Mercure de France au dix-neuvième siècle

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1792
 

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Popular passages

Page 105 - Je viens , au nom de la commission extraordinaire, vous présenter une mesure bien rigoureuse ; mais je m'en rapporte à la douleur dont vous êtes pénétrés, pour juger combien il importe au salut de la patrie que vous l'adoptiez sur-le-champ. « L'Assemblée nationale , considérant que les dangers de la patrie sont parvenus à leur comble ; « Que c'est pour le Corps législatif le plus saint des devoirs d'employer tous...
Page 153 - ... politiques lui imposent, dénaturer les faits les mieux constatés, et fermer les yeux sur la conduite du gouvernement actuel de France, personne , sans doute , ne pourra disconvenir que les mesures guerrières auxquelles...
Page 123 - ... pouvoir qui convient au souverain ; si vous créez un autre pouvoir qui domine ou balance l'autorité des délégués immédiats du peuple...
Page 183 - Nous gardons le silence ; mais c'est que le rompant trop tôt, nous vous compromettrions : mais nous parlerons dès que nous serons sûrs de l'appui général, et ce moment est proche. Si l'on nous parle de la part de ces gens-là, nous n'écouterons rien; si c'est de la vôtre, nous écouterons, mais nous irons droit notre chemin ; ainsi, si l'on veut que vous nous fassiez dire quelque chose, ne vous gênez pas.
Page 142 - C'est au milieu d'une guerre étrangère, c'est au moment où des armées nombreuses se préparent à une invasion formidable , que nous appelons les citoyens à discuter dans une paisible assemblée les droits de la liberté. Ce qui eût été téméraire chez un autre peuple , ne nous a point paru...
Page 85 - J'ai accepté la Constitution: la majorité de la nation la désirait; j'ai vu qu'elle y plaçait son bonheur, et ce bonheur fait l'unique occupation de ma vie. Depuis ce moment, je me suis fait une loi d'y être fidèle, et j'ai donné ordre à mes ministres de la prendre pour seule règle de leur conduite.
Page 85 - J'ai dû travailler au bonheur du peuple ; j'ai fait ce que j'ai dû, c'est assez pour le cœur d'un homme de bien. Jamais on ne me verra composer sur la gloire ou les intérêts de la nation, recevoir la loi des étrangers ou celle d'un parti : c'est à la nation que je me dois ; je ne fais qu'un avec elle : aucun intérêt ne...
Page 112 - L'Assemblée nationale, considérant qu'elle n'a pas le droit de soumettre à des règles impératives l'exercice de la souveraineté dans la formation d'une Convention nationale...
Page 72 - C'est par ces raisons que je requiers et exhorte tous les habitants du royaume, de la manière la plus forte et la plus instante, de ne pas s'opposer à la marche et aux opérations des troupes que je commande, mais de leur accorder plutôt partout une libre entrée et toute bonne volonté, aide et assistance que les circonstances pourront exiger. Donné au quartier général de Coblentz, le 25 juillet 1792. Signé: ClIARLKS-GiJILLAUME FERDINAND, dltcde Brunswick-Lvnebourg. ASSEMBLÉE NATIONALE LÉGISLATIVE....
Page 135 - France était attaquée, et le soin de maintenir sa tranquillité intérieure confié à celui dont les intérêts étaient le prétexte de tous les troubles? A ces motifs communs à la France entière, il s'en unissait d'autres particuliers aux habitants de Paris.

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