c'est le ciel sur la terre. Mais tristement vendre par un contrat Sa liberté, son nom et son état : Aux volontés d'un maître despotique, Dont on devient le premier domestique ; Se quereller, ou s'éviter le jour ; Sans joie à table, et la nuit sans amour; Trembler toujours d'avoir une faiblesse, Y succomber ou combattre sans cesse ; Tromper son maître, ou vivre sans espoir. Dans les langueurs d'un importun devoir; Gémir, sécher dans sa douleur...
Page 42 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Page 41 - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs....
Page 41 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? sais-tu quelle est ta mère...
Page 38 - Prisonnier avec moi dans Césarée en flamme , Tes yeux virent périr mes deux fils et ma femme. CHATILLON. Mon bras, chargé de fers, ne les put secourir.