| Andrē Joseph Ansort - 1780 - 566 pages
...étoient réduits à la derniere extrémité. « La famine , cctivoit » un Miflionnaire , eft telle , que nous » voyons les hommes manger la terre , »...l'écorce des » arbres , déchirer les haillons dont ils font n couverts , pour les avaler ; mais ce qui » fait horreur, & que nous n'oferions dire » fi nous... | |
| André-Joseph Ansart - 1780 - 564 pages
...étoient réduits à la dernière extrémité. « La famine, écrivoit » un Miflîonnaire , eft telle , que nous » voyons les hommes manger la terre , » brouter l'herbe, arracher l'écorce des n arbres , déchirer les haillons dont ils font n couverts , pour les avaler j mais ce qui » fait... | |
| Orsini - Christian saints - 1842 - 454 pages
...est telle , écrivait un de ces missionnaires qui parcourait alors la Picardie , que nous voyons des hommes manger la terre, brouter l'herbe, arracher...couverts pour les avaler; mais ce qui fait horreur et ce que nous n'oserions dire si nous ne l'avions vu de nos yeux , ils se mangent les bras et les mains... | |
| Jules Michelet - France - 1858 - 484 pages
...vers. On en trouve gisant pêle-mêle avec leurs morts, dont ils n'ont pas la force de s'éloigner. Ce que nous n'oserions dire, si nous ne l'avions vu, ils se mangent les bras et les mains, et meurent dans le désespoir, » Le duc de Lorraine, en ces choses, était admirable. Il disait que son armée... | |
| Jules Michelet - France - 1858 - 648 pages
...vers. On en trouve gisant pêle-mêle avec leurs morts, dont ils n'ont pas la force de s'éloigner. Ce que nous n'oserions dire, si nous ne l'avions vu, ils se mangent les bras et les mains, et meurent dans le désespoir. » Le duc de Lorraine, en ces choses, était admirable. Il disait que son armée... | |
| Henri Martin (historien français) - 1858 - 656 pages
...pauvres mourir, mangeant la terre, broutant l'herbe, déchirant leurs haillons pour les avaler... Ce que nous n'oserions dire, si nous ne l'avions vu , ils se mangent les bras et ht maint!... •• 1653-54. — À Laon, on a découvert 600 orphelins au-dessous de douze ans et... | |
| Société historique et scientifique de Soissons - France - 1859 - 498 pages
...partage, écrivirent à saint Vincent les lettres suivantes: Première Lettre. c La famine est telle que nous voyons les hommes > manger la terre, brouter...n'oserions dire si nous ne l'avions vu , ils se mangent i les bras et les mains et meurent en ce désespoir. > Deuxième Lettre. * 11 se découvre tous les... | |
| Charles Menche de Loisne - France - 1859 - 388 pages
...en trouve gissant pêle» mêle avec leurs morts dont ils n'ont pas la force de » s'éloigner. Ce que nous n'oserions dire, si nous ne » l'avions vu,...ils se mangent les bras et les mains, » et meurent dans le désespoir. » ( Michelet, tome vn, Histoire de France). Huit ans après la Fronde, les pauvres... | |
| Société historique et archéologique de Soissons - Soissons (France) - 1860 - 216 pages
...partage, écrivirent à saint Vincent les lettres suivantes: Première Lettre. t La famine est telle que nous voyons les hommes > manger la terre, brouter...l'écorce » des arbres, déchirer les haillons dont ils sontcouverls » pour les avaler ; mais, ce qui fait horreur et que nous > n'oserions dire si nous ne... | |
| Édouard Waldteufel - Europe - 1898 - 282 pages
...vers. On en trouve gisant pêle-mêle avec leurs morts, dont ils n'ont pas la force de s'éloigner. Ce que nous n'oserions dire si nous ne l'avions vu : ils se mangent les bras et les mains et meurent de désespoir. Michelet n'avait-il pas raison de qualifier anthropophage la guerre que nous faisaient... | |
| |