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par Liégerot, est renvoyée à la municipalité qui est chargée de l'organisation des fêtes publiques.

PIERS, président; LIÉGEROT, CONUS, secrétaires. (De la main de Conus).

Séance du 22 messidor-10 juillet.

Parmi les lettres lues au début de la séance, figure celle de la Société populaire de Colmar, demandant également des instituteurs de langue française; renvoyée au comité d'instruction publique.

Denis, au nom de ce comité, fait part de la démarche des citoyens Jacques-Alexandre Gley, Quirin Colin et AntoineRemy Villemin qui postulent aux fonctions d'instituteurs publics à Strasbourg.

Leurs titres et leurs qualités morales et civiques sont examinés Gley était professeur d'éloquence et Colin faisait la classe de troisième au collège d'Epinal; Villemin, bien qu'ex-Minime, a renoncé aux fonctions sacerdotales. Tous les trois ont toujours fait preuve de civisme.

La Société arrête que ces candidats seront présentés au département, comme capables de remplir les vues du district de Strasbourg.

Denis, au nom de la Commission déléguée auprès de la municipalité pour s'informer des projets de cette dernière. relatifs à la célébration de la fête de la prise de la Bastille, rend compte de cette mission et donne lecture du plan de la fête.

Le même, sur les critiques de plusieurs citoyens, propose un amendement au projet de fête du 10 thermidor. L'amen

dement, qui consiste dans l'ouverture d'une souscription publique destinée à l'organisation du banquet. est adopté.

PIERS, président; LIÉGEROT, et CONUS, secrétaires. (En partie de la main de Liégerot.) (1)

Séance du 25 messidor-13 juillet

Lecture de la correspondance. L'ordre du jour amène la nomination de commissaires qui surveilleront la fabrication du salin, en exécution de la lettre de Buttet, préposé à la fabrication des salpêtres, lue à la précédente séance; cette nomination est renvoyée au comité de présentation, ainsi que la motion de Bizot, relative à la nomination, par sections, des commissaires chargés de recueillir la souscription destinée au banquet du 10 thermidor.

La discussion s'ouvre sur l'exposé de Liégerot qui demande que l'on intervienne en faveur de Jean-Baptiste Thiriat, étudiant en médecine, natif de Deyvillers, actuellement emprisonné à Mirecourt, comme prévenu d'émigration : renvoi à la municipalité de Deyvillers, pour renseignements.

Liégerot fait part d'une réclamation de la gendarmerie nationale qui n'est point invitée à la fête du 14 juillet. Le citoyen Dardenne se fait l'interprète de ce corps et demande qu'une députation soit adressée à la municipalité pour faire réparer cet oubli.

Billot fait observer que l'erreur vient de la Société dont l'arrêté a été accepté tel quel par la municipalité, et ajoute

(1) Le début est de la main de Liégerot ainsi que les deux lignes de la fin. Tout ce qui regarde la fête du 10 thermidor est d'une autre main.

qu'il se chargera de porter la juste réclamation du citoyen Dardenne.

PIERS, président, CoNUS, secrétaire.

(De la main de Conus).

Séance du 26 messidor-14 juillet.

La séance s'ouvre par des hymnes à la Liberté, chantés par les citoyennes des tribunes.

Une discussion s'élève entre Drouot, Denis père et Thiéry l'aîné, au sujet des renseignements fournis sur Thiriat ; enfin de compte la Société arrête qu'il sera fait une adresse à la Commission civile, police et tribunaux, en l'invitant à prononcer le plus tôt possible sur le sort de Thiriat.

La Société revient sur la question du banquet civique. Richard reprend la motion qu'il avait déjà présentée et qui consiste à laisser tous les citoyens libres d'apporter au banquet ce que bon leur semblera.

Roussel et plusieurs membres proposent, vu la rareté des denrées, que la fête soit remise aux sans-culottides pour cette fois seulement.

Cette dernière proposition est adoptée.

On adopte également la liste des cinq commissaires qui seront préposés à la surveillance du salin; ce sont : Simon Dubut, Etienne, le jeune, boulanger, Claudel, ci-devant administrateur du département, Philippe Vaillant, marchand, et Joseph Briguel, tous d'Epinal.

Diplômes accordés par la Société à Cottard fils, sergentmajor dans un bataillon des Vosges, actuellement aux frontières, et à Brocard, commandant de la garde nationale.

La séance devient un peu houleuse lorsque Jouguelaire

émet des soupçons vis-à-vis de la municipalité, relativement à la manutention des grains et farines et à la cherté du pain; Maud'heux et Roger prennent successivement la parole pour répondre à Jouguelaire. Marulaz fait observer que ce n'est pas la municipalité qui doit être visée, mais lui-même, qui est chargé de la réception des grains; en conséquence il offre de présenter le tableau de toutes ses opérations, qui sera affiché dans la salle de la Société.

Garnier, charpentier, renchérit sur les accusations de Jouguelaire; sur la motion de Denis, il est rappelé à l'ordre par le président.

L'offre de Marulaz est acceptée, et la Société passe à l'ordre du jour sur les autres motions relatives au même objet. Brocard témoigne son mécontentement de ce que la garde nationale n'a pas été invitée à la fête d'aujourd'hui.

PIERS, président, LIÉGEROT, CONUS, secrétaires.

(De la main de Conus)

Séance du 27 messidor-15 juillet

Lecture des papiers nouvelles et du procès-verbal de la séance précédente.

PIERS, président, LIÉGEROT, CONUS, secrétaires. (De la main de Liégerot)

Séance du 29 messidor-17 juillet

Lecture de la correspondance et nomination des censeurs

pour la cérémonie du decadi 30 courant, au Temple de l'Eternel.

PIERS, président, LIÉGEROT, CONUS, secrétaires. (De la main de Liégerot)

Séance du 30 messidor-18 juillet

La Société procède au renouvellement de son bureau; sont élus Dubois, administrateur du département, président; Pellerin fils et Noël, percepteur, secrétaires.

:

Le district d'Epinal étant le seul en retard pour la rentrée des contributions de 1792-93 (v. style), sur la motion de Denis, la Société invitera le district à presser ses administrés de s'acquitter sans délai.

Mougeot, huissier au tribunal du district d'Epinal, expose que des cultivateurs du district de Rambervillers, venus à Epinal dans le but d'engager des citoyens pour la récolte des blés, n'ont pu trouver personne; il propose de faire mettre en réquisition des soldats en état de moissonner. Cette proposition est adoptée, malgré l'opposition de Denis.

La discussion continue entre Denis, Billot, Roussel et Liégerot sur des objets analogues, et particulièrement sur l'aide apportée aux cultivateurs de la plaine par les citoyens de la montagne.

La société s'occupe ensuite de la surveillance à exercer relativement à l'application du maximum.

Admission de nouveaux membres.

PIERS, président, LIÉGEROT, CONUS, secrétaires.

(De la main de Conus).

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